Lorsqu'elle lui fit face pour la première fois, elle sut que toutes ses certitudes allaient être anéanties. Il était le chuchotement du diable dans son oreille, il connaissait ce qu'elle se refusait d'admettre. Cet homme était tout ce qu'elle fuyait...
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Lyna
Je reste immobile, crispée de la tête au pied. Les souvenirs faisant surface avec violence. La crainte et la haine m'animent et nous nous affrontons du regard.
-Nayir,grogne Thaïssa en lui faisant les gros yeux et il se gratte le crâne d'un air gêné. Je fronce les sourcils, ne connaissant pas cette facette de lui.
-Sache que je ne te ferai plus de mal et que des excuses ne pourront jamais effacer le mal que je t'ai fait mais un jour peut-être notre relation s'améliorera,il termine en me regardant dans les yeux et en regardant Thaïssa.
-Tu as tué ma meilleure amie donc n'espère rien de moi,je claque sèchement. Il lance un regard à Thaïssa lui faisant comprendre qu'il en a fini avec moi et s'en va l'attendre dans sa chambre en partant sans un regard pour moi.
Comme si je ne respirais plus depuis qu'il est entré, je sens mes poumons s'alléger. Je reporte mon regard sur ma belle-sœur et celle-ci me regarde avec peine, mais elle n'est en aucun cas responsable des actes de son âme-sœur.
-J'étais pas au courant pour ton amie défunte, je suis vraiment désolée,elle me dit avec impuissance.
-Ce n'est pas de ta faute et oui c'était il y a des mois lorsque je venais à peine de connaître l'existence de Rayden.
Soudain, je sens un esprit effleurer le mien délicatement et la porte s'ouvre sur Rayden.
-Thaïssa,il salue d'un hochement de tête, même s'ils se sont vus à la cérémonie. Elle lui sourit et commence à se lever du lit sur lequel elle est assise. -Bon je vais vous laisser, à plus Lyna.
-Oui salut,je lui dis avant qu'elle ne ferme derrière elle. Je reporte mon regard sur Rayden qui me dévore des yeux et je rougis sur l'intensité de son regard.
-Comment s'est passée la cérémonie ?je lui demande pour esquiver cet amas de désirs que je ressens en lui et qui vient picoter ma peau comme une délicieuse torture.
-Rien qui ne nous intéresse,il me murmure en se rapprochant de moi jusqu'à que je bute contre le lit et que j'en tombe en arrière.
-Ils sont tous partis ?
-Ouais,il grogne. Ses yeux sont sombres de désir comme ceux d'un démon lorsqu'il me regarde.
Il vient me superposer de tout son corps en s'appuyant de ses bras. Je me retrouve encerclé par tant de puissance que j'en perds la tête. Il enlève d'une main son t-shirt et fait de même avec mes vêtements. Je suis rapidement nue devant ses yeux.
