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Point de vue César :

Trois jours putain, ça fait trois jours qu'elle s'est barrée, j'ai l'impression qu'elle est partie depuis trois mois... Putain, elle s'est vraiment barrée. Moi qui pensais qu'elle ressentait quelque chose pour moi, en même temps au lieu de lui dire au revoir, j'ai préféré baiser l'autre.

On frappe à ma porte

- Quoi ! Grondai-je, Julio entre, il a l'air paniqué ce con, - o que é isso ?! (Qu'est-ce qu'il y a ?!) Je fronce les sourcils, je sens la merde arriver.

- On a un problème Chefe ? Dit-il simplement.

- Répète-moi ça ! Dis-je énerve.

- On à.... Mais il a à peine commencé que je le coupe violemment.

- Fermer là si tu ne veux pas que je t'égorge avec mon couteau. Il secoue la tête pour dire oui et ne dit plus un mot ce qui a le don de m'énerver encore plus.

- Qu'est-ce que t'attend putain dit moi ce qu'il se passe !? M'énervai-je.

- Des mecs ont intercepté le camion chefe,

- Quel camion ? Dis-je en grinçant des dents.

- Ils ont pris toute la came dans le camion, et ils ont tué les transporteurs.

- Ça m'évitera de le faire moi-même... Qui est l'auteur de cette merde ?! Qui a osé me voler... Et surtout maintenant.

- On soupçonne Ricardo Santos Chefe ! Depuis qu'il vous a volé... j'ai entendu dire qu'il préparait une attaque dans la Favela, et...

- Dégage... Je le coupe, avant que l'envie de le tuer ne soit trop forte. Ce fils de pute de Santos ne paye rien pour attendre.

- Quoi ? Vous n'allez rien faire ? Sa question a le don de me mettre hors de moi, je me lève d'un bon et hurle.

- Dégage ! il sort aussitôt de mon bureau, je m'avance vers ma fenêtre et sort un joint que j'avais roulé de ma poche, et le porte à mes lèvres, je sors mon briquet pour allumer mon joint, et commence à fumer pour évacuer toute cette colère que j'ai en moi.

- Putain, Dis-je en expirant la fumée, je n'arrête pas de penser à elle, putain, j'ai de gros problèmes... et moi, je pense à une fille, je suis malade, ouais, je crois que j'ai de la fièvre, ça expliquerait pas mal de choses, surtout le fait que je deviens de moins en moins méchant... je suis en train de me relâcher et ça ne va pas du tout, mais alors c'est vraiment la merde.

Une voix aiguë me sort de mes pensées. Bien évidemment, ce n'est pas celle que j'ai envie d'entendre.

- Bébé. Dit la voix enjouée de Nadia, qu'est-ce quel fou ici celle-là, je ne l'ai pas fait appeler, je n'ai pas envie de baiser.

- Qu'est-ce que tu veux ? Dis-je déjà agacé par sa présence,

- Ça fait trois jours que tu restes enfermé dans ton bureau, Se plaint elle.

- Et !? Dis-je en quoi ça la regarde.

- Et tes soldats ont besoins de voir leur chef... j'écrase mon joint sur le rebord de la fenêtre et le jette, je me tourne vers elle pour lui faire face et fronce les sourcils.

- Depuis qu'elle est partie t'es bizarre, on dirait que t'es triste, ce n'est pas digne d'un chef, on a volé ta came et tu ne réagis pas. Tout le monde parle de toi, on dit que tu deviens faible, elle t'a rendue faible...

La rage m'envahit, je me précipite vers elle, et la saisie par le cou, je la plaque contre le mur, je n'ai qu'une envie, c'est de la faire taire, elle et toute cette merde qu'elle vient de balancer sur moi, je sens qu'elle est à bout de force, je ne la quitte pas des yeux, je peux voir la peur traverser ses iris vert foncé, je la relâche et, elle tombe au sol en toussant plusieurs fois pour reprendre une respiration normale.

I Love him or I Hate him Tome 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant