Chapitre 4 : Nako et Cherry

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Ce matin, comme à peu près tous les matins -je pense que vous avez l'habitude que je commence les chapitres comme ça maintenant- ce sont une nouvelle fois les notes au piano du début de New World Order qui me tirent brusquement de mon paisible sommeil.

Oh non... pitié... pas maintenant... encore 5 petites minutes...

Mais mon réveil ne l'entend pas de cette oreille et continue de chanter New World Order comme pour me crier « Si ! Maintenant !! »...

Je soupire... pourquoi les nuits doivent être aussi courtes ? Et pourquoi les fabricants de matelas et de couettes les font si doux ? Ils se rendent compte que fabriquer des choses aussi douces enlèvent tout envie de se lever le matin ?

Oui, oui... c'est bon, j'ai compris... tais-toi un peu s'il te plaît...

Je baille tout en renfonçant ma tête dans mon oreiller... encore 5 minutes...

« Kokichi... Kokichi ! Réveille-toi, mon chéri ! Tu vas être en retard ! »

« Hum... encore cinq minutes... »

« Ça en fait déjà 10 que tu aurais dû te lever ! »

« QUOI ?!? »

L'info de ma mère me remit immédiatement les idées en place. Étrangement, toute ma fatigue a disparu à cet instant précis.

« Non !! En plus, je commence avec cette bique !! Si je suis encore en retard, elle va me tuer !! »

« Raison de plus pour te dépêcher alors, je me charge de ton sac et de ton déjeuner, ne traîne pas ! »

« Ou-oui !! »

Attends... hein ? En me levant, mon pied a marché dans quelque chose d'anormal... un liquide...

Je baisse les yeux : c'est quoi ce truc gluant par terre, près de mon lit ?  C'est dans des tons blancs et jaunes... ça a l'air dégoûtant... c'est de la morve ?

« Kokichi, qu'est-ce que tu fabriques ? Tu dois y aller ! »

« Ah ! Ou-oui, p-pardon !»

Tout en criant et en remerciant intérieurement ma mère pour son aide, je me suis précipité dans la salle de bain pour faire ma toilette rapidement et me changer. J'adore commencer la journée avec une course et un sprint...

En 4 minutes chrono, je suis prêt fringant, mon sac rempli des affaires dont j'ai besoin pour la journée, et en train de descendre les escaliers tout en boutonnant d'une seule main ma veste.

« Tu es encore en retard, Kokichi ? Pourquoi es-tu si pressé ? »

« D-désolé, papa ! J-J'ai eu du mal à m-me lever ! J-J'étais épuisé ! »

« Juste qu'on soit clairs : après notre discussion d'hier, je veux bien reconnaître que certaines choses qu'on te reprochait n'étaient pas de ton fait donc j'accepte de m'occuper de ces garçons mais ça ne veut pas dire que tu peux mal travailler à l'école ou arriver toujours en retard. Sinon, je n'ai plus d'excuse. »

« B-b-bien sûr, papa ! J-Je suis d-désolé ! J-Je ferai p-plus attention ! »

C'est le moins que je puisse faire après tout. Papa a promis d'appeler le directeur pour s'occuper de Momota et Gokuhara. Le minimum que je puisse faire pour le remercier est de bien travailler à l'école et de ne plus lui attirer de problèmes.

Si ces deux brutes ne m'attirent plus de soucis, ça devrait déjà être beaucoup plus facile...

J'ai jeté un coup d'œil à l'heure juste pour me rendre compte que les secondes défilaient plus vite que d'habitude et que si je voulais avoir une chance d'arriver dans les temps, il fallait que je parte.

Mon Démon GardienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant