Coucou mes namours! Oui, un loooonnng chapitre pour la première fois! Pour la simple et bonne raison que j'ai eu beaucoup plus d'inspiration que prévu! :p Les événements n'étaient pas supposés durer aussi longtemps! xD Donc, réjouissez-vous, je suis très fière de ce chapitre! Le vocabulaire y est également très riche et je me suis donnée à mon 300%! ;)
Bonne lecture! Xox
Chapitre 13
-Hum, hum... D'accord, intervint Clara après un petit moment, toujours l'engin téléphonique à son oreille. Ouais, ça va!
Mon amie continuait de parler à Harry avec ce sourire au visage qui me rendait heureux d'être en sa présence. Elle souriait si majestueusement qu'on aurait juré qu'elle parlait à son idole, et j'exagère à peine. Harry était son meilleur ami et il était important pour elle, ça crevait les yeux. En tout cas, beaucoup plus que moi, c'était évident. Ils se connaissaient depuis des années, tandis que moi, je la côtoyais depuis deux semaines seulement. Je voyais bien que la présence de ce garçon dans la vie de mon amie était nécessaire à son bonheur. Et je ne parle pas d'un faux bonheur, plutôt d'un immense, parfait et immense bonheur. Un côté de moi était choyé, mais l'autre, un peu perturbé. Étais-je jaloux de la relation que Clara entretenait avec Harry? Pas du tout! J'étais loin d'être jaloux... Je me tuais juste mentalement à savoir: lorsque je partirai pour de bon, est-ce que Clara sera triste? Est-ce qu'elle m'aimait au point de ne plus vivre correctement après mon départ? Toujours les même questions insignifiantes... Exactement les mêmes que je me posais lorsque j'avais appris mon ''décès''. Exactement les mêmes qui me hantaient jours et nuits comme un vulgaire fantôme qui refuse de vous quitter et qui vous chuchote ces mots à l'oreille, vous donnant des frissons dans le dos. Les racines de mon ancienne vie étaient profondément encrées dans mon cœur, de sorte à ce qu'à chaque signe de sa présence encore constatée dans ce monde, celui-ci se remettait un peu plus à battre à l'intérieur de moi. Du moins, c'était mon impression. Oui, c'était exactement les mêmes questions que je me posais constamment, avec acharnement, sans aucune pause administrée à mon pauvre cerveau (si j'en possédais encore un). Je décidai de me lever de mon tabouret après avoir imiter une parfaite expiration d'un gars impatient (ce qui me fit sentir atrocement coupable) et de me promener dans le restaurant dans l'espoir de le visiter dans tous ses petits recoins pas encore découverts par mes propres yeux. Malgré les deux semaines passées à venir à cet endroit presque chaque jour, je sentais que quelque chose me filait sous le nez. Que quelque chose me fuyait inconsciemment. Comme s'il y avait une sorte de trésor dont on ne pouvait pas calculer sa valeur caché dans ce bâtiment. Peut-être étais-ce mon instinct d'ange...? Non, c'était tout simplement mon instinct tout court.
Des clients tous aussi différents les uns que les autres mangeaient, assis à une table, quelques uns en parlant, d'autres non. Un homme à la forte carrure, à la fine moustache de quelques jours, voir quelques semaines et à la petite casquette carottée buvait son café sans dire un mot aux gens autour de lui, tranquille en lisant son journal. Pour un lundi matin, il ne semblait pas trop pressé, ce qui me laissait présumer qu'il était à la retraite. La retraite...un mot que je voulais bien connaître un jour. Moi aussi, je voulais vieillir. Ça pouvait sembler bizarre à dire de cette façon, mais c'était la vérité. La plupart des gens que j'avais rencontré se disaient nostalgique de vieillir et d'avoir des rides, mais en fait, ils ne se rendaient pas compte de la chance qu'ils avaient d'être en vie et d'avoir parcouru tout ce chemin. Parce que oui, pour arriver à un certain âge, il faut avoir vécu chacune des années avec la pensée de profiter de chaque minute: une phrase qui semble peut-être trop philosophique, mais qui démontre la triste vérité. « Profiter de chaque instant, car l'avenir est incertain. », disait ma mère. Ouais, je pouvais dire qu'en matière d'incertitude, j'en étais l'expert! Qui aurait pu prévoir ce qui m'arrivait présentement? Personne. Absolument personne ne pouvait prévoir.
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La Nostalgie de l'Ange // N.H.
Fanfic"La différente entre l'école et la vie, c'est qu'à l'école, on t'enseigne une leçon pour te donner un test. Et dans la vie, on te donne un test pour ensuite t'enseigner une leçon." Je le confirme. En l'espace de deux micros secondes, j'avais réussi...