Il monte à l'étage et on dirige vers le fond du couloir, je stresse un peu, mais je continue à le suivre, il s'arrête devant une porte et me lance un regard, sûrement pour s'assurer que je ne me suis pas perdu en chemin.
Il ouvre la porte derrière laquelle on entendait pas mal de voix féminines. Sûrement parce qu'elles ont reconnu la personne qui venait d'entrer, un silence lourd de sens s'abat dans la pièce, je le vois disparaître dans celle-ci et je m'approche plus près pour à mon tour entre à l'intérieur.
Ce que je vois me laisse sans voix, au moins six tables sont envahies par de la drogue, mais ce qui me choque le plus ce sont ces femmes plus ou moins jeune qui sont vêtues d'une simple robe entièrement transparente, à travers laquelle on peut voir très nettement leurs poitrines, la robe devient un peu plus opaque au niveau de leurs partis intimes, Mais on voit très bien qu'elle ne porte pas de culotte, et si on se concentre bien, on pourrait même voir à travers.
Perturbé par ce que j'ai sous les yeux, je reçois en plein visage un emballage en carton, qui me fait sortir de mes pensées. César fronce les sourcils, sans doute qu'il me parlait et que je ne l'ai pas entendu.
- Tu vas travailler ici, avec elle, Dit-il très autoritaire. - Tu vas couper ma coke et la mettre en sachets, Lucia va tout t'expliquer. Continue-t-il en passant son bras sur les épaules de la prétendue Lucia, je crois que c'est la plus âgée des filles qui sont ici, elle doit avoir entre 35 et 40 ans.
Certes ça n'a pas l'air très compliqué, mais ce n'est pas ce qui me dérange le plus.
- Un problème ? Dit-il face à mon silence
- Euh..., ce n'est pas vraiment un problème, mais pourquoi ces tenues ? Je demande intrigué. Je vois un rictus se dessiner sur ses lèvres à ma question.
- C'est qu'une formalité, pour éviter qu'on vols ma coke. Je n'ai pas de temps à accorder aux voleurs. Cette tenue permet d'éviter les vols. Dit-il. Pas très convaincu par son discours, Lucia me regarde avant de dire.
- Tu verras, tu t'y habitueras très vite, je hausse les sourcils à sa remarque. Je n'en suis pas aussi sûr qu'elle. Quand je le regarde, il affiche toujours son sourire, il s'approche de moi et dit.
- Viens avec moi. Avant de quitter la pièce, je le suis, il entre dans la pièce juste à côté, c'est un petit vestiaire, je l'observe aller dans un placard et quand il se met face à moi, il me tend la fameuse tenue.
- C'est réellement obligé, je suis vraiment la dernière personne qui volerait ta drogue et je suis sûr que tu le sais. Dis-je pour essayer de le convaincre.
- C'est vrai, je le sais. Mais à moins que tu veuilles avoir à faire une fouille au corps très particulier chaque jour par un homme différent, c'est comme tu veux, dit-il en prenant un air détaché.
- j-je euh et il n'y a rien de moins... tu vois quoi... de moins ça. Dis-je en montrant du doigt la tenue.
- Je veux que tu mettes cette robe. dit-il en me la tendant.
- Euh... Je... d'accord. Dis-je résigné, je commence à intégrer le fait qu'il ne faut pas le contredire, d'un parce que c'est mon chef à présent et de deux parce que c'est César Pereira tout simplement.
- Vraiment. dit-il en mimant un air surpris. - Tu ne vas pas me prendre la tête ?
- Non, je m'avance vers lui et tente de lui prendre la robe des mains, mais il m'en empêche. Il me regarde dans les yeux puis me tourne le dos, il retourne dans son armoire, je le vois ranger la robe puis en sortir une autre.
Il accepte de me donner un autre vêtement ? Un léger sourire s'affiche sur mon visage. Quand il se retourne, ma joie est de courte durée puisqu'il a exactement la même robe dans la main. Et me tend la robe, et l'agite devant moi.
