Chapitre 23 : cachoterie.

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Je range mes affaires dans le dressing rageusement. Je n'arrive toujours pas a croire que Christophe m'ait cachée la venue de ma mère. Ce n'est pas quelque chose qu'on peut cacher ! C'est vraiment minable.
Après le dîner avec sa mère et la mienne, je me suis enfermé dans cette pièce et depuis je fais du rangement. Christophe lui n'est toujours la venue mais ça ne serait tardé.
Ma mère a prévu de venir me voir demain pour que nous parlions un peu et j'en suis vraiment très contente. Bien qu il a fallut que j'ai un accident pour qu'elle s'inquiète pour moi. Mais bizarrement je ne lui en veux pas tant que cela, mon père a du l'empêcher de venir me voir, ça ne m'étonnerait pas de lui d'ailleurs.
-Lisa ? Fait la voix de Christophe derrière la porte.
Je ne répond pas et continue de plier mes affaires.
-tu vas rester longtemps enfermer la ? Car j'aimerai que tu m'écoutes.
Je soupire et ouvre la porte,
-et moi j'aimerai que tu ne me cache pas des choses aussi énorme !
Je referme la porte mais Christophe force le passage.
-Lisa...je n'aurais pas du te le cacher mais cette femme n'a rien a faire ici ! Elle t'a laissé tomber !
Je le fusille du regard,
-elle n'a peut être pas eu le choix ! C'est ma mère Christophe, le seule membre de ma famille qui s'est inquiété pour moi alors je compte bien ne pas laisser passer ma chance, je dis en retournant dans la chambre pour enfiler mon pyjama. Je grimace a chaque geste que je fais et Christophe s'avance pour m'aider.
-non, je peux y arriver toute seule !
Il soupire et s'assoit sur le lit sans me lâcher du regard, prêt a intervenir.
-que tu m'en veuille je suis d'accord mais de la a m'interdire de t'aider, ça te rend ridicule !
Ses mots me blesse et je préfère montrer ma colère que ma peine.
-puisque je suis ridicule, je vais aller dormir dans mon ancienne chambre !
Christophe ce lève et fonce sur moi avant de me soulever et de me poser sur notre lit.
-non tu reste là ! Ça suffit des bêtises je regrette d'avoir voulu t'empêcher de voir ta mère, tu es en colère j ai compris mais je ne vais pas m'excuser pendant 10 ans !
Je le fusille du regard et essaye de me lever mais il me maintient au lit.
-j'ai le droit de t'en vouloir laisse moi aller dormir autre part le temps de me calmer.
Il secoue la tête et me lâche enfin.
-non, tu dors ici, c'est moi qui vais dormir autre part. Il prend son portable et sort en claquant la porte. Je soupire et ferme les yeux. Cette journée avait pourtant si bien commencé. En fermant les yeux, j'essaye de me sortir de la tête ma colère envers Christophe. Je finis par m'endormir.

Je vois le camion qui fonce sur nous, je vois ma tête taper la fenêtre, je vois le sang, les flammes, les pleures. j'ai mal.

Je me réveille en sursaut, je ne suis pas allongé sur du béton, je suis dans un lit, tout va bien. Il me faut quelque minute pour me calmer, mais la douleur que j'ai ressenti dans mon cauchemar est toujours la. Je me lève pour me passer de l'eau du le visage, et ma tête tourne. Après avoir réussi a garder l'équilibre, j'arrive enfin dans la salle de bain. C'est a ce moment la que je vois que mon visage est couvert de sang, enfin le bas de mon visage. J'ai du saigner du nez dans mon sommeil. Je me débarbouille et retourne me coucher. J'ai bien envie d'aller rejoindre Christophe mais ma foutue fierté m'en empêche. Pourtant j'aimerai tellement qu'il soit là, la place a côté de moi et froide et vide. Je me rendors avec un sentiment d'abandon, et de remords aux ventres.

