Le mystère de Poudlard

Chapitre 1: Une étrange situation

Allongée dans l'herbe à contempler les étoiles je n'entendis pas tout de suite mon père m'appeler de la cuisine. Les étoiles brillaient étrangement ce soir-là. C'était un si beau spectacle à observer. Nous étions le 19 août et il me semblait avoir entendu aux informations que les pluies d'étoiles filantes étaient prévues pour cette semaine. J'avais hâte de voir ça !

 « Louise ! Tu veux bien venir s'il te plaît j'ai à te parler. » hurla mon père. 

Perdue dans mes pensées je fis un bond et me redressais en scrutant l'obscurité. Pendant un moment il m'avait semblé que les buissons bougeaient. Après quelques instants à écouter attentivement le moindre bruit je m'apprêtais à faire demi-tour lorsque j'entendis une sorte de gémissement. J'allais jeter un œil derrière lorsque la grosse voix de mon père me fit sursauter une nouvelle fois. Cette fois je filais vers la cuisine où mon père, une main sur la hanche, me lançait un regard noir. En voyant son expression je baissais la tête et m'excusais.

« Mais enfin Louise, cela fait bien cinq minutes que je t'appelle qu'est-ce qu'il t'arrive ? Demanda-t-il de sa voix tonitruante. 

J'allais répliquer lorsque mon petit frère fit irruption dans la pièce, un crapeau à la main. Je fis une grimace de dégoût et allais quitter la cuisine lorsque mon père se racla la gorge et prononça exactement 6 mots qui me laissèrent sans voix :

«Louise, ton frère est un sorcier...»

En accompagnant le geste à la parole il montra une vieille lettre jaune avec un sceau rouge, entouré de la lettre P.

J'aurais eu envie de le féliciter mais aucun son ne sortit de ma gorge. Mon petit frère sautillait partout dans la pièce d'un air joyeux. En voyant mon visage vide d'expression mon frère s'approcha de moi l'air désormais étonné. La lettre toujours à la main, il me fixait d'un air inquiet. Lorsque je réussis enfin à prononcer un mot je lâchais : « félicitations Hugo, tu penses être à Gryffondor comme moi ?

« Je l'espère en tout cas ! Tu as vu mon crapaud ? Papa me l'a offert pour mon admission à Poudlard. » s'écria mon frère.

Poudlard n'était en rien une école comme les autres, il s'agissait d'une école de sorcellerie et de magie. Chaque sorcier recevait sa lettre d'admission à l'âge de 11 ans et s'engageait à passer sept années d'études là-bas. Mon frère allait donc entamer sa première année, quant à moi, la sixième et avant dernière. Mais à Poudlard on n'étudiait pas le français, les mathématiques ou encore l'histoire/géographie. On apprenait plutôt à lancer des sorts, on étudiait l'histoire de la magie, on préparait des potions et on dormait dans des lits à baldaquin en compagnie de nos amis. On avait droit à un banquet à chaque début d'année et aux occasions comme Noël. On pouvait visiter Pré au Lard (un village de sorciers) à partir de la troisième année. Poudlard était un collège hors du commun et sans aucun doute le meilleur du pays. Il existait 4 maisons, et chaque élève était dispersé dans l'une d'entre elle grâce au Choixpeau magique. Il s'agissait d'un vieux chapeau avec des yeux et une bouche qui, une fois posé sur notre tête, choisissait quelle maison nous correspondait le mieux. Il y avait Serpentard (les ambitieux et les malins) Poufsouffle (les sincères et les tolérants) les Serdaigle (les sages et les rusés) et les Gryffondor (les hardis et les courageux). J'étais moi-même à Gryffondor.

Mon père s'approcha de nous et expliqua : « Louise, nous ignorions que ton frère était un sorcier, étant moi-même un moldu je suis le premier surpris. Tout comme la fois où j'ai su que tu étais une sorcière. »

Les moldus étaient les personnes sans pouvoirs magiques, les non-sorciers pour faire simple. Mon père s'était marié à une moldue il y a 20 ans, mais notre mère était décédée deux ans après la naissance d'Hugo. Il existait de nombreuses familles de sorciers différentes. Pour commencer les sangs dit impurs c'est-à-dire nous, car aucun de nos parents n'était sorcier. Ensuite il y avait les sangs-mêlés, c'est-à-dire les sorciers ayant un parent moldu et un parent sorcier. Pour terminer il y existait les sangs dit purs. Les sorciers ayant deux parents sorciers.