𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟔: 𝐒𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞

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Lyna

Mon corps était pris de tremblements incessants, je le regardais avec haine et terreur, il incarnait le mal en personne. Lui se contentait de me sourire méchamment et de se rapprocher dangereusement de moi.

-Ne t'approche pas de moi ! je lui intimais en me reculant mais il s'approcha tout de même à une vitesse surnaturelle de moi et plaqua violemment sa paume de main contre ma bouche. Celle-ci était rugueuse et sèche.

-Je m'approche si je veux ma belle, il me susurra à l'oreille et j'écarquillais les yeux d'effroi dû à la proximité de nos deux corps.

-Je te réserve de belles journées à mes côtés, il me sortit avec un sourire narquois et respirait mon odeur comme si c'était une odeur divine.

J'essayais de me détacher de son emprise mais sa poigne était beaucoup trop forte et je n'eus aucune chance face à un homme surnaturel. Je commençais à en avoir marre d'être celle qui souffrait toujours.
Je le vis sortir une seringue avec une substance inconnue à l'intérieur et mon cri fut étouffé par sa main. Je me démenais pour qu'il lâche prise, les battements de mon coeur étaient effrénés.

J'appellerais Rayden à travers le lien mais je savais qu'il était trop tard lorsque l'aiguille pénétra la peau fine de mon cou et que mon corps se crispa en sentant le liquide parcourir ses veines. Mes yeux devinrent lourds. Je sentis sa main me quitter et dans un souffle je chuchotais.

-Rayden...

••

Mes paupières semblaient être collées et je peinais à les ouvrir, une odeur d'humidité et de moisissure vinrent frétiller mes narines et je me retins de vomir. J'eus un affreux mal de tête et je peinais à comprendre ce qu'il se passait. Lorsque j'entendis des hurlements qui me firent sursauter. Je forçais pour ouvrir mes yeux et me retrouvais éblouie par la vieille lumière d'une ampoule qui pendit au plafond.
La salle était sombre et vieille, j'étais assise sur un matelas qui autrefois devait être blanc mais qui maintenant était noirci par des saletés et de la poussière.
J'étais sûre d'attraper des maladies si je touchais ou dormais sur ce matelas. J'essayais de remémorer comment j'avais pu atterrir ici et me figeais d'effroi en comprenant que j'étais chez le criminel.

-Putain....non...non...non,je chuchotais en ramenant mes jambes contre ma poitrine et sentant mes larmes dégouliner sur mes joues.

Je sursautais en entendant le loquet de la porte se déverrouiller et de voir son corps me dominer de toute sa hauteur après être entré dans la petite pièce.

THE UNKNOWN Où les histoires vivent. Découvrez maintenant