Chapitre 5: Ghirahim

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PDV T/P:

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis enfermée dans cette cellule. J'ai aucune notion du temps, je dors bcp vue que c'est la seule chose à faire. Ou alors à chaque fois que je dors c'est la nuit? Ça veut dire que je ne mange pas tous les jours? Je suis complètement désorientée. Mon geôlier est revenue me voir. C'était bizarre, il avait rien de particulier à faire et il ne m'a pas adresser un seul mot. J'ai essayé de lui parler et de lui poser des questions mais je n'ai pas eu de réponses. Ça m'attriste. Il ne me fait pas peur, ça me fait bizarre. Je me sens à l'aise avec lui. Au début, j'étais sous le choque donc j'ai un peu flippé mais après ça allait. Je me demande si c'est bien un humain, il sait se téléporter. Je pousse un soupir. Je commence à avoir mal partout à force de dormir à même le sol. Je pense à ma mère. Je m'inquiète pour elle, elle doit ce faire un sang d'encre! Et Valindia? Que pense t-elle?
D'un coup je réalise vraiment ma situation. Je pleure en silence. Ils me manquent tous... Qu'est-ce que je vais devenir? Je vais mourir, bouffée par les insectes? Ou alors par ces cochons perché sur leurs pattes arrières que j'ai pu apercevoir depuis ma cellule? Il y a tellement peu de lumière, c'est tellement lugubre, tellement sombre tellement... « J'ai peur... Pour la première fois depuis que je suis atterrie ici j'ai peur... » Un son me fait tourner la tête vers la grille. C'est lui. Comme à son habitude, il se tiens droit et il m'observe froidement. Je détourne le regard. Je veux pas qu'il voit que je pleure. J'entend que la grille s'ouvre. Je le vois se pencher au dessus de moi. Il essuie une de mes larmes, puis il me détache. Étonnée, je le fixe mais il m'ignore. Il m'aide à me relever, me prend la main et me fait sortir de la cellule. J'arrive pas à le croire. Alors que je touchais le fond, il vient me libérer. « Mais c'est quoi ce bordel? » Après plusieurs minutes de marches silencieuse, on sort enfin du long couloirs. En passant j'ai pu apercevoir les autres prisonniers. Rien d'exceptionnel. Heureusement, je suis la seule humaine à avoir vécue ça. Toujours ma main dans la sienne, on monte les escaliers biscornus. On arrive dans un vaste hall. La décoration est particulières. Le sol est en carrelage mais le carrelage est en forme de losange. Ils sont de plusieurs couleurs. La plupart sont noirs mais certain sont rouge ou or. Je suis fasciné par cette vaste pièce. Il ne s'arrête pas alors je n'ai pas le temps de m'extasié d'avantage. On parcours le couloir et il m'emmène au fond de celui-ci. Il ouvre la porte et me fait entrer dans une grande pièce. C'est une chambre. Au centre il y a un grand lit et à gauche une bibliothèque. A droite il y a une porte ou j'imagine y trouver une salle de bain. Il me fait m'assoir sur le bord du lit et s'assit à mes côté. On reste silencieux encore quelques temps. Je finis par le briser:

-Merci...

Il me sourit. « Il me sourit! Ça fait un point de plus pour moi. On avance! »

-Du coup... Je peux te poser quelques questions?, demandais-je.

Il ne me répond pas. Je soupire bruyamment. Il se lève et se met fasse à moi. Il lève les bras et cris:

-Je suis le Monarque Démoniaque! Mais tu peux m'appeler: Seigneur Ghirahim!, il accompagna ses paroles par des gestes théâtrales complètements ridicule et il finit incliné légèrement devant moi.

Devant son air très sérieux, j'explose de rire. Offusqué, il me dit:

-Qu'est-ce qui te fait rire comme ça?

Alors je limite:

-Monarque démoniaaaaaaque~!!!

Il me regarde bizarrement tandis que moi, je me plis en deux. C'est la pression qui redescend, je vais encore faire une crise de rire. Et ça ne loupe pas! Je finis affalée par terre en pleurant et en me tordant le bide.
Ghirahim, puisque que c'est ainsi qu'il s'appel, me sourit, un peu gêné. Je crois qu'il ne sait pas trop comment réagir.

Skyward Sword: Libération.(Ghirahim&Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant