Munissez-vous de :
- Bonbons/Marshmallows/Pop-corn
- Boissons/Eau
- Un paquet de mouchoirs jetables.
Vous allez avoir certaines surprises et de grandes révélations...
*
- Attends, tu es en train de me dire que Charles Quint veut faire du señor Àlvarez un duc ? Un vrai ?
- En effet, ma chérie, c'est bien ce que j'ai dit. Alejandro m'en a parlé ce matin, avant mon entrevue avec...
- L'époux de la réincarnation de la vieille vache, oui, je sais.
- Isabella !
Les yeux plissés, elle lui jeta un regard mauvais.
- Cette marquise en carton n'est même pas malade. Elle cherche juste un moyen simple d'attirer l'attention et de te garder près d'elle. Cela fait plus d'une semaine que tu t'occupes d'elle et tu ne sais toujours pas de quel mal elle est atteinte. Et tu m'as toi-même dit qu'elle voulait que tu la tutoies et que sa Majesté avait une drôle de façon de te sourire. Si ça, ça ne te suffit pas, alors je ne sais plus quoi faire, de mon côté !
Elle s'arrêta de marcher, une main sur la hanche, contrariée. L'air frais, sauvage et indomptable de Madrid tentait d'emporter avec lui les chevelures du père et de la fille. Celle de Fernando lui arrivait jusqu'aux épaules, elle était raide, de même que sa moustache et son bouc entretenus. Celle d'Isabella, quant à elle, descendait jusqu'au milieu de son dos, mais le vent la rabattait sèchement sur les côtés de son visage. Un peigne en or retenait deux mèches à l'arrière de son crâne.
Les rues de la ville espagnole étaient presque désertes en cette matinée dominée par le froid, les nuages et une obscurité transparente. Les boulangers avaient disparu, seuls quelques hommes accompagnés de jeunes garçons animaient un tableau dépourvu de couleurs chaudes. Mais ce temps capricieux était loin de rebuter la petite famille Laguerra, qui préférait ce type de matins aux grands soleils aveuglants des beaux jours. L'allure du ciel rappelait à Fernando sa rencontre inattendue avec ses deux meilleurs amis, au début de l'année 1516.
Il posa un genou par terre quand ils furent arrivés devant une maison en bois et pierre qui lui était plus que familière. Poussant un soupir, il passa sa veste sur les épaules dénudées de la brune et la fixa avec sérieux.
- Tu ne peux pas mettre toutes les femmes espagnoles dans le même sac que ta première préceptrice simplement parce que tu ne les aimes pas. Je n'apprécie pas particulièrement cette femme non plus, tu sais, mais il s'agit de mon métier. Et il est de mon devoir de la soigner, je suis payé pour cela, Isabella. C'est une marquise, de surcroît.
Sa fille haussa les sourcils en soufflant légèrement.
- Mais ouvre les yeux, Papa. Elle n'a rien. Elle essaie juste de monopoliser ton temps et de rendre son mari jaloux en se servant de toi. Je sais déjà tout ce que tu viens de me rappeler. Mais je sais également que tu n'as jamais passé autant de temps à tenter de déterminer la nature d'une pathologie aussi grave, à la cour. Et tu as, par le passé, eu à faire à des cas d'empoisonnement très épineux.
- En effet... J'entends ton point de vue et tes arguments, ma chérie, avoua-t-il, plongé dans une brève réflexion. Mais elle me propose beaucoup d'argent et bien que j'aie quelques doutes et réserves quant à la véracité de ses paroles, en tant que docteur et scientifique, je me dois de m'assurer qu'elle ne souffre effectivement pas.
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Les Mystérieuses Cités d'Or - Saison 4
Fiksi PenggemarAprès avoir découvert la quatrième cité d'or, Esteban, Zia, Tao et leurs trois amis marins entreprennent une course contre la montre, à la recherche des trois dernières cités, alors que leur redoutable ennemi Ambrosius, aussi connu sous le nom de Za...