CHAPITRE 34

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Les jours passent et toujours aucun progrès pour Sacha. Je suis épuisé même si je reçois beaucoup d’aide des parents de Sacha ainsi que de mon père mais avec les enfants, la construction qui a commencé. Les entretiens d'embauches que je vais devoir faire sans compter que je dors très mal, les cauchemars sont de plus en plus présents d'où les cernes violette qui ornent mon visage.

Surtout depuis qu’Andrew nous a confié qu'on l'avait menacé de s'en prendre à lui s'il continuait ses recherches sur ma mère, me font réfléchir au parole qu'il nous a confié quand il nous a livré qu'il pense non plutôt qu’il sent au fond de lui que ma mère est toujours en vie, cette idée ne me quitte plus.

Mais pour l'instant, je suis dans l'ascenseur qui monte au service de Néonat, Pauline sort aujourdhui après un mois passé dans ce service, donc je m’y dirige directement à mon arrivée.

Alors que je suis dans l'ascenseur je repense à ma conversation de ce matin, avec Maxence et Angéline. Je leur ai fait part de ma décision de parler avec Luc ce week-end. Afin de le mettre au courant, de mes dernières découvertes et lui expliquer que pour moi, il sera toujours mon frère quoi qu'il décide et quoi que l'on puisse découvrir. Je dois enlever ce poids qui m'oppresse de jour en jour. Au fond de moi je sens que tout n'est pas encore terminé. Mais beaucoup d'entre nous pourraient souffrir des répercussions de ces révélations.

j'ai dans l'idée de demander l'aide d'un ancien camarade qui travaille au sein d'une agence gouvernementale et ce qu'il risque de déterrer pourrait nuire à certaines personnes, et je ne veux pas que Luc et sa famille soient pris dans une histoire qui leur échappe.

- Tout ce que tu feras ou mettras en œuvre pour savoir la vérité, nous ne pouvons que l'accepter que ce soit pour toi même ou pour ta vie futur donc ne t'inquiète pas des retombées pour nous, me fait part Angéline.

- Je vous remercie d'être présent pour moi et pour les enfants s'en vous je n'y arriverais pas. Je prends ma tête dans mes mains, je suis épuisé. Elle me manque tellement, mon plus grand souhait est qu'elle se réveille pour être là avec moi et les enfants et que tout ceux-ci ne soit plus qu'un mauvais cauchemar. Et les larmes que je retiens coule le long de ma joue. Je suis littéralement anéanti émotionnellement et physiquement leur confiais-je, cela fait pratiquement plus de 3 mois que je ne dors presque plus et ne me nourrit que sur le pouce.

- Tu es fort et courageux Mick, malgré toutes ses épreuves. Tu n'as jamais baissé les bras, n'abandonne pas maintenant me dit Maxence. Tu n'es pas tout seul, nous sommes tous là. Tu appelles ton frère cette après midi pour le prévenir de ta visite pour le week-end, nous nous occuperons des quadruplés avec Matt et Paul.

Je remercie toutes les personnes du corps médical présent ce jours là, pour s'être si bien occupé de Pauline et de moi par la même occasion car ils m'ont quand même aidé psychologiquement parlant et mon donné de bon conseil. Puis, accompagné de Pauline, je redescend pour la chambre de Sacha. Je profite que nous soyons tous les trois pour mettre la petite sur le ventre de sa mère afin que Sacha sache que les enfants sont là et qu'ils se portent bien. Je maintiens donc Pauline sous les fesses et prend de mon autre main celle de Sacha que je positionne sur le dos de la petite. Cela peut sembler ridicule pour certain mais pour moi c’est une chose nécessaire.

Quand je sens légèrement les doigts de Sacha bouger. Mes sens ne font qu'un tour, je me munie donc de la sonnette et appelle les infirmières. N'ayant pas l'habitude que je les sonne, celle-ci arrive immédiatement. Elle a à peine ouvert la porte que je lui crie que Sacha vient de bouger les doigts et qu’elle doit appeler un médecin.

- Je reviens immédiatement me lance-t-elle en refermant la porte de la chambre.

Le médecin franchit le seuil et me demande d’attendre dans le couloir. Pendant qu'il examine Sacha. Je récupère donc mon téléphone dans ma poche et appelle ses parents ainsi que Matt et Paul qui ont été très présent.