Christophe

Après avoir laisser Lisa seule, respectant ses envie, je me dirige vers mon bureau d'un pas rapide et nerveux.
Je ne comprend pas qu'elle m'en veuille à moi ! Au lieu d'en vouloir a cette femme qui se dit "sa mère". Oh non ! Cette femme n'est pas sa mère, une mère prend soin de nous !
Je jette un coup de pied dans mon bureau, et moi qui me réjouissait de cette soirée. Franchement, j'aurai du la demander en mariage dans l'ascenseur quand j'en avais l'occasion. Madame Coleman a vraiment tout gâcher. Maintenant Lisa ne veut plus me voir, mais par contre elle veut bien la voir elle !
Je m'affale sur mon fauteuil quand, mon portable sonne.
-Williams.
-oui l'inspecteur Chelmey, a l'appareil. J'ai appris que Mademoiselle Coleman est sorti de l'hôpital.
-c'est exacte, je répond tout en posant mon téléphone en haut parleur pour répondre a mes nombreux mails.
-j'aurai aimé lui parlé de votre agresseur.
Je cesse de taper et reprend le téléphone.
-non, c'est inutile elle ne se souvient de rien et je ne veux pas qu'elle s'inquiète.
-si nous n'avons pas son témoignage nous ne pouvons pas assuré sa sécurité.
Je serre les poings,
-c'est stupide ! Ma petite amie vient d'être victime d'une agression grave elle a faillis mourir, je ne veux pas l'inquiéter. Alors ! Soit vous la protéger soit je vous fais viré et croyez moi, je le peux !
L'inspecteur a un long silence, puis après quelques minutes, il soupire et répond.
-très bien, j'enverrai des hommes se poster devant votre immeuble, ils vous suivront aussi lors de vos sortis. Mais il faudra lui dire un jour ce qu'il se passe, ça peut être très grave, Monsieur Williams.
-je me passerai de vos conseils, bonne soirée.
Je ne le laisse pas répondre et raccroche. Je ne suis entouré que par des incompétents !
Après avoir fait les cents pas dans la chambre, je décide d'aller parler à Lisa. Hélas elle dors, son sommeil est agité, mais je ne veux pas la réveiller. Je l embrasse sur le front et quitte la chambre, j'aurai voulu rester mais elle l'aurait mal pris, la connaissant.
Au final, je dors sur le canapé dans le salon, je ne veux pas être trop éloigné d'elle si jamais elle a un problème.

Lisa

Je me lève vers 8 heure du matin, même si je ne dois rien faire de spécial. Après une douche chaotique, je m'habille de manière a cacher toute mes marques. Franchement, j'ai l'air d'avoir fait la guerre. Christophe dors sur le canapé, je lève les yeux aux ciel, il y a quatre chambre ici et lui il choisir le canapé. Madame Clevelle et Hélène sont dans la cuisine entrain de se battre pour préparer le petit déjeuné.
-bonjour, je dis timidement.
Les deux femmes sur tournent vers moi tous sourire. Miss Clevelle vient me serrer dans ses bras,
-oh Ma petite Lisa, je suis tellement contente de vous voir en vie !
Je déglutis, en vie ? Donc tous le monde ici a pensé que j'allais mourir. Je lui tapote le dis chaleureusement en la remerciant.
-je suis ravie aussi d'être en vie.
Elle renifle et reprend sa cuisine.
-vous allez bien Hélène ? Je voulais m'excuser pour l'ambiance glacé d'hier. Ce n'était pas très poli de ma part.
Elle me sourit gentiment et me prend la main pour me conduire dans la salle à manger.
-ne vous en faite pas, mais j'aimerai vous parler de Christophe.
Je hoche la tête attentive.
-vous savez, mon fils réagit souvent de manière excessive, et il est vraiment amoureux de vous, il faut lui pardonner son geste idiot.
-ne vous inquiétez pas Hélène, j'aime votre fils plus que tout au monde, ce n'est qu'une dispute. Je veux juste qu'il arrête de faire des choix concernant ma vie a ma place.
Elle paraît comprendre, mais elle est quand même soulagée.
-bon maintenant, prenons un bon petit déjeuné, vous êtes trop maigres !
Je grimace décidément, je n'ai que des compliment aujourd'hui.
Christophe nous rejoins une demi-heure plus tard, très bien habillé comme toujours. J'en conclus qu'il va travailler.
-bonjour, mesdemoiselles, dit-il en souriant comme si hier rien ne c'était passé.
-bonjour, mon chéri. Tu as bien dormi ? Demande sa mère en lui servant du café.
-mon lit était un peu dure.
-en même temps tu es ridicule d'avoir dormis sur le canapé, je dis d'une vois cinglante.
Il lève les yeux au ciel, sa mère elle se pince la lèvre.
-Lisa ! Je t'ai dis que j'étais désolé, arrête d'être fâché comme ça.
Je ne répond pas et regarde mon assiette sans avoir d'appétit.
-Christophe, il serait peut être temps, dit Hélène d'un ton de reproche.
Je la regarde surprise, Christophe lui semble comprendre et se lève pour venir vers moi. Je pense qu'il va m'embrasser et je m'apprête a reculer mais il pose un genoux a terre. Oh mon dieu ! Il sort un écrin qu'il ouvre.
-Élisabeth Coleman, je suis prêt a faire tous les effort du monde, t'aimer jusqu'à ma mort et même me réconcilier avec le monde entier pour toi y compris ta mère. S'il te plait accepte de m'épouser.

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