Je serre Jessica dans mes bras, la bercant légèrement dans un rythme lent. Elle dort à poings fermés contre moi depuis une bonne demi heure, m'empêchant d'effectuer le moindre mouvement pour me lever de ce canapé. Je commence avoir mon bras totalement endormi, mais je ne peux me résoudre à la réveiller. Elle a l'air d'un véritable petit ange comme ça.
Mon téléphone vibre sur l'assise, me faisant presque sursauter. Je le récupère et aperçois alors un message de John, ce qui m'arrache un sourire.
: John : Comment tu vas ? Ça se passe bien chez tes parents ?
: Moi : Tout va super bien, merci. Ça fait du bien de retrouver toute la famille.
Sa réponse ne se fait pas attendre.
: John : Je te l'avais bien dit ! Profite bien de ton week-end alors.
Curieuse, je reprends la conversation, tandis que Jessica ne bouge pas d'un iotat entre mes bras.
: Moi : Qu'est-ce que tu vas faire ce week-end ? Parce que tu vas t'ennuyer sans moi.
: John : C'est certain, mais j'ai prévu de m'occuper l'esprit par des séances de révisions.
Je m'empêche de soupirer. Même le week-end, il ne pense qu'à travailler. Je ne sais même pas pourquoi cela m'étonne encore. John est, depuis toujours, passionné par les études. Dès qu'il peut apprendre, il fonce. Le voir travailler autant me fatigue. Je ne comprends même pas comment est-ce qu'il peut autant travailler, et autant réussir par la même occasion, tout en ayant une vie sociale à côté ?
: Moi : Y-a-t-il un seul jour que tu passes sans penser à tes études ?
: John : Pas que je sache.
L'invsere aurait été un mensonge de sa part. Pourtant, j'en ai marre de le voir constamment réviser. Il est temps qu'il sorte, qu'il fasse autre chose de sa vie. Quelque chose de plus intéressant et plus excitant que de rester planter devant une feuille à longueur de temps.
: Moi : Je te promets de te faire penser à autre chose le week-end prochain. Hors de question que tu le passes encore à réviser.
: John : C'est ça, on verra à ce moment là.
Il n'a pas l'air de me croire, pourtant, je suis bien décidée à le faire sortir de sa caverne - ou de sa bibliothèque.
: Moi : C'est déjà tout vu. Je suis sûre que tu ne connais même pas New-York.
: John : Je connais Columbia, ça revient presque au même.
Je lève les yeux au ciel. Jessica remue dans mes bras et vient coller un peu plus sa petite tête fragile contre mon cou. Mes lèvres se posent sur son front, tandis que je reprends mon téléphone pour répondre à John.
VOUS LISEZ
The spell of time
RomanceÉtudiant en mathématiques à la prestigieuse université de Columbia, John Anderson a tout pour réussir. Même si rares sont les personnes qui réussissent à être amis avec lui, il profite malgré tout des joies des fêtes universitaires, ainsi que du cal...