Les minutes me paraissent interminables, je suis dans le couloir avec Pauline dans mes bras à attendre que le médecin sorte enfin de la chambre. Je n’ai jamais été aussi pressé de voir un toubib, mais celui-ci prend son temps quand enfin la porte s’ouvre. Je m’avance vers lui, mais je m'arrête dans mon avancée quand je vois son regard. Il y a un souci, je le pressent.

- Mr Zibb, venez avec moi. Je dois vous informer de certaines choses qui ne seront pas très agréables à attendre. Monica, dit-il en se retournant vers l’infirmière, ne laissait personne rentrer dans cette chambre tant que Mr Zibb n'est pas de retour. Il préviendra la famille.

- Bien Docteur.

- Venez Mr Zibb, nous serons plus tranquille dans mon bureau pour discuter.

- Je vous suis docteur.

Celui-ci m'apprend que Sacha est bien sorti de son coma mais qu'il y a quelques complications. Elle a temporairement perdu la mémoire du au choc à la tête qu'elle a eu lors de son accident.

- Comment ça perdu, la mémoire. Elle ne se souvient plus de moi.

il soupire.

- Je ne vais pas vous mentir, elle se rappelle qu’elle travaille pour vous. Mais elle ne se souvient plus d’avoir eu de relation avec vous donc....

Je le coupe.

- Elle ne sait plus qu’elle est moi......Attendions les quadruplés. C’est cela que vous essayez de me dire.

- Oui et pas que ça, elle ne se souvient plus de son père non plus, ni que son frère est gay et qu’il est avec son meilleur ami. Je sais que cela fait beaucoup de chose mais il va lui falloir du temps. Je ne peux pas vous dire quand sa mémoire reviendra, ni si elle s’en rappellera mais il va falloir y aller avec délicatesse. Et vous armez de patience ses souvenirs.......

- A quelle date sait-elle enfin a qu’elle date crois telle que nous sommes.

- Si j'ai bien compris, vous venez d'embaucher une entreprise pour des travaux pour un ascenceur.

- Ah oui. Donc au début, donc pour elle, je suis toujours en fauteuil roulant.

- Oui, je pense qu'il serait pour l'instant préférable que vous vous déplaciez en fauteuil devant Melle Leclerc histoire de quelques jours, voir quelques semaines.

- Si il le faut, je le ferai mais combien de temps, va t’on devoir jouer la comédie car notre relation et surtout les quadruplés bien qu’étant petit, on besoin de leur mère autant que moi j’ai besoin de celle que j'aime.

- Disons 4.5 jours et ensuite nous aviserons.

Je me lève et sors tout en remerciant le médecin. Maintenant, il va falloir que j’annonce tout ce merdier à sa famille. Afin qu'ils préviennent le restant de la fratrie. Il faut que je loue aussi un fauteuil roulant. Quest-ce qu'on ne ferait pas par amour moi je vous le dis. Mais si je dois en passer par là pour récupérer ma belle et la mère de mes enfants, je le ferais sans hésiter.

Et il faut encore que je téléphone à Luc. Quelle journée de merde. Quand tout ça sera fini, je prendrai des vacances avec ma princesse et nos enfants. Et tandis que je longe les couloirs afin de prévenir Maxence et Angéline, je souffle à ma fille que je tiens fermement contre moi.

- Pauline, je vais tout faire pour qu’elle se souvienne. Je t'en fais la promesse ma petite princesse. Et je lui dépose un baiser sur la joue.

Mais en arrivant au bout du couloir qui nous mène tous les deux vers sa mère et moi vers les parents de Sacha. Je sens mon courage me lâcher. Comment annoncer à Maxence que les souvenirs de sa fille ont rétrogradé qu’elle ne souvient ni de notre relation, ni du retour de son père dans leur vie et surtout sa grossesse. Une boule me prend à la gorge et mes boyaux se contractent. Un stress comme je n’en ai jamais ressenti jusqu'à présent me tiraille.

Quand j'entends Angéline demandé enfin plutôt hurler sur l'infirmière de la laisser passer pour qu'elle voit sa fille.

- Angéline lui dis je doucement tout en lui prenant l’épaule. Elle ne fait que son travail. Je me gratte le fond de la gorge et lève enfin mes yeux vers eux. Venaient avec moi à la cafétéria, je dois vous informer de certaines choses avant que vous ne voyez Sacha.

A La Croisée Du Présent Et Du Passé  (TERMINER)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant