- Où tu vas comme ça, jeune fille ?
Je regarde mon père, alors que je commence à monter dans ma chambre.
- Faire mes devoirs.
- Tu restes ici !, intervient ma mère.
- Je croyais que dés que je rentrais, je devais faire le robot ?Mon père fronce les sourcils, très énervé.
- Parle autrement à ta mère, et descends, maintenant !
Je le fais en lâchant un gros soupir, et les regarde. Nous restons tous les trois silencieux et je baisse les yeux par terre, m'avouant déjà vaincue.
- Je sais pas quoi dire..., soufflai-je doucement.
- Pourquoi tu as aidé cette personne ?
- Elle me l'a demandé, c'est tout.
- Mais regarde où ça t'a mené : chez le bureau de la directrice ! Imagine si c'était ton vrai paquet, la honte incommensurable que ton père et moi nous nous serions pris !Je regarde ma mère, vexée et blessée. « Honte incommensurable » ? C'est ainsi qu'elle me voit, comme une honte ? Alors que je suis leur fille unique, je suis une honte ?
- T'as honte de moi, t'es entrain de dire ?
- Cassie, ta mère ne-
- De toute façon, depuis que tu sors avec John, tout ce que je fais, ce que je dis ou quand je fais rien, tu as honte !, je m'écris tout à coup, serrant les poings., Faut que je fasse quoi pour que tu me fiches la paix une bonne fois pour toute ? Que je me tire de cette baraque ?! De toute manière j'ai même pas envie de rester ici avec toi, t'es juste insupportable comme m-Maman s'avance vers moi et m'assène une gifle. Je me tiens la joue et la regarde, les yeux luisant. Elle comprend ce qu'elle vient de faire, et ses yeux deviennent désolés ; c'est la première fois que maman lève la main sur moi. Pas pour une correction, mais me gifler comme ça, parce que je dis juste ce que je pense de cette situation. Comme elle m'a toujours appris à faire lorsqu'il y a une tension dans l'air : dire ce qu'on pense. Cette gifle me prouve qu'elle ne veut pas reconnaître la vérité.
- Ma chérie, commence-t-elle, je...
- M'adresse plus la parole., je dis en reculant un peu, la voix cassée., Je veux plus jamais te revoir..Mes larmes coulent alors que je monte dans ma chambre et que je claque la porte derrière.
J'entends toquer alors que je regarde mon plafond, venant à peine de me réveiller, après avoir pleuré toute la nuit, comme je le fais depuis un bon moment déjà. Le week end s'annonce très long alors que la poignet s'abaisse, mais que la porte ne s'ouvre pas. J'avais fermé de l'intérieur car je savais pertinemment que maman voudrait qu'on parle, mais comme je lui ai dis : je ne veux plus jamais la revoir.- Cassie... ma puce...
- ...Je me tourne vers ma fenêtre où le peu de lumière jaillit dans ma chambre. J'attrape mes écouteurs, les mets sur mes oreilles et enclenche la musique, mais ça n'empêche en rien le fait que j'entende ce que maman me dit.
- Ma puce, s'il te plait. Je m'en veux tellement pour ce que je t'ai fais. J'aimerais qu'on arrange ça.
Tait-toi, juste tait-toi., pensai-je fortement dans ma tête en fermant les yeux pour essayer de me rendormir.
Mon téléphone vibre. En regardant rapidement, je vois que c'est Armin : « Hé ! Petite sortie cinéma aujourd'hui ? ;) »
J'esquisse un petit sourire en m'asseyant sur mon lit, et réponds rapidement. « Je me dépêche de m'habiller, on ira manger avant ! ^^ »J'avais raconté ce qui s'était passé à Armin, et il s'était énormément inquiété. Passer la journée avec lui va me faire un bien fou. Être avec lui, c'est un bol d'air incommensurable.
Je l'aime tellement.
Lorsque j'ouvre la porte, maman n'est plus là. Je me hâte donc à me doucher, et me maquiller rapidement. Je descends rapidement les escaliers et alors que j'allais sortir, maman se lève de la chaise.
VOUS LISEZ
MON GEEK AUX CHEVEUX ÉBÈNE - L'INTÉGRALE
FanfictionCassandre, adolescente de 15 ans, débarque au lycée de Sweet Amoris dans la ville de Sweet City après le déménagement de ses parents de son ancienne ville. Dépassée par les événements et pensant ne rien vouloir savoir avec cette ville, la jeune fill...