Une deuxième vie

Aveux.

Point de vue Shikamaru.

J'ouvre difficilement les yeux, comme si j'avais perdu le mécanisme de le faire inconsciemment. Je suis très vite agressé par la lumière alors je referme aussi vite les yeux, poussant un grognement. Même fermé, je vois la source de lumière diminuer, signe que je peux enfin regarder plus facilement ou je me trouve. Je regarde autour de moi et je ne reconnais pas l'endroit. Je semble être dans une auberge au vu du style de la chambre. Je regarde la personne à mes côtés, qui n'est autre que t/p. Je ne serais pas dire pourquoi, mais là savoir avec moi me fait un bien fou. Sans que je comprenne vraiment, elle se jette sur moi, laissant son parfum s'accaparer de mon odorat. Je ferme les yeux, voulant profiter de cette proximité, cependant je n'arrive pas à bouger mes bras, ni même mes jambes.

« Tu m'as tellement fait peur, je me demandais si tu allais te réveiller..

-Que c'est-il passer ? Pourquoi je n'arrive pas à bouger ? »

Elle fait une mine attristée avant de m'aider à m'assoir contre le mur, pour que je ne tombe pas. Elle s'assoit en tailleur face à moi, jouant avec sa tenue.

« Naruto et moi avons étés appelés en renfort pour venir aider ton unité. Quand on est arrivé, tu étais le seul à te battre, tous avaient étés blessé ou complément épuisé par le combat. Ça se voyait, tu étais à bout de force, ton corps se battait par pur mécanisme mais tu semblais déjà plus là.. Quand on est arrivé, tu étais le seul à te battre, tous avaient étés blessé ou complément épuisé par le combat. Tu es resté endormi trois jours. J'ai demandé à tout le monde de rentrer se reposer comme il se devait, et prévenir Tsunade que je restais au village d'à côté pour que tu te reposes toi aussi. Tu ne peux pas savoir à quel point j'étais inquiète..je..quand je t'ai vu t'écrouler..

Je vois sa poigne se refermer plus durement sur sa robe, froissant le tissu. Je prends toute la volonté du monde pour bouger ma main, pour prendre la sienne. Elle lève le regard vers moi, ses yeux sont mouillés.

- t/p..je suis là.

Elle sourit faiblement et regarde nos mains, caressant doucement la mienne.

-Shikamaru..je ..je pense le savoir depuis un petit moment..mais te voir dans cet état.. ne m'a que confirmé mes hypothèses..

Je la regarde en fronçant les sourcils, de quoi parle-t-elle? 

-De quoi parles-tu ?

-Je.. »

Elle baisse la tête, les joues rouges, et joue avec mes doigts. Sans vraiment savoir pourquoi, de mon autre main je la pose sur sa nuque, et la rapproche de moi, ne laissant que quelques centimètres entre nos visages. Je la vois ouvrir la bouche, prête à parler mais je ne le lui laisse pas le temps, posant mes lèvres sur les siennes. Je la sens sourire contre moi et se rapprocher un peu plus, collant nos corps l'un contre l'autre. Celui-ci n'est pas notre premier baiser, mais il semble pour autant tout aussi incroyable que le précédent. Ce que je ressens..j'ai l'impression de pouvoir soulever des montagnes avec mon corps à moitié en compote. A bout de souffle nous nous séparons, les joues rosies de gêne.

« Tu..tu as compris ? Me demande-t-elle d'une petite voix.

-T/p... je suis la personne la plus intelligente et réfléchit du village..

Mon côté arrogant l'a fait rire, pendant qu'elle semble se décontracter à mes côtés.

-Je..je peux supposer que..enfin..

-Oui..c'est de toi dont je suis amoureux, même si parfois t'es galère.

Elle rigole de plus belle et se blottit contre moi, pendant que je lui caresse les cheveux. C'est donc ça, ce sentiment dont m'a déjà parlé mon père ? Celui de se sentir aimer et de vouloir tout faire pour la femme qu'on aime ?

-En tout cas..je comprends mieux maintenant les situations galère dans lesquelles tu me mettais..

Elle relève la tête vers moi, me demandant de continuer.

-Quand tu as demandé à Naruto de t'amener chez moi complètement ivre, quand tu es venu subitement m'embrasser à l'anniversaire de Kiba, alors que les filles n'avaient cité aucun prénom.. tout ça paraît tellement plus logique maintenant. »

Elle se frotte l'arrière de la nuque en rigolant d'un air gêné, les pommettes rouges. Je pose mes mains sur celle-ci et m'accapare une nouvelle fois de ses lèvres. Ce sentiment que je ressens, je ne veux en aucun cas le perdre.
Je ne veux pas la perdre.