Chapitre 54 : celle qu'on connait

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Maria était assise sur le capot de sa voiture, un paquet de bretzel à la main en riant.

- Oh allez Vince, t'as l'habitude maintenant. rit elle.

- Toi la gazette on t'a pas sonné ! répondit le roux. 

- Mais arrête avec ce surnom, je ne suis pas un journal. rit Maria lui lançant une bretzel dessus.

- Non mais t'es un mélange entre une crevette et une gazelle ! dit l'homme en riant.

Elle lui tire la langue, alors qu'une voiture arriva. Maria tourna la tête vers la voiture pour voir un homme en sortir. Il devait avoir la vingtaine. Maria se leva de sa voiture. C'est percher sur ses talons qu'elle s'avança vers l'homme avec Vince et Absalon dit le Viking. 

- Ouh mais c'est qu'il y a de la gonzesse ici. dit il en détaillant Maria de maintenant 19 ans. Tu t'es perdu ici beauté.

Maria croisa les bras en le toisant. Absalon posa son bras sur les épaules de Maria.

- T'es qui toi ? demanda t-il n'appréciant pas qu'on parle à Maria comme ça. 

- Un gars qui veut participé au courses. 

- Non. dit Vince. 

- Pardon, mais c'est toi le chef ? dit il hautain.

- Non, C'est moi. dit Absalon. Et c'est hors de question. Nous ne voulons pas de gars dans ton genre dans notre groupe. Même si on fait des courses, on se respect les uns les autres. Donc dégage. 

L'homme les toisèrent avec un sourire mauvais et remonta dans sa voiture avant de partir.

- Je le sens mal. dit Maria. 

- Tu t'inquiète pour rien Gazelle. dit Dominic Torreto.

Maria se tourna vers lui. 

- Peut-être... J'ai passé ma vie ou presque à me battre et ensuite à fuir... J'ai tendance à imaginer le pire... Mais je le sens quand même mal Dom... dit Maria. Appelle ça l'instinct ou ce que tu veux, mais j'ai un mauvais préssentiment.

Elle retourna à sa voiture, et se rassit sur le capot, et commence à discute avec celle qu'elle avait surnommé Spaghetti, Giovannu Kovany. D'un coup, un son résonnait aux oreilles de Maria.

- Les flics ! s'exclama t-elle. 

Sans attendre confirmation, tout le monde rejoignit leur voiture. Maria sauta dans sa voiture. 

- Ariane, met Scare me de Lumix stp. dit Maria en s'attachant.

L'IA obéit alors que Maria démarra au quart de tour. Contrairement à ses amis, elle avait l'immunité, et le pire qu'il puisse lui arriver c'était quelque heures en cellule avant que Tony ne passe un coup de fil pour la faire libérer. 

Donc pendant que ses amis s'échapperaient, Maria ferait l'appât. Elle alla vers les voitures de police qui se dirigeaient vers eux, et fit un drift devant eux avant de partir pour les entrainer derrière elle. En regardant dans le rétroviseur elle vit que ça avait marché. C'est quatre voitures de flics qu'elle avait au trousse. Après une courses poursuites d'une bonne dizaine de minutes, elle savait qu'elle n'arriverait pas à les semer. Elle ralentit donc avant de s'arrêter sur le côté. 

Rapidement elle se fit encerclé par les policiers qui la tenait en joue. Elle sortit les mains en l'air, parce que même si elle se sortiraient d'une balle, ce n'était jamais très agréable. Un homme la menotta et elle n'opposa pas de résistance. Ils la firent embarquer dans la voiture, faisant soupirer Maria qui hésita à faire craquer ces menottes non adapté pour elle pour s'installer plus confortablement. Mais elle renonça pour ne pas aggraver son cas, et se contenta de regarder par la fenêtre dans rien dire. 

Assez vite, ils se retrouvaient dans la salle d'interrogatoire et les policiers interrogeaient Maria qui ne disaient rien.

- Je veux mon coups de téléphone. dit elle simplement au lieux de répondre à la policière.

- D'abord répond à la question. A qui est cette voiture ? Tu l'as volé à qui ?

- Cette voiture, c'est la mienne.

- Tu as 19 ans, tu ne peux pas voir les moyens de te payer une voiture comme ça donc tu as eu cette voiture. 

- Ecoutez, en quelque langue il faut que je vous le dise ? Cette voiture c'est la mienne. Vous savez qui je suis au moins ? Je suis Maria Venus Rogers, vous verrez.

- Ce n'est pas parce que tu lui ressemble que tu es elle. dit l'homme de facilement 50ans en la fixant mal. La Little America qu'on connait ne ferait jamais de courses de voiture.

Maria rit jaune, avant que son visage se ferme. 

- Vous croyez vraiment me connaitre parce que je suis connu et une avengers ? J'ai fait des choses, vu des choses qui vous ferez faire des cauchemars. Maintenant je veux mon coup de téléphone ! dit elle en se laissant aller contre le dossier de sa chaise. 

Les deux policiers échangèrent un coup d'oeil alors que la femme lui tendit son portable. Maria n'attendit pas et tapa sur un numéro qu'elle avait en favori. Elle porta le portable à son oreille. 

- Salut tonton... J'ai besoin que tu m'aide.

Little AmericaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant