8. 2. Arnalia et Ariella

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Hey ! Je sais que je suis censée poster une fois tous les 15 jours, mais j'avais besoin de me débarrasser de ce chapitre DÉCOUVERTES et compagnie parce qu'il me donnait envie d'hurler au clair de lune, sauf que je ne peux pas sortir la nuit, mais c'est une autre histoire. En bref, c'est cadeau !

Pfiou ! Ce sera, du coup, l'un des derniers chapitres calmes et gentils, les choses sérieuses arrivent bientôt et j'ai hâte d'avoir vos avis ! *petit cri très, très sonore*

*

Suite à la question d'Esteban, Zia avait d'abord émis un léger rire charmant, amusée, mimée quelques secondes plus tard par leur étrange hôtesse. Sancho et Pedro, des assiettes pleines de viande et de légumes dans les mains, les avaient rejoints dans la chambre. Le jeune Mathias dormait encore et les marins tenaient à s'assurer que leurs protégés prenaient, eux aussi, du bon temps.

Voulant calmer l'impatience et la curiosité du fils du Soleil, la belle Inca lui avait alors expliqué que Marina avait toujours été passionnée par l'histoire des bijoux. Bien faite de sa personne et très coquette en son genre, elle adorait prendre soin d'elle, et arborait de nombreux accessoires ; aux doigts, autour du cou, de la ceinture... Par ailleurs, son père voyageait souvent en raison de son métier et s'intéressait lui-même de très près aux légendes anciennes, aux pierres précieuses et à la place de ce type d'ornements dans chaque pays. Gerardo Domínguez était un homme intelligent et cultivé qui, grâce à ses nombreuses connaissances et la réussite de ses entreprises, permettait à sa fille de recueillir un certain nombre d'informations utiles pour ses propres recherches.

- Ça fait maintenant plusieurs années que je reporte toutes mes petites découvertes sur ce beau carnet, expliqua la jolie femme, avec une subtile fierté non cachée. Tu sais, à part changer de demeure tous les six mois, confectionner des robes et cuisiner pour mon frère et l'autre dormeur aux bois répugnants, je n'ai pas grand-chose à faire. Surtout depuis que j'ai arrêté de prendre des cours de danse avec ma grand-tante à la cour d'Espagne il y a déjà six ans. De plus, j'ai toujours été une grande rêveuse, ce genre de légendes ou peu importe de quoi il s'agit m'intéresse tout particulièrement.

Manifestement très attentif au récit de Marina, le jeune Atlante hocha vaguement la tête avant de se la gratter. Il était gêné et honteux d'avoir, en quelque sorte, manifesté - même de manière implicite et involontaire - des doutes animés d'une méfiance évidente à son égard.

- Tiens, est-ce que vous saviez que les bijoux les plus anciens identifiés sont des coquillages percés qui dateraient de plusieurs milliers d'années ? Ces coquillages, découverts en Afrique du Sud, présentaient des perforations et des facettes d’usure, ce qui tente à prouver qu’ils furent bien portés. Je sais, je suis douée, finit-elle fièrement face aux grands yeux qu'affichaient les aventuriers, visiblement intéressés et admiratifs.

- C'est passio-passionnant, señorita ! lança Sancho, la bouche pleine.

- Je suis d'accord, mon vieux ! renchérit l'autre marin. Quelle chance, on en apprend plus sur ces pierres et les cités, tout en reprenant des forces ! C'est la belle vie !

La fille de Papacamayo rit silencieusement. Avec gentillesse, elle poursuivit ses explications, faisant gagner à la lanterne de l'élu lumière et brillance :

- Marina en sait plus sur l'histoire des bijoux et des gemmes qu'on en sait sur nos propres medaillons, Esteban. C'est pourquoi je peux t'assurer que tu peux avoir confiance en elle et en ce qu'elle nous dit. Ses sources ont l'air fiables et pourraient expliquer les agissements d'Ambrosius depuis notre bataille dans la quatrième cité. Il n'est pas ici pour rien, et nous non plus, d'ailleurs !

Les Mystérieuses Cités d'Or - Saison 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant