Chapitre 15 : Charlie

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Madrid - 27 Juin 2020 - 10h26

Nous avions profiter à fond de ce petit séjour en compagnie de ces garçons, tout à fait, finalement, adorable. Ils avaient réussit à nous attendrirent si facilement.

Nous étions actuellement à la gare prêtes à monter dans le train qui nous mènera à Almeria. Le trajet allait durer un peu plus de sept heures. Cela me fit appréhender l'ennuie de Bethany car elle était bien plus excitée par notre destination qu'il y avait une semaine plus tôt.

Je la regardais, tendrement alors qu'elle avait les larmes aux yeux. Paul s'abaissa à sa hauteur et lui tendit un morceau de papier.

- Je t'ai écrit mon numéro de téléphone. Tu peux m'appeler quand tu veux, petite princesse.

Elle hocha la tête. Beth s'était vraiment attaché à ces garçons mais cela restait Paul son chouchou.

- Ne soit pas triste, ma puce. Je te promets qu'on restera en contact. On s'appellera, promis.

- D'accord, dit-elle d'une petite voix triste.

- Tu peux faire quelque chose pour moi ?

Elle hocha de nouveau la tête en reniflant bruyamment.

- Tu peux profiter d'Almeria pour deux? Un peu pour toi et un peu pour moi ?

Il réussit à lui arracher un sourire.

- Oui. Je vais le faire.

- Merci beaucoup, ma puce.

Il lui déposa un baiser sur la joue et se releva pour fixer son attention sur moi.

- Faites bien attention à vous.

- Ne t'en fait pas.

Il s'approcha de moi.

- Je suis content d'être tombé sur vous. Vous avez rajouté un petit plus à mes vacances.

- Toi aussi, Paul. C'était super de te rencontrer, souriais-je doucement.

- On pourrait se revoir si je viens en vacances aux États-unis ?

- Bien sûr. Mon appartement est loin d'être luxueux mais tu peux considérer que tu as un pied-à-terre en Caroline du nord, lui proposais-je.

Il dévia son regard sur Beth puis revint vers moi et déposa un rapide baiser sur mes lèvres. Je ne reculais pas. J'en avais envie aussi mais ne me l'autorisait pas.

- Excuse-moi, s'empressa-t-il de dire.

- Ne t'excuse pas. Je te promets qu'en d'autre circonstances, ça aurait pu le faire, Paul. Tu es quelqu'un de bien mais je n'ai pas le temps pour ce qui découlerait d'une relation avec toi. Je suis désolée.

Il posa une main sur ma joue, déposa un baiser sur mon front puis se retourna pour partir sans un regard en arrière. C'était mieux comme cela.

J'attrapais la main de Bethany et la fit monter dans le train avec nos bagages, direction Almeria, le rêve de ma fille.

Mes craintes étaient vaines. Bethany et moi avions été très calmes, tout le long du chemin. Partagées entre nos souvenirs heureux de Madrid et le pincement au cœur de ce que nous avions laissé derrière nous.

Arrivées à l'hôtel, nous avions retrouvé un peu de joie de vivre. Bethany n'avait pas décollé le nez de la fenêtre du taxi. Elle était aux anges. J'avais prévu de l'emmener au restaurant, le soir même, pour fêter notre arrivée sur la ville flottante, comme l'appelait Beth.

Je l'envoie prendre une douche et sortit des valises, sa plus belle tenue. Une robe blanche a volant qui tournait en même temps qu'elle. Elle l'adorait.

Autour d'une table ou deux bougies donnaient un calme intimiste, nous mangions des spécialités de la région avec délice. Aucune de nos deux prononcer un mot, trop occuper à apaiser nos estomacs. Le chef devait être félicité tant mes papilles gustatives étaient en émois. Ses tapas sont une pure merveille.

Le serveur s'approcha de nous pour nous apporter nos desserts, des Torrijas.

- Vous pourriez donner mes compliments au chef pour cet excellent repas, s'il vous plaît. Nous nous sommes régalé.

- Bien sûr, mademoiselle.

Je scrutais ce qui était des pains perdus au miel et salivais. Je remontais mon regard sur Beth.

- Prête à goûter à ce qui semblait être une nouvelle merveille gustative, ma chérie, souriais-je heureuse de voir les yeux de ma fille brillait de bonheur.

- Plus que prête, souriait-elle en retour en enfournant un morceau dans sa bouche ; mm, ch'est trop bon.

Je ne perdis pas plus de temps et goûtais à mon tour. Mes yeux roulèrent dans leur orbite, tant c'était bon. C'était la première fois, pour l'une comme pour l'autre sue nous goûtions du miel et je tombais amoureuse de ce dessert délicieusement orgasmique pour les papilles gustatives.

À la fin du repas, c'était le chez, lui-même, qui vint nous apporter l'addition.

- Hola, senoritas, je tenais à vous remercier, en personne, pour vos compliments au sujet de ma cuisine.

- Je peux vous assurer que c'était amplement mériter, monsieur, le félicitais-je en prenant l'addition.

Je tendis ma carte au serveur qui se trouvait derrière le chef.

- Eh bien, je vous souhaite une bonne soirée et un bon séjour en pays Andalous, jolies demoiselles, nous salua-t-il en se courbant légèrement et retournant en cuisine.

Le serveur revint avec ma carte et le ticket en nous souriant grandement.

- Passez une bonne fin de soirée, mesdemoiselles.

- Merci, à vous aussi.

Nous nous levions dans l'intention de partir et retourner à l'hôtel pour une bonne nuit de sommeil quand je vis une note au dos de mon ticket. Un numéro. Je cherchais du regard le serveur et lorsque je le repérais, il avait les yeux fixaient sur moi. Il m'offrit un petit sourire accompagné d'un clin d'œil.

Je secouais la tête, amusée par le pouvoir de séduction des Espagnols et partis, plus ravie que jamais de ces vacances, espérer par ma fille. Elle avait raison. Moi aussi, j'étais en train de tomber amoureuse de ce pays ou la douceur de vivre était magique.

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