La croisée des chemins

Chapitre 19

PDV Percy

Le soir venu, malgré les avertissements de McGonagall, nous nous sommes préparés à partir.

On retrouva nos amis des autres maisons, et j'appelai les pégases. Ils arrivèrent quelques minutes plus tard.

Blackjack avait amené les mêmes de ses amis que pour notre premier voyage. Cependant, deux nouveaux pégases les avaient accompagnés, le premier était tout blanc et le deuxième d'un brun foncé moucheté de taches claires.

Je saluais mon amis à quatre pattes :

-Salut Blackjack, ça va ? T'as fait bon voyage ?
-Ouais tranquille patron, t'as un sucre ?

Ayant prévu cette question, je sorti un petit sachet de ma poche et tendit un sucre à chaque pégase.

Derrière moi, les sorciers étaient complètement déboussolés :

-Tu parles au pégases ?
-Et oui, mon père étant Poséidon, le dieu de la mer, et l'inventeur des chevaux je peux leur parler.

Léo intervint :

-En gros, Percy est comme leur demi-frère !

Léo pouffa, fier de lui, mais c'est avec un air malicieux que j'invoquais une grande vague du Lac Noir. Et Léo se retrouva trempé.

-Nan sérieux man ?

Et il s'enflamma. Il allait répliquer en m'envoyant une boule de feu quand Annabeth toussota :

-Bon vous avez fini tous les deux ?

Léo protesta, mais Annabeth le regarda dans les yeux, il tressailli :

-Voyons Léo, Percy reste mon copain quoi qu'il arrive, je ne te laisserai pas lui taper dessus comme ça !
-C'est pas juste ! C'est du favoritisme !

Mais Annabeth le regarda avec un regard machiavélique :

-Et alors ?

Léo resta bouché bée. Derrière nous les autres étaient mort de rire.

Nous avons enfourché nos pégases par groupes de deux :

-Annabeth et moi
-Piper et Jason
-Hazel et Frank
-Ron et Hermione
-Nico et Will
-Léo et Harry
-Clarisse (très heureuse d'être seule après son voyage cauchemardesques avec Léo)

Nous avons volé tranquillement pendant une grosse demi-heure, mais nous nous sommes arrêtés juste avant de sortir du Royaume-Uni pour dormir. Et oui, il faut être prêt à affronter les monstres et nous n'avons plus la barrière magique de Poudlard pour nous protéger.

Nous nous sommes donc dirigés vers un petit immeuble miteux ou une pancarte lumineuse clignotait. Je plissais les yeux pour la déchiffrer, mais Frank le fit pour moi :

-Hôtel restaurant, ouvert 24h/24.

Nico posa soudain une question quelque peu ennuyeuse :

-Quelqu'un à de l'argent de mortels ?

Une série de non ou non désolé suivit sa réponse. Il soupira, mais ma merveilleuse copine lui répondit :

-Moi j'en ai, Chiron nous avait donné trop de Mornilles alors je les aient échangés dans la banque bizarre sur le chemin de traverse.
-Tu es géniale Puit de Sagesse !

Elle me regarda et répondit :

-Ouais je sais.

Je souris et la suivie vers la porte de l'hôtel. On prit quatre chambres, et tout le monde se coucha rapidement.

La nuit fut courte et mouvementée, si bien que tout le ponde était réveillé au moment de partir.

Malheureusement, le calme avait trop duré et quand on sortit de l'hôtel se tenaient face à nous une horde de drakainas.

Je soupirais et pris mon épée, enfin mon stylo. Je retirai le capuchon et Turbulence apparu.

Je m'élançais vers les drakainas en murmurant :

-C'est reparti...

Il ne fallut que quelques minutes pour que les femmes-serpents soit réduites en poussière. Autour de moi, les demi-dieux rangèrent leurs armes quand un craquement retentit.

Harry, Ron et Hermione regardaient attentivement autour de nous. Soudain un homme apparu, sa silhouette me semblait familière, mais pas moyen de trouver où je l'avais vu.

L'homme fit un pas dans la lumière et je reconnu enfin. Il tenait fermement un petit garçon par le poignet, ce dernier semblait terrorisé, son uniforme était déchiré, mais on reconnaissait sans mal le blason de Poufsouffle.

Hermione demanda intriguée :

-Qu'est-ce que vous faites ici professeur Mills ?
-Je vous cherchais.

On se regarda tous inquiets et Nico poursuivit :

-Et pourquoi cela ?

Il me fixa un instant avant de continuer en montrant le petit garçon :

-Je tenais à vous faire passer un message : si vous voulez récupérer les enfants, rejoignez-nous, mon maître et moi, d'ici une heure et demi à l'entrée de la forêt interdite. Si vous n'êtes pas là, vous pouvez dire adieux à vos petits camarades.

Et il transplanta avec le petit garçon de Poufsouffle, ne laissant dernière lui que l'écusson de l'uniforme de son otage.

Joyeux Noël à tous ceux qui le fête et bonnes fêtes de fin d'année à vous ! 🎁