S.C.I Mystery (version française)

Meurtre magique 50: Malédiction

Zhao Zhen dit : "Je me souviens de qui tu es..." et Bai Chi cria "Menteur !"

Zhan Zhao demanda à Bai Chi : "Vous vous connaissiez déjà ?"

Zhao Zhen sourit un peu maladroitement, et Bai Chi baissa la tête de manière inconfortable, apparemment en colère.

Après un long silence, Zhao Zhen adoucit soudainnement sa voix et demanda à Bai Chi : "Tu... tu ne bégaies pas ?"

En entendant cela, Bai Chi tourna la tête pour fixer Zhao Zhen avec férocité. Il y avait une légère brume dans ses yeux. Se retournant, il attrapa Zhan Zhao et dit : "Je veux rentrer."

"Non, non !" Zhao Zhen tendit rapidement la main et le tira vers l'arrière, "Assieds-toi ici un moment avant de partir. Je ne t'ai pas vu depuis longtemps..."

Bai Chi lui libéra vigoureusement sa main : "Tu n'as pas le droit de me toucher !"

"Ne pas toucher, ne pas toucher..." Zhao Zhen retira rapidement sa main et sourit.

Il y avait une pensée qui traversait les esprits de toutes les personnes présentes. Zhao Zhen aurait-il pu faire quelque chose d'offensant à Bai Chi ? Sinon, pourquoi le petit gars serait-il si énervé ?

Bai Yutang leva les sourcils, signifiant "Tu vois ? Les lapins mordent quand ils sont anxieux~~"

Zhan Zhao lui jetta un coup d'oeil en retour : "Tu ne penses pas que c'est déjà assez compliqué comme ça ?" - Il l'averti : "Ne cause pas encore plus d'ennuis !"

La vieux majordome cria soudainnement  "Ah !" puis Il regarda Zhao Zhen et Bai Chi et rit.

Bao Zheng lui demanda : "Pourquoi, ils ont une histoire ?"

Zhan Zhao et Bai Yutang regardèrent immédiatement Bao Zheng avec admiration, et pensèrent, "Il mérite vraiment d'être le patron... Nous y pensions en secret et lui il en parle si naturellement... Une telle admiration..."

Le majordome conduit tout le monde au salon et servi le thé avant de parler. Cette année-là, il y a bien eu une petite histoire.

En général, les enfants qui sont différents n'ont pas une enfance heureuse... Parce qu'ils sont différents, ils n'ont pas d'amis.

C'est par exemple pour cela que Zhan Zhao et Bai Yutang se sont associés entre eux. Il était difficile pour les autres de s'adapter à eux, de l'enfance jusqu'à l'âge adulte.

Bai Yutang savait qu'à l'âge de dix ans, Zhan Zhao maîtrisait trois langues et qu'il pouvait lire de vieux livres très épais et lourds. Zhan Zhao savait qu'à l'âge de dix ans, Bai Yutang pouvait casser douze briques avec un pied nu et pouvait soulever un oncle plusieurs fois plus grand que lui au poste de police. En d'autres termes, s'il n'y avait pas eu de Zhan Zhao à côté de Bai Yutang et pas de Bai Yutang à côté de Zhan Zhao, alors leur enfance aurait été solitaire. Il leur aurait été difficile de trouver d'autres amis.

Cependant, dans ce monde, tous les enfants doués n'ont pas la chance d'avoir un ami d'enfance talentueux. Par exemple, Bai Chi, et pour un autre exemple, Zhao Zhen.

La mère de Zhao Zhen était française, il est donc né en France. À l'âge de presque dix ans, il est retourné en Chine avec son père. Lorsqu'il est rentré en Chine, Zhao Zhen ne parlait pas encore le chinois, donc... il n'avait pas d'amis. Afin de soulager l'ennui de son jeune fils, le père de Zhao Zhen lui donna le petit lion blanc appelé "Lisbonne". Depuis lors, Lisbonne était devenu le seul ami de Zhao Zhen.

L'enfance de Bai Chi avait été encore plus malheureuse, car il était un érudit (1) né dans une riche famille d'officiers. En d'autre mots, un lapin blanc né dans une famille de lions.