Chapitre 6

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PDV Percy

Je commençais vraiment à désespérer quand un groupe de quatre adolescents de notre âge, chargés de chariots aussi gros que les nôtres, s'avancèrent. Il y avait deux garçons : l'un aux cheveux noirs ébouriffés et aux yeux verts, seulement une teinte en dessous des miens, et l'autre, était grand avec les cheveux roux et des taches de rousseur sur toute la figure ; et deux filles : l'une blonde aux cheveux ondulés, et l'autre aussi rousse que le deuxième garçon, ils devaient être frère et sœur. Je m'avançais vers eux et leur demandais :

-Excusez-moi, est-ce que vous savez comment on accède à la voie 9 3/4 ?

Le brun me répondit :

-Il suffit de foncer dans le mur entre les voies 9 et 10
-Merci !

Et les quatre ados coururent vers le mur l'un après l'autre, et ils disparurent !
Léo fut le premier à tenter sa chance, il fonça sur le mur et disparut. On l'imita tous et quand ce fut mon tour, je couru en fermant les yeux, et au moment où je les ouvris, je vis un énorme train rouge et noir, quelque chose était écrit sur la devanture de la locomotive, mais à cause de la dyslexie, j'étais incapable de le lire. Sur le quai, des centaines d'enfants et d'adolescents disaient au revoir à leurs familles et montaient dans le train. On monta dans le train quand Clarisse nous appela pour nous prévenir qu'elle avait trouvé un compartiment vide. Mais comme vous vous en doutez, dix demi-dieux dans un espace confiné ce n'est pas une bonne idée...

Au bout d'un dizaine de minutes, les quatre adolescents que nous avions interrogés sur le quai toquaient à la porte du compartiment. Je leur fit signe d'entrer. Ils s'assirent côte à côte et on se présenta :

-Alors accrochez vous ça risque d'être compliqué : moi c'est Percy (regard noir d'Annabeth), enfin Persée mais je déteste ce prénom donc le premier qui m'appelle comme ça je le tue.
La blonde à côté de moi c'est Annabeth, ma copine ; le grand blond au yeux bleus c'est Jason, mon cousin, sa copine c'est Piper, celle à côté de lui ; mon autre cousin c'est Nico, le gars tout en noir ; sa sœur c'est Hazel, la fille à côté du gros nounours ; le gros nounours c'est Frank ; le demi frère de Clarisse, celle qui fait peur ; le blond c'est le copain de Nico ; et le latino c'est Léo.
-Et vous ? demanda Jason
-Quoi tu ne nous connais pas ?? s'exclama le rouquin
-Pourquoi il faudrait ? questionna Léo
-Bas oui ! Vous ne connaissez pas le grand Harry Potter, le Survivant, celui qui a tué le plus grand mage noir de tout les temps ?
-C'est bon Ron. l'interrompit le brun.
-Bref moi c'est Hermione Granger, la rousse c'est Ginny Weasley, à côté c'est son frère Ron Weasley, et enfin le brun à la cicatrice c'est Harry Potter.
-Merci c'est plus clair. remercia Annabeth
-Vous venez d'où ? Je ne vous ai jamais vu à Poudlard et vous êtes un peu grands pour des premières années. demanda la rousse
-On vient d'Amérique. Répondit Léo
-On a été transféré. Termina Annabeth

Je n'écoutais pas la suite, et décidais de m'endormir.

PDV Annabeth

Je discutais tranquillement avec Piper en grec ancien, quand le « Survivant » nous a interrompu :

-Nan, mais sérieux il se prend pour qui le rouquin ?
-Ouais, attention je cite : « le grand Harry Potter, le Survivant, celui qui a tué le plus grand mage noir de tout les temps ».
-Je veux bien qu'ils ressortent juste d'une guerre mais je suis sûre qu'ils n'ont pas vécu un dixième de ce que nous on a subi.
-Euh, excusez-moi mais on va bientôt arriver, il faut que vous enfiliez vos robes de sorciers.
-J'ai bien entendu, tu as dit robe ? S'inquiéta Nico
-Oui, c'est l'uniforme de l'école.
-Oh non ! Je croyais que c'était une blague, on va quand même pas se promener en robe ! C'est ridicule !
-Tout a fait d'accord avec toi mec ! Affirma Léo

Je réveillais encore Percy et lui annonçais la nouvelle, tout comme Léo et Nico, il fit la grimace, mais ne protesta pas.
La brunette, Hermione, je crois interrogea Piper :

-Vous parliez en quelle langue tout à l'heure ?
-En grec ancien, c'était une option dans notre ancienne école, on a trouvé ça intéressant donc on l'a tous choisi, et depuis, on le parle couramment.

Quelques minutes plus tard, le train s'arrêta, on en descendit et...

La croisée des chemins Où les histoires vivent. Découvrez maintenant