MON GEEK AUX CHEVEUX ÉBÈNE - L'INTÉGRALE

Chapitre 103

- Mamaaan !, m'écriai-je en descendant les escaliers., T'en penses quoi, de cette tenue ?

Je tourne sur moi même en espérant sincèrement que cette fois-ci, maman me dira « cette tenue est parfaite ! ». Elle me regarde, avant d'hésiter un moment.

- ... Trop noir...
- T'as dis exactement la même chose pour les cinq autres dernières tenues !, m'exclamai-je en regardant l'heure., Armin vient me chercher dans pas longtemps et je suis toujours pas maquillée, j'ai même pas lissé mes cheveux, je vais être horrible !
- Mais non ma puce. Ne dis pas ça.

Je suis complètement stressée, j'ai l'impression que je jouer ma vie à cette soirée. Après tout, c'est la première fois depuis notre séparation qu'Armin m'invite à sortir, et je compte bien me déclarer ! Alors pour événement exceptionnel, tenue exceptionnelle, mais rien n'a l'air de ne plaire ni à ma mère, ni à moi. Je ne peux pas demander conseil à Ambre, Alexy ou à Rosalya, puisque ces trois-là sont trop occupés à faire autre chose. Je suis donc seule avec ma mère, à essayer de me trouver une tenue qui fera son charme. Maman réfléchit longuement avant de me regarder.

- La robe pourpre, celle que tu portais le Noël dernier. Elle serait parfaite.
- MAIS T'AS RAISON !!, m'écriai-je en embrassant sa joue., T'es la meilleure !!

Je cours en montant les escaliers et manque de me casser la gueule au premier étage sous le rire de maman, et je vais chercher ma robe. Je me change et la porte : elle m'arrive jusqu'au genoux, les manches sont longues et recouvrent mes bras. Je redescends et là, maman accepte ma tenue. Je me dépêche de me préparer, Armin va débarquer d'une minute à l'autre et je veux vraiment être parfaite. Papa rentre au même moment. En finissant de me préparer, je descends montrer ma tenue à mes parents. Maman ne fait que de me complimenter. Je regarde papa, et me met devant lui.

- Alors ? T'en penses quoi ?
- Tu es sublime, ma chérie., me sourit papa en déposant un baiser sur ma tête.

La sonnerie retentit et je sens mon cœur battre plus rapidement. Maman va ouvrir à Armin qui monte à la vitesse de la lumière. Je me dépêche de préparer mon sac : téléphone, portefeuille, trousseau de clé... chargeur au cas où... Tout y est ! Je mets mes bottines quand j'entends la voix du brun retentir :

- Lucia ! T'es rayonnante !
- Haha, merci mon petit Armin. Toi aussi, tu respires la joie de vivre !
- Bonsoir Armin.
- Bonsoir Philippe !, on peut lire sur son visage la joie de vivre en cet instant, ce qui est plutôt mignon.

Armin serre la main de mon père en souriant, et attrapant ma veste, j'arrive près de lui. Nous nous regardons un moment, un peu gênés. Armin est passé chez le coiffeur, et s'est plutôt bien habillé pour l'occasion ; et qu'est-ce qu'il sent bon... Enfin il sent toujours bon mais là, je peux sentir son odeur infiltrer toute la maison. Nous nous faisons simplement la bise face à mes parents qui nous scrutent sans aucun scrupules, impatients de nous voir partir. Ils ont prévu de partir au restaurant. Je finis de me préparer et, attrapant mon sac, je salut mes parents.

- Ne rentrez pas trop tard ! Et ne prenez pas d'alcool ni-
- On a compris papa !, m'exclamai-je tandis que je commence à fermer la porte., Passez une bonne soirée, je vous aime !
- Pas de bê-

Je ferme rapidement la porte et je regarde Armin, qui pouffe de rire. Je lui tire la langue avant de lui prendre la main.

- Vite, vite, vite avant que mon père ne nous fasse une longue tirade sur les dangers de l'adolescence !
- Ça te ferait du bien un petit cours sur ça, hein princesse ?
- Chuuut !

Nous éclatons de rire en sortant de mon appartement, et nous partons rapidement en ville. Heureusement, les bus passent encore à cette heure là et on a eu la chance d'en prendre un au dernier moment. Il y a beaucoup d'adolescents qui se rendent également en ville, et en sortant, Armin me tient la main pour éviter que nous nous perdions. On décide d'aller manger au MacDo avant de partir faire un tour. En mangeant, nous parlons d'aller à la fête foraine car il y a plein d'attractions, mais une autre fois car ce soir ça doit être bondé. Nous rions beaucoup et nous profitons de cet instant rien que tout les deux pour parler de tout et de rien.