Chapitre 1 : Le protecteur

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Le paysage défile devant mes yeux, la campagne de plus en plus de maisons apparaissent de plus en plus grandes jusqu'à ce que le panneau « Welcome to Los Angeles » soit dépassé par le fourgon. La boule qui c'était formée depuis six mois dans mon ventre disparaît d'un coup, ma liberté approche à grand pas et je m'éloigne enfin de mon enfer. Les menottes à mon poignet me font mal mais la directrice de la prison a dit que malgré ma liberté, le protocole exigeait que je les garde jusqu'à mon nouveau domicile. Je suis contente et anxieuse de rencontrer celui qui m'a engagé. Libéré.

24 heure plus tôt.

Je suis allongée sur mon lit de cellule, j'ai peur, peur des femmes qui sont enfermées avec moi, elles ont comprit depuis le temps que je suis là plus faible, je leur ai tous donné, mes livres, ma mini radio, mes bonbons il ne me reste plus que mon petit carnet que je cache dans mon uniforme. La porte de la cellule s'ouvre automatiquement, il est sûrement 18 heure, l'heure du déjeuner. Je me lève en vitesse, et rejoins la file des femmes avant que les gardiennes ne me tapent dessus. Je marche la tête baissée, les mains devant, le sol a toujours la même couleur gris pâle et je sais aux tâches qui s'y trouvent où je me situe et à quel moment je dois tourner. Si je bouscule une de mes compagnes de cellule je me ferai tabasser.

-hey ! Elisabeth Coleman ! Sort de la file !

Je sursaute et lève les yeux pour regarder qui m'a parlé, c'est Hanna, la gardienne la plus sympa de la prison. Elle me regarde avec insistance pour que j'obéisse et je m'exécute, les autres prisonnières me lancent des regards de colère et je baisse les yeux pour ne pas les croiser.

Je me tourne devant Hanna et elle me menotte délicatement, elle ne sert pas comme sa folle de coéquipière, je l'aime bien.

M'empoignant par le bras elle m'attire hors de la partie cellule, nous traversons plusieurs couloirs pour finir devant un grand bureau.

je lève les yeux sur la jeune femme, elle me sourit,

-je crois que c'est ton jour de chance Lisa, d'après les rumeurs tu pars demain.

Je n'en crois pas mes oreilles, je n'ai même pas fais un an de ma peine pourquoi je pars et surtout ou est ce que je vais ?

Elle ne m'en dis pas plus car la directrice entre dans le bureau et lui demande de disposer. Mademoiselle Guyanne est grande fine belle blonde et toujours très bien habillée, elle me scrute de ses yeux vert et me demande de m'assoir.

-Elisabeth, j'ai de bonne nouvelle a t'annoncer. Quelqu'un a payé ta caution et tu peux sortir dès demain.

-quoi ? Je regrette aussitôt mon ton, et baisse les yeux, je veux dire qui ? Ma famille n'a surement pas fait la démarche et je ne connais personne d'assez riche pour payer 10 millions de dollars de caution ainsi que 5 millions de dollars d'indemnité.

-Un certain Monsieur Williams vient chaque année payer la caution d'une détenue parmis les moins dangereuse bien sûr et il l'embauche en tant que femme a tous faire. C'est un homme très puissant à Los Angeles et tu as de la chance qu'il se soit penché sur ton dossier.

Je fronce les sourcils perplexe.

-vous me considérez comme l'une des moins dangereuses ?

Mademoiselle Guyanne explose de rire,

-ma petite Elisabeth tu as poignardé ton patron avec un coupe papier ! La peine de dix ans de prison ferme est très excessive tu es juste tombée sur la mauvaise personne, rappel toi de ne plus t'en prendre au personne riche et tu t'en sortira. De plus il n'a eut que quelques points de sutures. Tu es jeune ma belle 18 ans ! C'est vraiment une chance que tu as saisi là et profite en !

Sombre AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant