Chapitre 113

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Je regarde une dernière fois si tout est bon dans ma valise, tandis que maman m'appelle pour la centième fois. On doit aller chercher Armin chez lui, mais j'ai l'impression que quelque chose manque. J'ai tout ; mes vêtements, mon chargeur de téléphone, des cadeaux pour mes grands parents, mon maquillage, une trousse où j'ai mis mes gels douches, ainsi que des serviettes hygiéniques, mes pilules et des boîtes de préservatifs car on est jamais trop prudent. Non, j'ai tout. Même des couches pour Milan et des affaires en plus !
Je ferme ma valise, et descends enfin. Maman et papa sont déja prêts, et ma mère me donne Milan, alors qu'elle cours partout dans la maison. Ça les stresse énormément, mes parents, de voir mes grands parents, alors que moi non. Enfin, si, mais si je leur montre, ils vont annuler, et ça il en est hors de question.

- On peut y aller ?, je demande.
- Oui, oui ! Allons y, Armin doit nous attendre !

Mes parents commencent à s'en aller, mais je me racle la gorge.

- Vous oubliez pas quelque chose ?

Mes deux parents se retournent, et en voyant mon frère gigoter dans mes bras, tout heureux de partir pour une nouvelle aventure, maman remarque qu'il manque le sac de Milan qu'elle avait préparé depuis trois heures hier soir.

- Oh non !, s'exclame-t-elle en allant le chercher dans la chambre de mon petit frère, tandis que j'attrape ma valise.

Je regarde Milan, emitoufflé dans sa doudoune. Il me fait un de ses plus beau sourire de bébé, et j'embrasse son nez, contente.
Lorsqu'on arrive chez Vitória, qu'elle ne fut pas ma surprise quand j'ai su qu'Armin n'était pas encore prêt. Non, je déconne. Je savais pertinemment qu'il ne l'était pas ; il s'est endormi à trois heures du matin et c'est pas un lève tôt. Vitória nous invite à prendre le café et, Milan sur mes genoux, nous attendons tous impatiemment l'heureux élu, qui descend les escaliers deux marches par deux, sa brosse à dent dans la bouche.

- Maman, ils sont pas encore arri-

Nous nous retenons, mes parents, Vitoria et moi de pouffer de rire en voyant Armin habillé n'importe comment, les cheveux en bataille, remonter son pantalon, son tee-shirt relevé et la tête dans le cul. Il vient de se réveiller.

- Bonjour Armin, sourit mon père de toutes ses dents.
- Euh... Bonjour Philippe, et Lucia, et Cassie... et Milan, mon préféré !

Milan réagit positivement, et Armin s'approche de moi, enlevant sa brosse à dent de sa bouche, pour déposer un baiser sur mes cheveux.

- Désolé du retard, j'ai pas mis mon réveil.
- Oh, j'avais compris., ris-je.
- On a encore le temps, lui dit ma mère., Prend ton temps !

Armin sourit avec gêne, et remonte tandis que je ne le lâche pas du regard. Vraiment, ce gars finira par me tuer.
Il revient dix minutes plus tard, vêtu d'un jean serré noir délavé, une chemise à carreaux clairs, avec un tee-shirt orné d'un pixel mauve en forme de monstre. Il a coiffé ses cheveux et tient dans sa main son bonnet, de l'autre son sac de voyage qu'il pose sur le canapé pour venir se mettre à côté de moi après avoir fait la bise à mes parents.

- Alors, prêt à partir deux semaines en voyage ?, demande mon père.
- Parée ! On va s'éclater. En plus j'ai rapporté mon maillot de bain !

Les grands parents habitent dans un petit village, mais proche de la mer. Avec Armin, comme nous voulions profiter un maximum de ces vacances, on avait fait tout nos devoirs la semaine de cours, et heureusement, les profs ne nous en ont presque pas donné. Désormais libre depuis hier soir, il n'en est pas moins qu'il est 6h30 et qu'on doit arrivé à 12h chez les grands parents. Je sens que y'en a deux qui vont dormir dans la voiture, dont un qui le fait déjà contre moi.
Nous partons donc rapidement, après qu'Armin est câliné sa mère, son père et Alexy dormant encore. Nous voilà donc parti pour deux semaines de vacances pures et dures !
Oh la la... Quelle heure est-il ? J'ai l'impression d'avoir dormi au moins cent ans, alors qu'on est presque arrivé chez mes grands parents. Armin est sur sa console, et Milan joue avec son doudou. Bah en faites, c'est moi qui ait dormi.
Je relève doucement la tête de l'épaule d'Armin, qui me regarde.

MON GEEK AUX CHEVEUX ÉBÈNE - L'INTÉGRALEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant