MON GEEK AUX CHEVEUX ÉBÈNE - L'INTÉGRALE

Chapitre 100

La semaine est passée tellement vite que je n'ai pas eu le temps de dire « Ouf » que nous sommes déjà Vendredi après midi. Les cours se font vraiment languir alors que tout le monde attend le début des vacances, moi la première. Pour la énième fois, Monsieur Faraize nous expliquer la Seconde Guerre mondiale mais comme on l'avait déjà vue encore et encore, sachant que c'est son chapitre préféré, c'était assez redondant. Je jette un coup d'œil vers Armin, qui est entrain de dormir à côté de moi. Il s'était mis à notre place habituelle, ce qui avait surpris un peu tout le monde, mais moi j'étais vraiment contente. Je peux le voir dormir paisiblement, ses cheveux cachant ses longs cils noirs et ses bras entourant son visage encore un peu enfantin, mais plus si jeune que ça. Je replace une mèche de ses cheveux doucement derrière son oreille, avant de lui faire des papouilles, ce qui n'a pas l'air de le déplaire. Je ne sais toujours pas s'il va à la soirée ce soir, il m'a dit qu'ils seront peut être en retard avec Evan, mais en tout cas j'étais contente car ça voulait dire qu'il venait sûrement.
Durant cette semaine, Armin et moi étions redevenu très proche, et ce n'était pas pour nous déplaire, ni même à ma mère, qui a plutôt était contente de revoir Armin à la maison. On devait finir un devoir ensemble et même si on était dans le salon, nous revoir ensemble lui avait fait plaisir. Durant un très long moment, maman ne pouvait plus supporter personne et maintenant que ça va mieux, j'étais contente. Ma relation avec elle c'était vraiment améliorée et j'avais retrouvée ma petite maman adorée, ce qui me faisait plaisir. Avec papa, c'était encore tendu mais ça allait tout de même, et j'avoue qu'il préfère me voir traîner avec Armin qu'avec Viktor.
La sonnerie retentit et Armin ouvre difficilement les yeux.

- Bordel..., grommelle-t-il.
- Haha, réveille toi Blanche Neige, c'est les vacances.
- C'est vrai ?!

Armin se lève dans un gros sursaut, tout content.

- Enfin les vacances !!!, s'exclame-t-il en se dépêchant de ranger ses affaires.

Je ris doucement en rangeant les miennes, et tandis que je mets mes affaires d'hiver, Armin attrape ma main.

- Dépêche toi Cassie, je veux absolument sortir de cet endroit !!
- J'arriiive !

Armin prends mon sac, et nous sortons tous les deux en souhaitant bonnes vacances à monsieur Faraize. Dans la cours, nous ne nous lâchons pas la main quand, tout à coup, je percute une jeune fille : la seconde de la dernière fois. Je me tourne vers elle, et m'excuse en ramassant son sac.

- Oh, merci..., dit-elle doucement en me regardant.

Malgré que j'ai encore mon style rock, je m'étais beaucoup apaisée et ça se voyait. Je souris à la seconde.

- De rien. Au faites, je suis désolée pour la dernière fois, je n'ai pas été sympathique avec toi.
- C'est rien !, sourit-elle., Passez de bonnes vacances à tous les deux.
- Toi aussi !, sourit Armin tandis que la seconde va rejoindre son petit groupe qu'il attend.

Je me tourne vers le brun, qui me regarde, très content. Lorsque nous sortons du lycée, je vois qu'Ambre parle avec Evan. Nous avançons vers ces deux là, qui ont l'air de se draguer un peu. Quand Evan nous voit, il nous sourit, et en se retournant, Ambre fait de même.

- Bon, je te laisse alors..., dit doucement Evan., On se voit ce soir de toute manière ?
- Oui ! Au revoir Evan...

Ambre me rejoint, et Armin la regarde.

- Ça dragouille bien avec mon frère.
- Oh, chut toi.

Je rigole tandis que je regarde Armin.

- À ce soir ?, je demande.
- Yep. Je t'enverrais un message quand on arrivera.

Armin me lâche la main et va rejoindre son frère, tandis qu'avec Ambre nous allons nous changer chez moi. Après m'être préparée, nous attendons que Viktor vienne nous chercher et, tandis qu'Ambre se prépare encore en haut, je décide de parler un peu avec mes parents. Je sais que je n'ai pas beaucoup de temps, mais j'aimerai au moins m'excuser. Alors, tandis qu'après que nous ayons mangé, maman et papa font la vaisselles, je rentre dans la cuisine. Mes parents me regardent et mon père me sourit.