La Promesse

Chapitre 3 Partie 1/3: Bienvenue en enfer !

Chapitre 3 Partie 1/3 : Bienvenue en enfer.

Premier jour de travail pour Keyra ! Elle se rendit à l'agence à six heures tapantes. Il n'y avait presque personne seulement les agents de sécurité et le service d'entretien, la réceptionniste y compris.

— Bonjour madame Tancey.

— Bonjour... ? fit Keyra ne sachant si elle devait dire madame ou mademoiselle.

— Mademoiselle Vianney, répondit la réceptionniste comme pour lui venir en aide avant d'ajouter, Stéphanie pour les intimes.

— Enchantée mademoiselle Vianney. Au fait vous pouvez m'appeler Keyra ou mademoiselle Tancey si vous voulez.

— Comment ? Vous n'êtes pas mariée ?

— Non ! Pas pour le moment du moins, répondit Keyra en riant.

— Oh j'ai cru pourtant que vous étiez mariée à cause de...

— ... Mon nom de famille. Oui je sais, j'ai l'habitude.

— Oh d'accord ! Au fait avant que je n'oublie, Monsieur Mensah vous attends dans son bureau.

— Quoi ? s'exclama Keyra, Il est déjà là ?

— Oui. Monsieur Mensah est toujours le premier arrivé et le dernier à partir. Il arrive toujours à l'heure sauf deux fois où il était sacrément en retard à des réunions importantes, mais en plus de ça la deuxième fois, sa voiture était vraiment en mauvais état. Il était vraiment exécrable ce jour-là, encore plus que d'habitude. Je n'aimerais vraiment pas être à la place de la personne qui l'a mis dans cet état, rajouta-t-elle à voix basse comme si elle avait peur qu'on l'entende.

À ces mots, Keyra se mordit les doigts. C'était sûr et certain, elle allait vivre son pire cauchemar les jours qui suivraient. Après cette brève discussion pas très rassurante avec mademoiselle Vianney, Keyra prit les escaliers pour se rendre au bureau de son nouveau patron. Elle comptait éviter de prendre les ascenseurs le plus possible. Quelques minutes plus tard, elle se retrouva devant le bureau de ce dernier.

Seigneur aide-moi, dit-elle les mains jointes avant de soupirer et frapper à la porte.

— Entre ! Ordonna-t-il.

— Bonjour... Monsieur, fit Keyra.

— Ça à dû te coûter de le dire mais il faudra t'y faire à présent. Qu'est-ce que tu avais dit déjà ? Que la roue tourne n'est-ce pas ? Laisse moi te dire qu'effectivement la roue tourne, mais elle tourne en ma faveur...

Perdue dans ses pensées, Keyra ne l'entendait qu'une d'une oreille car ses paroles lui semblaient lointaines.

Keyra tais-toi, ne rentre pas dans son jeu. Tu es ici pour papa et aussi pour rembourser ce que tu lui dois. Tais-toi et garde ton calme, ne cessait de lui répéter une voix intérieure.

— Où est mon café ?

Sa voix lui parut soudainement.

— Quoi ? s'étonna Keyra.

— Je te demande où se trouve mon café.