Running Up That Hill - Rivamika

Épilogue.

"Si tu n'avais qu'un seul vœu à réaliser lequel ferais-tu ? C'est très important alors réfléchis y avant même ta naissance. Que veux-tu faire ? Où veux-tu aller ? Où voudrais-tu être ? Ou alors aimerais-tu tout simplement disparaître ?"

~*~

"Mikasa,

Si tu lis cette lettre c'est que je suis mort.

C'est étrange pour moi d'écrire ces mots alors que lorsque je le fait tu as ta tête posé sur mes genoux.
Nous sommes sur la plage, au même endroit où je t'ai déclaré mes vœux et je vois bien que tu luttes pour ne pas t'endormir tandis que le soleil se couche.

Tu sais à quel point je n'ai jamais su manier les mots avec aisance et je ne sais pas si tu réussiras à déceler ce que je veux te dire à travers ce papier mais rien ne me coûte d'essayer.
Ce dont je suis certain par contre c'est que même dans la mort je continue à t'aimer.

Je sais que mon absence sera dur à supporter pour toi mais tu te dois de le faire.
Je veux que tu vives.
Je veux que tu te maries.
Je veux que tu ais des enfants, une famille.
Je veux que tu sois heureuse.
Et je veux que tu me rejoignes le plus tard possible.

Merci d'avoir rendu mon monde plus beau.
Merci d'avoir fait en sorte que je réussisse à me livrer.
Merci d'avoir été toi.

Je ne cesserai jamais de t'aimer.

Livaï."

Les mains tremblantes, le cœur serré, Mikasa relu une nouvelle fois la lettre que Livaï lui avait écrite maintenant six ans auparavant.

- Maman ?

L'asiatique se retourna vers sa fille qui venait de se réveiller et qui la regardait d'un air inquiet en remarquant le désespoir de sa mère.

- Ça va ? demanda la petite brune de quatre ans en se frottant les yeux.

Mikasa sourit avant de s'approcher de celle qui comptait le plus pour elle et de la porter dans ses bras.

- Ça va, rassura Mikasa. On va aller s'habiller pour recevoir nos invités, d'accord ?
- Moi je ne m'habille que si tonton Armin vient ! Sinon je reste dans ma chambre ! clama la petite fille aux longs cheveux noirs, je ne veux voir que tonton Armin !
- Tonton Armin sera là, affirma Mikasa à la fois agacée et amusée, alors tu vas faire ce que je te dit Kuchel, d'accord ?

Kuchel acquiesça en souriant sincèrement. Mikasa l'emmena dans sa chambre et passa une robe noire sur sa fille qui secoua la tête pour remettre ses cheveux en place et se regarder dans le miroir qu'elle avait en face d'elle.

Mikasa fixa le reflet de sa famille et ne pu s'empêcher d'être émue en remarquant son visage fin et ses yeux d'une couleur qu'elle aimait plus que tout.

- Tu ressembles tellement à ton père, souffla l'asiatique.

Kuchel allait lui répondre qu'elle en était fière lorsque la sonnerie de la porte retentit en bas.