Chapitre 11

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PDV Annabeth

-C'est un insigne honneur insigne que je vous accorde, petits héros. Même les Olympiens n'ont jamais été digne de mon attention personnelle. Vous allez être anéantis par Tartare lui-même !

Cette phrase, cette voix, ce visage, tout chez Tartare me semblait familier. Cette scène, je l'avais vue et revue une centaine de fois dans mes cauchemars.

Je tremblais, j'étais pétrifié. Seulement une petite once de chaleur et de réconfort m'arriva quand je senti Percy me serrer la main. Je jettais un bref coup d'œil vers lui, et nos regards se croisèrent. Comme moi, il tremblait, pétrifié de terreur. L'instant me sembla durer une éternité.

Mais ce moment fut rompu par l'horrible rire de Tartare. Seulement d'un commun d'accord, Percy et moi levâmes notre baguette vers le monstre et prononçâmes d'une même voix :

-RIDICULUS !

Et Tartare disparu dans une gerbe de paillettes roses.

J'étais distraite, mais je senti tout de même Percy, puis Piper me prendre dans leurs bras. Nous fûmes vite rejoins par le reste de la bande.

Toute la classe était bouché bée. Mais je m'en fichais. Je venais tout juste de revivre la scène la plus traumatisante de ma vie (et je m'y connaissais !). Tout ce qui m'importais c'était mes amis, et surtout Percy. Ma Cervelle d'Algue. Le seul capable de me comprendre.

PDV Ron

J'étais abasourdi. L'épouvantard de Percy et Annabeth, il était horrible, le pire monstre que j'ai jamais vu ou rêvé.

Autour, tous les élèves parlaient entre eux, tous sauf les nouveaux qui étaient rassemblés au centre de la salle, autour de Percy et Annabeth, recroquevillé l'un contre l'autre.

Harry et Hermione ne faisaient rien non plus, ils regardaient les américains, qui, d'un commun d'accord se levèrent, même le couple. Ces derniers avaient l'air bouleversé rien de plus, mais je voyais bien leurs mains serrées au point de faire blanchir leurs jointures.

Le professeur annonça la fin du cours et je retrouvais mes deux meilleurs amis pour une heure de trou.

Harry regardais dans le vide et je voyais presque les rouages du cerveau d'Hermione au travers de sa tête.

Je m'apprêtais à rompre le silence quand ma copine me coupa carrément l'herbe sous le pied. Et Hermione se mit à déblatérer toutes les hypothèses et questions qui lui passaient par la tête, et il y en avait ...

-Qu'est-ce que c'était ce truc ? Un monstre auquel ils ont rêvé ? Non pas possible, ils ne peuvent pas avoir rêver d'un même monstre, si ? C'est quoi le montre qui effraie Clarisse ? Où les deux personnes au cheveux colorés qui font peur à Nico ? Et pourquoi les autres ont peur d'une belle femme ? Rah !!!

Elle se prit la tête dans les mains, le cerveau en surchauffe. Je la pris dans mes bras et lui proposais :

-Pourquoi ne pas aller leur demander ?

-Bonne idée, il me semble que les Serdaigle aussi ont une heure de trou. Tu viens Harry ?

-Non, je vous laisse faire votre petite enquête, mais je ne me mêlerai pas de ça, je vous l'ai déjà dit je veut une année normale. Je vais retrouver Ginny.

On partit donc tout les deux avec Hermione à la recherche des américains.

Au bout d'un quart d'heure, on les trouva au bord du Lac Noir.

Tous avaient les pieds dans l'eau sauf Percy. Ce dernier embrassa Annabeth avant de remonter ses manches et de plonger dans l'eau.

Hermione poussa un petit cri, et elle dit :

-Tu as vu, sur son avant bras, il a un tatouage !

On se regarda dans les yeux, puis on avança vers les nouveaux, prêts à découvrir leurs secrets et à démasquer leurs plans.

La croisée des chemins Où les histoires vivent. Découvrez maintenant