Liés [ Drago Malefoy ]

chapitre 16

.PDV Omniscient.

- Tous les élèves de Serpentard sont attendus dans leur salle commune sur le champs ! annonce le professeur Rogue à la fin du dîner.

Tous les élèves des verts et argent se précipitent donc vers les cachots afin de rejoindre leur salle commune. Sans mentir, ils savent très bien ce qu'y les y attend. Tout le monde a entendu parler de ce qu'il s'est passé dans les douches...

Rogue marche à la hâte dans les couloirs pour enfin d'arriver à destination le plus rapidement possible. Il ouvre brusquement la porte et ordonne :

- Les filles rangées-vous à droite et les garçons à gauche. Tout de suite!

Il ne se fait pas prier et tous les Serpentards se rangent du bon côté.

Le professeur respire un grand coup et déclare le plus calmement possible :

-  Comme vous le savez sûrement, Miss Snow a été gravement blessée la soirée dernière. Nous avons des preuves plus que suffisantes pour conclure qu'il ne s'agissait pas d'une tentative de suicide mais bien d'une tentative d'assassinat.

Des murmures étonnés s'élèvent dans la salle, ce qui ne manque pas d'énerver le professeur déjà bien sûr les nerfs.

- Silence !

Et le silence fût.
Magie.

- Comme vous vous en doutez, une enquête a été menée. Des potentiels suspects ont été désignées et nous en sommes désormais à l'interrogatoire. Bien qu'il soit tentant de commencer par la manière magique et cruelle, je me dois de respecter le règlement et de vous laissez une chance de vous dénoncer de vous-même . Qui parmi vous, est responsable de cela, ou aurait des informations claires et précises à nous donner ? demande le professeur en marchant lentement dans les rangs.

Sa longue cape noire la suit comme une ombre, et certains élèves retiennent leur souffle pour ne pas prendre peur face à cet imposant personnage.

Il détaille tous les visages des Serpentard un à un.

- Personne... reprend-il. Comme c'est décevant. Sachez que tôt ou tard, le ou la coupable sera démasqué, alors si vous voulez faire preuve d'un minimum d'intelligence il vaudrait mieux pour vous de vous dénoncer maintenant. De toute manière, Miss Snow ne va pas tarder à se réveiller et nous dévoilera très bientôt l'identité de son agresseur. Je vous laisse une dernière chance.

Personne n'ose bouger dans la salle et un silence de mort règne désormais.

Drago et Hermione regardent leurs camarades avec l'espoir de voir quelqu'un se dénoncer, en vain évidemment. Ils fixent tous les deux Pansy Parkinson, ce qui ne manque pas de la mettre sous pression et très mal à l'aise.

- Bon, si personne ne veut se dénoncer, nous passerons à la manière plus forte. Donnez-moi vos baguettes que je vois le dernier sort que vous avez lancé, ordonne Rogue à bout de patience.

Après plus d'une demi heure à inspecter les baguettes des élèves une à une, le professeur s'arrête soudainement sur celle d'un élève. Plutôt d'une élève.

- Mademoiselle Parkinson, pouvez vous m'expliquer pourquoi nous pouvons voir que vous avez utilisé un Flipendo ? Ce sort est interdit en dehors des cours de magie, vous le savez, et actuellement ce n'est pas ce que vous travaillez. Comment expliquez-vous cela ?

Pansy ne répond pas et baisse les yeux vers ses chaussures, honteuse.

- Miss ? Je ne vais pas rester là à attendre la saint Potter pour avoir une réponse ! Pourquoi avez vous utilisé ce sort ?

Toujours aucune réponse.

- Bureau du directeur. Maintenant ! s'écrie Rogue. Retournez vous coucher, vous autres, on en a fini.

La foule se disperse rapidement en un bruit sourd.
Tout le monde parle désormais de ce qui vient de se passer.

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.Bureau du professeur Dumbeldore.

- Vous n'avez aucune réponse à nous fournir, Miss Parkinson? demande Dumbeldore en essayant de rester pacifiste.

- Je.. euh... on l'a travaillé dans le cours de sortilège ce matin !

Rogue, qui se tient dans l'encadrement de la porte, ainsi que le directeur, assit à son bureau, savent très bien que ce n'est pas vrai.

- Le professeur Flitwik ne m'en a pas parlé, répond le vieil homme barbu.

- Bon... je... c'est moi, annonce Pansy en baissant la tête, peu fière d'elle.

Les deux professeurs ne manquent pas de cacher leur étonnement. Ils avaient des doutes sur la jeune sorcière, mais jamais ils n'auraient pensé qu'elle avourait tout si rapidement. C'en était presque trop simple.

- Vous ? Pour quelles raisons avez vous fait cela ? demande le professeur d'un ton étonnamment calme.

- Je... je la jalouse, voilà tout, répond-elle d'une traite.

- Oh Miss, vous êtes plus intelligente que ça. Tuer quelqu'un par jalousie relève de la débilité profonde. Je ne pense pas pouvoir vous être utile dans ce cas là... Je m'excuse Miss, mais un tel comportement n'est pas accepté à Poudlard. De plus...

- Ne me renvoyez pas, Professeur, s'il vous plaît ! supplie la jeune fille.

Dumbeldore soupire.
Ce genre de situation ne lui était jamais réellement arrivée, et il regrette beaucoup de devoir renvoyer cette élève.

- Comprennez moi, je ne peux pas vous garder ici après de tels actes, c'est bien trop grave. Je m'excuse mais je vais devoir vous demander de remballer vos affaires afin de rentrer chez vous. Je vais appeler vos parents.

La jeune fille baisse la tête une fois de plus et laisse une petite larme rouler sur sa joue.

Elle l'a entièrement mérité, mais ce n'est pas pour ça qu'elle est fière de ces actes.

- Bien, conclue-t-elle en quittant le bureau du directeur.

.PDV Drago.

Je suis mort d'inquiétude pour Emma. Elle ne s'est toujours pas réveillée.

Madame Pomfresh m'a dit que c'était normal et que son corps et son cerveau avaient besoin de repos mais, je n'arrive toujours pas à me calmer.

Je suis passée plusieurs fois dans son dortoir pour nourrir Hadès étant donné que je suis le seul avec Emma qui puisse l'approcher.

Alors que je sors de son dortoir, je tombe nez à nez avec Pansy.
Ses yeux sont rouges et gonflés, elle a sûrement dû pleurer. Mais j'avoue que je m'en fiche totalement ; c'est de sa faute si Emma est dans cet état, et je ne lui pardonnerai jamais.

- Je suis renvoyée, adieu Drago, me dit-elle en se retournant.

- Oh... Alors c'est toi qui a...

Bien sûr que c'est elle.

Elle se retourne d'un bon, ce qui me surprend.

- Oui, c'est moi ! Et tu sais quoi ?Je l'ai fait pour toi. Non, pour nous !

Elle est malade ?

- Qu'est ce que tu racontes encore, Pansy ? Il n'y a pas de nous.

Et il n'y en aura jamais.

- Drago, je t'aime !

Berk.

- Va t'en, tu compliques tout, dis-je en partant vers mon dortoir, énervé, afin de couper court à la conversation.

Bizarrement, elle n'a pas essayé de me suivre ou quoi que ce soit.
Et c'est bien mieux ainsi.

Cette fille est malade.

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