Chapitre 7

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Salut !

je m'excuse de ces deux semaines de pause. J'ai pas eu le temps d'écrire et de prendre de l'avance à cause des fêtes... et j'avais plus mes cours de philo pour avoir de l'inspiration😂 ( la majorité de ce que vous lisez ici est écrit en cours de philo...heureusement que j'ai 7h par semaine)

Sinon bonne année 2021 et puisse le sort vous être favorable.

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Hange était là, un sac contenant ses affaires à la main. L'homme lui fit signe d'entrer puis, avisant la pendule accroché au mur, il lui montra le lit.

"- Va te coucher.

- Et toi ?"

Levi haussa les épaules puis s'installa à sa table et commença à remplir des dossiers. La scientifique ne sachant que faire d'autre se dirigea vers le lit. Les draps et couvertures y était parfaitement mis, au carré et sans aucun plis. Avec quelques réticences, elle s'y glissa puis s'endormit très vite. L'homme aux yeux gris resta éveillé longtemps, il parapha, signa et rédigea des rapports jusqu'à ce que ses paupières se ferment et que son souffle se fasse plus profond. Il s'était endormi sur sa chaise, la tête dans ses bras. 

Une femme courait devant lui écrasant les fleurs dans la prairie, il essayait de l'attraper, riant avec elle. Le soleil leur chauffait la peau et brulait les longs pétales rouges des coquelicots les entourant. Leur course les mena sous un arbre gigantesque, l'ombre y était fraiche et bienfaisante. Soudain, la femme comme poussé par une pulsion animale y monta. Elle continuait de rire dans la chaleur de l'été. Levi connaissait ce rire mais il n'arrivait pas à retrouver l'identité de la fille qui se contorsionnait, dévoilant ses maigres formes dans les branches au dessus de lui. D'un coup la femme cria, elle tomba à terre, sa robe devins rouge. Rouge sang. La prairie se mua en une lande désertique, froide, noire, oppressante. Il s'arrêta de respirer. Elle était accroupi à terre, souffrante. Il ne pouvait rien faire pour l'aider. Lentement, elle tourna la tête et l'homme pu la reconnaitre: Isabel. Levi commença à reculer, choqué par ce visage puis se réveilla en sursaut.  Il soupira, rien de ça n'était vrai... sauf le cri. Il lui fallut quelques secondes pour en trouver l'origine. Hange semblait cauchemarder dans le lit. Il se leva de sa chaise et tenta de la réveiller mais il n'y arriva pas. Cependant le contact semblait la calmer alors, Levi encore secoué par son rêve, la prit dans ses bras. Des mains se posèrent dans le dos de l'homme et le serrèrent avec force. Quand la femme se retourna dans son sommeil, le caporal chef déjà en équilibre précaire bascula sur le lit. Il essaya de se relever mais les bras autour de lui ne semblais plus vouloir le lâcher. Il se débâtit plusieurs minutes peu enclin à devenir une peluche pour l'autre folle mais cette dernière s'accrochait à lui comme si sa vie en dépendait. A un moment, las, il abandonna et s'endormit.

Quand il se réveilla, il sentit une présence étrangère dans son lit. Il ouvrit les yeux puis se souvint des évènements de la nuit. Avait-il vraiment dormit dans le même lit que la scientifique ? L'homme aux cheveux noirs se dégagea brusquement. Cela eut pour effet de réveiller la femme qui papillonna des yeux avant de le regarder, surprise.

" C'est pas ce que tu crois.

- J'ai l'impression d'entendre cette phrase souvent en ce moment...

-Ta gueule la binoclarde !"

Levi se leva, se prépara dans la salle de bain, sortit, ferma sa porte à clé puis se rendit au réfectoire. Il y but son thé, cherchant quelque chose à manger pour Hange. Heureusement pour lui, il y avait des problèmes en cuisines et les autres soldats étaient trop occupés à regarder ce qu'il s'y passait pour faire attention à lui. La main de l'homme aux yeux noirs jaillit vers le morceau de pain de son voisin puis le fourra dans sa poche. Levi se dépêcha de terminer son thé puis sortit du réfectoire. Contrairement à son habitude, il passa à nouveau à sa chambre pour donner la nourriture qu'il avait volé pour la binoclarde. Il récupéra sa lettre avant de se diriger vers le bureau du major. Hange avait finalement prétexté qu'un cousin éloigné était gravement malade et qu'elle devait le voir avant sa mort. Il toqua à la porte puis attendit qu'Erwin vienne lui ouvrir. Une fois à l'intérieur il lui donna la lettre. Pendant que le blond la lisait, Levi scruta l'intérieur de la pièce. Elle était richement décoré, au sol se trouvaient des tapis, les meubles étaient finement ouvragé et le parquet bien ciré. 

"- Il y a un truc louche là dedans ... Je sais que vous y trempez tout les deux mais j'arrive toujours pas à savoir dans quoi.

-Je vois pas ce qui est louche. On s'est croisé dans un couloir hier, comme elle n'avait pas le temps de vous donner sa lettre en main propre, elle me l'a donné.

- Mouais. J'y crois pas. Entre toi qui sortait je ne sais où la nuit il y a quelques semaines, elle qui était malade hier... ça fait beaucoup de choses avec vous deux ces derniers temps.

- C'est des coïncidences !

-Je ne crois pas aux coïncidences, fit Erwin en soupirant. Il va falloir que l'on reporte cette conversation à plus tard. Il faut que je prévois la prochaine expédition et l'arrivée de nouvelles recrues dans nos rangs... En espérant qu'ils soit plus nombreux que la dernière fois..."

Le major voyant que Levi restait debout, attendant ses ordres, lui donna l'ordre de partir.

Ce dernier sortit en claquant la porte puis se dirigea vers les écuries pour s'occuper rapidement de son cheval. Il se dépêcha d'enfiler son équipement, espérant ne pas être en retard à l'entraînement. 

Quelques heures après, le caporal chef encore essoufflé se dirigeait vers sa chambre pour se laver et changer sa chemise qui lui collait à la peau. Quand il ouvrit la porte de sa chambre, il retint un cri de surprise.

Nuit tombéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant