THE UNKNOWN

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟖: 𝐀𝐟𝐟𝐥𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧

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Rayden

J'ouvre lentement les yeux et les plisse lorsque la lumière du soleil qui s'échappe des fenêtres vient m'agresser violemment. Je grogne, agacé d'avoir oublié de tirer ces putains de rideaux. J'emmène une main à mon visage pour me frotter les yeux, le temps de m'adapter à cette lumière vive. Mon corps semble lourd et je prends quelques secondes à comprendre ce qu'il se passe en touchant de ma main libre le problème. Sous mes doigts, une peau ferme et douce et un corps chaud repose sur mon torse, entrelacé avec mes jambes.

Un défilé de souvenirs se matérialise en moi, cette nuit était juste incroyable...Je longe d'une main experte les lignes de sa silhouette de déesse, en passant par sa taille fine, puis descends vers ses fesses moelleuses que j'empoigne d'une main. Un gémissement sort des lèvres de mon obstiné d'âme-sœur, faisant réveiller instantanément ma verge se trouvant juste sous son corps.

Putain...elle aura réussi à me faire dire ces mots. Je n'ai jamais rencontré une personne aussi têtue qu'elle. Parler de ce que je ressens est une épreuve pour moi, je déteste donner à l'autre le pouvoir de posséder quelque chose pouvant me mettre à terre. Les gens sont trop vicieux pour qu'on puisse leur faire confiance.

Une masse de cheveux reposant sur ma poitrine commence à bouger et deux yeux à demi-endormis me font faces. Il fallait que cette idiote soit même belle au réveil putain...
J'ai une gaule d'enfer et je me doute qu'elle doit certainement la sentir. Mais comment faire autrement lorsque vous avez une femme nue collée contre vous...
Elle me lance un sourire timide, et je peux à travers le lien ressentir de la peur en elle, me faisant froncer les sourcils.

-Pourquoi tu as peur ?je lance d'une voix grave n'aimant pas qu'elle se sente mal. Je la vois écarquiller les yeux et se mordre la lèvre nerveusement, se rappelant que je peux ressentir ses émotions.

-Pour rien ne t'inquiète pas,elle me répond et essaye de se lever pour s'échapper mais je la rattrape d'un main autour de ses hanches et je viens poser mon autre main sur sa mâchoire que je tiens fermement.

-Parle,je lui ordonne ne voulant pas qu'elle me cache des choses. Mais surtout pourquoi aurait-elle peur alors qu'elle est entre mes bras ?

-C'est juste que...,elle me commence en regardant ailleurs, devenant toute timide, puis continue,je suis tellement habituée à ce que tu me rejettes à chaque fois que nous nous rapprochons, que je craignais qu'en me réveillant tu me dises de dégager et que ça recommence...elle termine d'une voix faible et j'entoure mes bras autour de son corps la forçant à se reposer complètement contre moi. Elle repose sa tête contre mon cou et je resserre mon étreinte. Je ne suis pas bon dans les discours réconfortants donc je fais ce qu'il me semble correct dans une situation pareille.

Après plusieurs minutes à rester collés l'un contre l'autre, je sens qu'une partie de mon anatomie va refaire des siennes. Ni une ni deux, je soulève son corps et la décale sur le côté pour me lever et aller me doucher avant de déraper.
Mais je m'arrête juste devant la porte de la salle de bain, hésitant. Je sais qu'elle est terrifiée à l'idée que je l'abandonne ou que je change d'avis à n'importe qu'elle moment. Je vais d'ailleurs devoir gagner sa confiance sur ce terrain là.

Je me retourne et la vois à demi-allongée sur le lit, tenant une couverture contre son corps. Dans ses yeux,se mélange plusieurs émotions,du désir oui,mais aussi de la peur.
Je serre les poings de colère.

Je m'avance à grand pas vers elle et vois son regard devenir inquiet puis interrogateur. Je l'attrape, lui enlève sa couverture et viens la plaquer contre mon torse. Elle accroche directement ses jambes autour de mon bassin.