Nuit tombée

Chapitre 14

Salut !

Désolé je suis en retard... ( Le chapitre est un peu plus court aussi )

Pour le chapitre bonus qui sortira à la fin de la première partie, quels passages souhaiteriez vous voir illustrés ?

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Trois jours avaient passés depuis qu'Hange avait commencé à jouer avec les sentiments du caporal chef. Cependant, au fil du temps, ses intentions avaient changés. Toucher la peau de Levi lui apportait maintenant une grande satisfaction. Peu à peu, au fil des contact, elle s'était rendu compte qu'elle ne jouait plus qu'avec les sentiments de l'homme, mais aussi avec les siens. Levi avait aussi pris part au jeu, et ils cherchaient maintenant à créer des rougeurs sur les joues de l'autre. Cependant, malgré l'atmosphère légère qui avait prit place dans la chambre, une ombre planait au dessus de leurs têtes, et même si tout les deux savaient ce qu'il allait arriver, aucun ne pouvait rien faire pour l'empêcher les changements brutaux qui allaient se passer. Tout les deux firent semblant de ne pas s'en soucier, mais, bien qu'elle ne le montrait pas, le fait qu'il ne lui reste plus qu'un jour à partager la chambre de l'homme attristait Hange. La peur avait aussi prit place dans son esprit. Elle ne voulait pas retomber, même si le manque lui déchirait le crâne et les tripes, elle ne voulait pas que ces deux dernières semaines n'ai servit à rien.

L'avant dernière soirée commença normalement en apparence, mais l'atmosphère semblait plus tendue que jamais. L'homme apporta quelques dossiers qu'il remplit dans un silence de plomb. Sur le lit, la femme semblait travailler au vu du gros volume relié et de son carnet ouvert à une page couverte de note qu'elle évertuait à noircir encore plus. Au bout de quelques heures, Levi se leva, laissant sa place à la table à Hange avant de se diriger vers la salle de bain. Des bruits s'échappèrent de la pièce, comme s'il cherchait quelque chose dans un des tiroirs. Les sons s'arrêtèrent avant que la douce voix du caporal chef crie: 

"Bordel de merde"

Un bruit terrible éclata comme s'il avait frappé dans un mur. Quelques minutes passèrent avant que la voix traverse à nouveau la fine porte qui séparait les deux pièces:

"- Hep, la binoclarde ?

- Mhhhh ? Fit cette dernière depuis la pièce d'à coté.

- Viens voir...  "

La femme abandonna donc son livre et entra dans la salle de bain. Elle s'arrêta cependant dans l'embrasure de la porte, sidérée par la vision qui s'offrait à elle. Levi s'observait dans le miroir posé au dessus de son meuble de toilette, l'irritation qu'elle avait perçu quand il avait juré quelques instants avant semblait avoir disparu et il était maintenant totalement calme . Il était torse nu, une serviette posé sur ses épaules. Des rougeurs commençaient à apparaitre sur le visage d'Hange alors qu'elle détaillait l'homme devant elle. Malgré sa petite taille, il possédait un corps étonnement musclé, presque digne d'une statue grecque. De légères marques couraient sur sa peau aux endroits où était fixé l'équipement tridimensionnel quand il le portait. Ces marques se gondolaient et roulaient au dessus des muscles du caporal chef à chacun de ses mouvements. L'homme affichait de magnifiques pectoraux sur lesquels la couleur de ses tétons, sombre, contrastait avec la teinte laiteuse de sa peau. Malgré le peu de luminosité ambiante, on pouvait aisément percevoir les bosses que formaient ses abdos sur son ventre et qui continuaient leurs courses sous son pantalon.

" Tu as fini de me mater ?"

La femme rougit encore plus, puis réussit à se reprendre au bout de quelques secondes avant de dire d'une voix calme :

"- Tu es bien gaulé. C'est étonnant que tu n'es pas de petite-amie. Toutes les femmes doivent tomber à tes pieds pourtant...

- Arrête de parler. Ramène toi et viens m'aider.

- Finalement ça me parait pas si étonnant que ça que tu ne sois pas en couple... vu ton caractère...

- Je t'emmerde. Bon ! tu viens ou pas ? "

Hange soupira avant de s'approcher un peu plus. L'homme lui enfonça sans ménagement une tondeuse dans les mains. Elle regarda l'engin, la peur au ventre avant qu'il ne brise le silence :

" Je te préviens si tu fais n'importe quoi, tu finira en croquettes pour tes titans adorés. "

L'homme se repositionna, et attendit. La binoclarde avala difficilement sa salive puis posa doucement l'objet contre la base du crâne de Levi et appuya sur les deux manches. Un couinement agressa les oreilles des deux soldats et une petite touffe de cheveux tomba. Plusieurs minutes passèrent sans qu'aucun mot ne fut échangé, seul le couinement de la tondeuse et le crissement des cheveux qui étaient coupé rompait le silence. Quand la femme eut fini, elle posa délicatement l'objet de métal sur le meuble de toilette et, comme muée par un instinct primaire, déposa lentement ses lèvres à la base de la nuque de Levi. Un grand frisson traversa ce dernier, pourtant, il ne bougea pas, se contentant de l'observer par l'intermédiaire du miroir. Lentement la pression sur la peau pâle s'intensifia, un muscle rose vint la caresser puis des dents la rencontrèrent dans une douceur brutale qui leur fit fermer les yeux. Lentement l'homme se retourna et sa bouche attrapa celle de la femme. Les langues se rencontrèrent, les salives se mélangèrent, les dents s'entrechoquèrent dans une valse effrénée. Leurs corps se rapprochèrent et demandèrent bientôt plus de contact, alors ils se serraient l'un contre l'autre, comme s'ils cherchaient l'osmose. Ils leurs manquaient toujours plus de peau, de contact, de frissons. La chemise d'Hange se retrouva rapidement au sol, échouée, comme une épave dans ce déchainement de sens auquel se vouaient les deux soldats. La femme fut plaquée contre le mur. Où ? Ils ne savaient plus. Ils firent l'amour contre le mur, sur le sol, la table, le lit et toute la chambre fut bientôt remplie de la danse sauvage qui unissait Levi et Hange.