- Prend cette robe. M'ordonne-t-il, je la prends, et il continue - Habille-toi sans sous-vêtements, et va voir Lucia. Elle t'expliquera ton boulot. Travailler bien Minha Linda. Dit-il avant de quitter la pièce.
Bon, je me vois, mais pas du tout dans cette tenue et si un de ces soldats passe par là juste quand moi je sors, se serrais horrible pour moi, mais pas pour cette personne, je suppose.
Je décide tout de même d'essayer cette robe et quand je lève les yeux pour me regarder dans le miroir, je comprends tout. Il a fait un effort pour moi et m'a donné la même robe transparente, mais qui couvre ma poitrine et bien plus mes parties intime.
Même si je ne me baladerais pas comme ça dans la rue, cette robe est beaucoup mieux.
Je décide de sortir de la pièce parce que je n'ai pas vraiment le choix de toute façon, et au bout du couloir, je vois César et Rafael discuter où plus se disputer, tous les deux me remarque, j'ai à peine le temps de voir César me détailler que j'entre rapidement dans la pièce où se trouve les filles, je me demande bien pourquoi ils se disputaient.
Je referme la porte derrière moi, et je constate qu'elles sont toutes en train de me fixer, elles reprennent leurs affaires après m'avoir bien détaillé et je m'avance vers Lucia.
- Ah, tu es là, Viens. Dit-elle, elle me sourit, je me mets à côté d'elle face à cette table pleine de drogue, - Je vais te montrer ce que tu dois faire, tu vas voir, c'est très simple, toi, tu vas simplement mettre en sachet la drogue, moi, je coupe et toi, tu mets en sachet, Regarde ! Elle prend la drogue et la met dans un sachet puis elle le pose sur une balance et met le sachet fermé derrière nous.
- Tu vois, c'est très simple, tu dois peser la drogue, elle doit faire exactement 1 gramme, Voilà à toi.
Je fais ce qu'elle me demande, au début, j'ai du mal avec la quantité exacte, mais je prends la main très rapidement, des filles passent à côté de moi et je l'ai entends dire.
- Ta vue, elle n'a pas la même robe que nous,
- Ouais, elle a dû coucher avec lui pour l'avoir.
- Non, Victoria a couché avec lui, et elle n'a rien eu,
- Je n'ai pas couché avec lui, je lui ai simplement demandé une autre robe. Dis-je, elles rient toutes les deux.
- Tu lui as demandé et il te l'a donné, dit-elle pleine de mépris.
- Oui. Dis-je en fronçant les sourcils.
- Il ne donne jamais rien sans quelque chose en retour. Je m'apprête à répliquer, mais Lucia intervient.
- Ça suffit tout le monde, vous savez tous ce qu'il nous fera si sa marchandise n'est pas prête. Alors au boulot.
Plus personne ne dit rien et les deux jalouses retourne à leurs tables, les heures passent très lentement, quand Lucia dit,
- On a bien bosser aujourd'hui les filles, à demain tout le monde, Avant même qu'elle finisse sa phrase certaines filles était déjà partie.
Je fais comme elle et sort de la pièce, je vois certaines filles toujours dans leur robe aller dans la pièce d'en face où il y a plein de soldats en train de discuter.
Contrairement à elle, je retourne m'habiller rapidement, quand je suis prête, je traverse le couloir et descends les marches, je sors de la maison et le soleil se couche déjà, j'ai à peine fait quelque pas quand on m'interpelle,
- Peyton ?!
~ L'amour, c'est comme une drogue, sauf que l'amour t'en pleure et la drogue t'en meurt. ~
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I Love him or I Hate him Tome 1
RandomPeyton Oliveira vivait une vie paisible en Amérique, mais tout bascule à la mort de ces parents, quand elle est forcée d'emménager chez sa tante qui vit dans la plus grande Favelas de Rio de Janeiro. Peyton n'avait jamais eu à avoir peur pour sa vie...