Chapitre 21 - jour de match

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J'éteins l'eau du robinet rapidement, avant de me sécher les mains

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J'éteins l'eau du robinet rapidement, avant de me sécher les mains. Ma vaisselle enfin terminée et mon chat étant nourri, je crois que je suis enfin prêt à partir. J'enfile ma veste en jean au dessus de mon polo aux couleurs de l'université. C'est un jour de match, je ne peux pas me permettre de ne pas m'habiller de leurs couleurs. La tradition veut que tous les étudiants soutienne l'équipe de Columbia, et le fasse avec les couleurs de l'université. Alors, revêtu de ce polo bleu clair et de mes baskets blanches, je peux partir en toute sérénité.

Je ferme la porte à clef et descend au premier étage pour récupérer Jane. Il s'agit de son premier match, c'est un jour important dans sa vie étudiante, qu'elle s'en rende compte ou non.

— J'arrive !

Pour une fois, je l'attends sur le pallier. Une minute plus tard, la petite blonde sors de son appartement. Ses cheveux attachées en queue de cheval se balancent au rythme de son agitation. Elle porte la tenue la plus basique du monde : un sweat blanc et un jean. La tenue parfaite pour aller voir un match de football.

— Tu ne prends pas de veste ?

— Non, on est à peine en septembre.

— Oui, justement.

— C'est parce que tu viens de la côte Est que tu as froid, elle me lance en fermant la porte de son appartement à clefs.

Évidemment, ça doit être ça. En même temps, ce ne serait pas très étonnant. À cette période de l'année, les shorts sont de rigueur à Los Angeles. Ici, plutôt mourir que de mettre un short. Il fait toujours froid, à mon plus grand regret.

En sortant du bâtiment, elle part dans la direction opposée à la mienne, me faisant sourire.

— Jane ! je la rappelle.

Elle se retourne en fonçant des sourcils.

— Quoi ?

— On va de l'autre côté, je souris, amusé.

—Mais, Columbia n'est pas de ce côté-là.

— On y va en voiture.

Elle croise les bras contre elle.

— Pourquoi ?

— Parce que je dois ramener Alexis ce soir, après le match.

Je vois son visage se fermer petit à petit. Elle va encore se mettre à bouder, je le sens. Je crois que sur ce point précis, elle ne grandira jamais. Jane est née pour bouder. C'est sa nature, sa raison d'être. Personnellement, ça m'amuse beaucoup de voir cette petite moue s'afficher sur son visage.

— Bien sûr, Alexis...

Je la vois se tendre avant de me rejoindre sans conviction, le regard froid. Je souris sans m'en empêcher, mordant ma lèvre inférieure en la regardant avancer sans dire un mot. Son petit caractère me fait rire.

The spell of timeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant