Chapitre 3 : Révélation

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Lisa

Il est la, il me fait mal tellement mal,

-alors tu aimes ! Dis le ! Ou je continue !

C'est ongle sont enfoncé dans ma peau, je hurle de douleur je sens du sang

couler sur mon ventre. Je pleure je veux qu'il me lache,

-oui j'aime, je sanglote, j'aime lâchez moi monsieur Gabe je vous en pris.

Il se retire me laissant sur le sol du bureau en sanglot, j'essaye de me replier sur moi même pour éloigner la douleur et la honte...

-tu as aimé hein ! Lisa hein Lisa.

-Lisa réveil toi ! Lisa tu fais un cauchemar réveil toi ! Allez !

Je hurle de peur et m'assoit sur le divan d'un seul coup. Mes joues sont couverte de larmes encore ce cauchemar toujours le même.

Christophe est là près de moi, il me tient la main, il porte juste un pantalon en toile, il est torse nu. Il est tellement beau.

-Lisa ça va ?

Je ne répond pas trop abasourdie par mon rêve, il essaye de me prendre dans ses bras mais je hurle et le repousse avant de m'enfuir dans un coin de la chambre.

-non ne me touche pas, je ne veux plus que personne me touche, personne, personne.

J'éclate en sanglot me laissant glisser dans le coin, je suis pitoyable, je suis sale, je ne veux pas qu'on me réconforte.

Christophe me regarde confus puis s'approche de moi avec prudence s'asseyant en tailleur en face de moi a une distance convenable. Son visage d'ordinaire sans expression est doux mais a la fois effrayé et triste.

-Lisa je ne te veux pas de mal, tu es en sécurité il ne t'arrivera jamais rien ici, calme toi.

Sa voix m'apaise et mes larmes se réduise, il en profite pour m'attirer contre son torse. Il sent tellement bon, sa présence est tellement sécurisante. Je me laisse aller contre lui laissant les larmes couler, il ne dit rien se contentant de me tenir dans ses bras, comme pour me protéger. Oui, il me protège je compte un peu pour lui. J'en suis heureuse.

Enfin je me dégage un peu et lève les yeux sur lui, il me sourit tristement.

-Lisa il faut que tu me dise ce que t'a fais cet enfoiré, me dit-il durement.

Je soupire il a raison il a le droit de savoir, c'est la seule personne qui fait partie de ma vie désormais.

-très bien, je fais d'une voix tremblante. Tout a commencer par mon père me proposant un travail d'été comme secrétaire personnel de Monsieur Gabe, j'ai évidement accepté. Au début, Monsieur Gabe était un ange tomber du ciel, il était patient avec moi souriant toujours aimable. Mais un jour il m'a convoqué dans son bureau, il m'a dit que j'étais une jolie jeune femme et qu'avec un effort de ma part je serai très vite promus. Je n'ai compris ce que voulais dire « un effort » que quand il m'a caressé le bras puis plus bas. Je lui ai dis alors que je n'étais pas intéressé et que mon poste de secrétaire m'allait parfaitement. J'ai vu alors dans ses yeux que j'avais dis quelque chose de mal car il est devenu fou furieux il m'a attrapé par les cheveux et m'a dit que je n'étais qu'une petite chaudasse ! et il m'a poussé par terre....il m'a violé pendant une heure, (ma voix se charge de sanglot et Christophe ressert son étreinte) jusqu'à ce que je dise que j'aimais ça, il m'a forcé a le dire, quand il m'a balancé sur son bureau pour changer de position j'ai attrapé son coupe papier en forme d'épée de Charlemagne et je lui ai planté dans le ventre puis dans l'épaule avant de m'enfuir en courant, j'ai laissé le coupe papier sur place avec mes empruntes. Personne n'a cru a mon histoire et il a tout fait pour s'en assuré. Il a dit a tout le monde que je lui avais fait des avances et qu'il avait accepté puis qu'a la fin j'avais piqué une crise de il ne voulait pas de moi comme petite amie .

Je me tais le regard fixé sur le torse de Christophe , ce dernier ne dit rien. J'attends pendant quelque minutes qu'il me traite de menteuse et qu'il me repousse mais il n'en fait rien. Je lève enfin les yeux sur lui, ses trait son dur il est fou de rage je le sens, ses muscles sont tendu et ses poings serrer.

-Tom Gabe payera pour le mal qu'il ta fait ! Murmure-t-il fou de rage.

Il pose en suite le regard sur moi,

-pourquoi n'as tu pas dis la vérité ! Pourquoi Élisabeth ! Tu voulais vraiment passer 10 ans en prison ! Aboie-t-il en me secouant légèrement.

-non, mes parents ne m'ont pas cru, mon avocat ne m'a pas cru...comment veux-tu que l'on croit une gamine de 18 ans...

-moi je te crois ! Me coupe-t-il.

Je soupire et pose une main sur son torse lisse, il frissonne quand mes doigts effleure sa peau douce. Je suis ravi de lui faire le même effet.

-tu m'as cru uniquement car tu m'as vu entrain de pleurer sur ce divan.

Il fronce les sourcils,

-non ! Je t'aurai cru de toute manière ! D'ailleurs en parlant de divan pourquoi ne dors tu pas sur ton lit ?

Je souris,

-je...le trouve trop grand pour moi toute seule, le divan est très confortable tu sais !

Il soupire en secouant la tête et me soulève dans ses bras pour me déposer sur le lit.

-je ne veux plus te voir dormir sur ce divan, si tu veux un lit plus petit je t'en fais acheter un plus petit.

Je secoue la tête, et me glisse sous la couette.

-non ! Ça ira je vais me contenter de ça inutile de dépenser ton argent encore pour moi. Et puis si il est trop grand c'est car je suis seule...

il secoue la tête et je baisse les yeux (qu'est ce qu'il m'a prit de dire ça!). Il s'assoit sur le lit a côté de moi.

-écoute, ce qui c'est passé sur la plage tout a l'heure, je...je n'aurai pas du t'embrasser. Je regrette.

-oh ! Je vois c'est vrai après tout je ne ressemble pas a toute ses belles filles qui viennent le soirs.

Il me regarde incrédule, la colère monte en lui.

-non en effet ! Tu es beaucoup plus belle et tu comptes beaucoup plus a mes yeux, mais j'ai 25 ans ! Tu es si jeune...tu peux trouver mieux.

Je baisse les yeux, il ne sait même pas a quel point il me blesse en disant cela. Je n'ai pas envie de trouver mieux, j'ai déjà mieux que mieux. Mais pourquoi insister si il ne veut pas de moi.

-pourquoi m'avoir embrasser alors ? Ce n'est pas sympa de jouer avec le cœur des gens, je dis tout bas en me glissant sous la couette pour la remonter sur mon visage. J'ai honte d'avoir cru lui plaire ou autre, c'est peut être a cause de mon histoire aussi qu'il ne veut pas de moi.

-Lisa...ce n'était qu'un baiser..

La c'est bon il m'achève les larmes que je retienne coule et je suis contente d'être dans le noir.

-j'ai compris, j'aimerai dormir maintenant si c'est possible, je dis d'une petite voix.

Christophe hésite puis se lève du lit et se dirige vers la porte,

-Élisabeth..sache que je fais ça pour ton bien, bonne nuit.

Je ne répond pas et il ferme la porte en soupirant.

Je sombre alors dans la tristesse.

Sombre AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant