Chapitre 40 : Angoisse

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-je vais bien ! Arrêtez de me retenir ici et occupons nous plutôt de mon future époux qui est en prison ! Je dis à ma mère et Mike qui m'empêche de me lever du lit d'hôpital.
Ils secouent la tête en même temps et je me lève quand même pour me rhabiller.
-ma chérie ce n'est pas une bonne idée tu as pris un sacré coup sur la tête et...
Je file dans la salle de bain sans l'écouter pour prendre une douche. L'eau chaude calme un peu mon cœur qui bat la chamade, Christophe m'a poussé, il doit s'en vouloir, il doit être entrain de ruminer et d'énumérer le nombre de chose dont il est coupable. Alors que je ne suis même pas sur de lui en vouloir moi-même. Un peu quand même ? Oui un peu mais c'est surtout car il n'a pas voulu écouter son père, mais son père est un salaud. Je sors de la douche et essaye d'arrêter de penser, il faut que je me détende. Après mettre séché j'enfile ma robe jaune pale et un gilet blanc. Miss Clevelle à du choisir ces vêtements pour moi, je songe en tentent de dominer mes cheveux. Je finis par en faire une queue de Cheval et sort de la salle de bain, le docteur Mason m'y attend.
-Mademoiselle Coleman, il ne faut pas que vos visites a l'hôpital devienne une habitude, dit-elle avec un sourire. Je ne souris pas et prend mon sac, il faut que j'aille au commissariat.
-attendez ! Vous avez un traumatisme crânien et vous êtes enceinte il faut que je vous prescrive un traitement adapté et vous ne pouvez pas partir...
Je fusille le docteur Mason du regard, et m'avance vers la porte.
- écoutez moi je ne prendrai aucun médicament justement car je suis enceinte je n'ai pas envie de droguer mon enfant maintenant je pars que vous soyez d'accord ou non.
Je sors en claquant la porte sous le regard ébahit de Mike, ma mère et le docteur.
Je suis a bout de nerf, calme toi Lisa calme toi, tout va bien.
Je sors mon téléphone pour appeler Michael.
-Mademoiselle Coleman ?
-pourriez vous passer me prendre a l'hôpital s'il vous plait ?
-je vous attend déjà devant la porte.
Je raccroche et me dirige vers la sortie quand j'entend mon nom crié. Mike me rattrape en courant et cale son pas sur le mien.
-je ne sais pas si c'est le coup sur la tête ou ton caractère mais tu es folle !
Je lève les yeux au ciel, et continue mon chemin.
-je suis ravie de l'apprendre Mike tu as d'autre chose blessante a me dire ou je peux y aller ? Je dis avant d'apercevoir la Mercedes noir et Michael devant.
-je viens avec toi, répond Mike simplement.
Michael nous ouvre la porte et nous prenons place.
-ou puis-je vous conduire Mademoiselle ?
-au commissariat, Monsieur Williams a des problèmes.
-Bien Mademoiselle.

-Comment ça il n'est plus la ? Où est-il ?
Le policier de l'accueil regarde penaud ses papiers et me montre la signature de Christophe. Il est sortis depuis une heure.
-l'inspecteur Chelmey l'a ramené chez vous d'après ce que j'ai compris, mademoiselle.
Je soupire et sors après l'avoir remercier. Mike m'interroge du regard.
-alors ?
-il est déjà sorti apparemment.
Nous remontons dans la voiture, je suis inquiète et me tortille sur mon sièges. Christophe doit s'en vouloir et doit être enragé en même temps, et je ne veux pas qu'il soit seul. J'espère qu'il va écrire a sa sœur et extériorisé tout cela dans avoir a frapper quelqu'un. Mike m'accompagne à l'intérieur de l'appartement "au cas ou ".
Je suis horrifiée parce que je vois, l'appartement de Christophe et dévasté, il y a des trous dans le mur et des bouts de verre partout. Miss Clevelle est entrain de balayer quand elle m'aperçoit elle paraît soulagé.
-Lisa ! Dieu soit loué vous êtes la ! Monsieur Williams est...dans un salle état. Il pense que vous ne reviendrez jamais et il casse tous.
Je pose une main sur son épaule,
-je vais aller lui parler, Mike tu peux l'aider en attendent ? Je demande pour l'éloigner de moi. Il hoche la tête et attrape un balai.
Je traverse, la salle a manger et le salon qui sont dans un sale état. Je le cherche dans son bureau mais a par des feuilles partout il n'y a personne. C'est finalement dans notre dressing que je le trouve, il est entrain de mettre tous nos vêtement par terre.
-Christophe ! Je crie en entrant.
Il sursaute et se tourne vers moi. Oh mon dieu ! Son visage est couvert de larme et ses yeux sont rouge sang. Je tressaille et reste figée pendant quelques secondes.
-Mam'selle Colibris euh Coleman ?
Dit-il en souriant et en titubant vers moi je me recule il empeste l'alcool.
-Tu as bu ?
Il pince c'est doigt devant moi pour minimiser.
-un petit peu, tu es là pour prendre tes affaires ? Demande-t-il en fronçant les sourcils. Je ne répond pas à sa question.
-pourquoi tu fais ça ? Je demande
à mon tour en désignant la pièce.
Il mets des mains dans ses poches,
-j'ai envie de le faire. Tu étais ou Lisa ?
-j'étais au commissariat je te cherchais.
Il éclate de rire et j'ai envie de pleurer je ne le reconnais pas. Il s'assoit par terre en tailleur au milieu des vêtements éparpillés.
-ahah moi je t'ai cherché à l'hôpital mais ils m'ont dit que tu étais parti. C'est marrant hein ? Alors j'ai pensé que je ne te reverrai plus jamais, mais tu es là ! Que fais-tu là ?
Je soupire et m'agenouille en face de lui. Il souffre et je le voix.
-j'habite ici je te rappel, enfin a par si tu me mets dehors avec Bébé Williams, je dis en lui caressant la joue doucement. Il s'écarte et s'éloigne de moi, je cache le fait que sa me blesse pour me concentrer sur la raison de son rejet.
-nous ne sommes même pas marier et j'ai déjà faillis te tuer, dit-il en se prenant la tête dans les mains.
-Christophe...tu n'as pas faillis me tuer j'ai trébuché et je suis tombée. C'est plutôt ton père que tu as faillis tué et je suis contente que tu ne l'ait pas fais, je n'ai pas envie que tu ailles en prison.
Il ne répond pas et balance une chaussure contre le mur, je tressaille.
-j'aurai du le tuer se salaud ! Je vais le tuer comme je vais tuer Tom Gabe et celui qui a provoqué ton accident ! Je vais tous les tuer !hurle-t-il.
Cette fois je me lève et le gifle violemment pour le calmer.
-voilà ! Maintenant nous sommes quitte ! Tu vas te calmer immédiatement.
Il me regarde choqué et passe une mains sur sa joue avant de sourire bêtement, je comprend pourquoi il n'aime pas que je boive.
-vous m'avez giflé Mam'selle Coleman ? C'était tellement mignon.
Je sais que nous n'aurons pas une conversation normal tant qu'il sera soûl. Je le prend par la main et cette fois il ne me repousse pas. Je l'emmène dans la salle de bain et l'aide a le déshabiller.
-tu viens avec moi sous la douche ? Demande-t-il avec un grand sourire pervers.
-non je ne crois pas, mais je reste dans la salle de bain au cas ou tu déciderai de la casser aussi.
Il se renfrogne et se lave pendant que je mets ses affaires sales dans le bac a linge et que je lui apporte un pantalon de survêtement. A peine allongé il s'endort brusquement. Je soupire et m'assois a côté de lui pour caresser son visage encore humide. Ah mon Christophe qu'est ce que je vais faire de toi ?
Je dépose un baiser sur son front et rejoins Mike et Miss Clevelle dans le hall.
-alors ? Demande mon ami en s'appuyant sur son balai.
-il s'est endormi, il est soûl nous parlerons demain, merci d'être rester.
Il me serre dans ses bras et reprend son balayage.
Nous nettoyons pendant quelques heures mais je me rend compte que nous n'avons fait même pas la moitié du travail.
Je soupire et m'assoit sur le canapé du salon.
-Lisa laissez moi faire, vous devriez vous manger et vous reposez, me dit Miss Clevelle.
Je lui souris poliment,
-non ça ira, par contre vous vous devriez rentrer dans vos appartements nous finirons demain.
Elle paraît soulagé que je lui dise cela et me remercie avant de partir vers son aile. Je n'arrive pas a croire qu'elle n'est pas encore démissionné après ça. Mike et moi nous faisons des sandwich et il me propose de rester pour la nuit au cas ou. Je le remercie et lui montre une chambre, heureusement qu'il est là aussi. Après avoir rassuré ma mère au téléphone, je retourne dans notre chambre. Le dressing est un vrai chantier et je mets du temps a trouver un pyjama, j'enfile finalement un T-Shirt a Christophe. Je remarque qu'il a mis par terre tous notre dressing sauf la housse ou de trouve ma robe de mariée. J'en suis d'ailleurs soulagé. Je ferme la porte de la chambre et me couche a côté de mon fiancé en le poussant légèrement. Il me prend contre lui comme par habitude et je m'endors contre sa poitrine après avoir entendu dans un murmure.
-je t'aime Élisabeth..ne pars jamais.

Sombre AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant