Je ne sais pas quoi dire, où quoi faire, elle m'en veut peut-être même encore plus qu'avant, ce qui me rend triste, je n'ai pas demandé que tout ça arrive, je n'ai pas voulu tout ça.
- Les deux meurtriers de mon fils réunis, gronde-t-elle avant de cracher à nos pieds.
Je peux sentir la patience de César se réduire au fur et à mesure. Je m'avance légèrement, quand je la vois me foncer dessus en hurlant, César se précipite devant moi et là repousse violemment, elle tombe au sol, César me regarde en fronçant les sourcils, il perd patience.Je m'avance à nouveau et dit avec hésitation.
- Toutes mes condoléances pour ton fils Thérèsa,
- La Ferme. Hurle-t-elle en pleure. J'essaie de retenir mes larmes, mais c'est très compliqué.
- Je suis vraiment désolé, c'était un enfant rempli de joie et courageux, c'était une boule de bonheur, une bouffée d'oxygène, je m'en veux... je m'en veux tellement. Dis-je presque en sanglots, toujours en m'approchant d'elle doucement. Elle n'arrête pas de pleurer. Mais je la vois lever la tête vers moi,
- Que du cinéma, Dit-elle froidement - tu pleures comme si tu aimais mon fils, comme si tu l'appréciais. Mais tu débarques ici bras dessus bras dessous avec l'homme qui a pris la vie de mon fils. Sèche-moi ces larmes de crocodile.
- Je... Commençais-je, prise de court par ces propos blessants, mais elle continue.
- Tu es bien la fille de ton père, la seule chose à laquelle vous pensez, c'est vous-même, jamais aux autres où aux conséquences que vos choix peuvent avoir sur les autres.
- Je ne pense pas qu'à moi Thérèsa, j'ai essayé de le sauver, je pensais le sauver.
- Mais vu qu'il est mort, tu t'es dit que traîner avec le meurtrier de mon fils n'était pas grave, que ça ne salirait pas la mémoire de mon fils !?
Elle rit face à mon silence, - Tu n'es qu'une gamine bête et idiote, tu n'es pas comme ton père enfin de compte, tu ne te rends même pas compte des conneries que tu fais. Tu es comme ta garce de mère.
- Arrête, hurlais-je, comment elle peut être aussi aigrie et méchante, - j'aimais ton fils, j'aime ton fils et je t'aime toi aussi, comment tu peux me dire ces choses horribles.
- Et ce n'est pas horrible pour moi de te voir avec lui, Dit-elle en le pointant du doigt.
- Et tu crois que j'ai eu le choix ! Hurlais-je.
- Tu l'as eu, me souffla César pour que je sois là seul à l'entendre, si je n'étais pas sûr qu'il me mettrait une balle dans la tête, je le giflerai.
- On a toujours le choix Peyton, dit-elle triste, alors qu'elle ce calme,
- C'est exact ! Dit César - Et Peyton à quelque chose à dire à ce sujet. Pas vrai Peyton !?
Il faut que je sois direct, ça passera mieux, enfin je crois.- Je... Euh... Tu... tu dois choisir entre faire partie du gang où mourir puisque tu étais présente lorsque j'ai donné la combinaison pour le conteneur. Alors que je n'ai même pas terminé, elle rit, elle n'arrête pas de rire, mais elle reste calme.
- Toi qui me disais ne pas avoir eu le choix ! Enfaite tu es vraiment comme tes parents t'a pris l'idiotie de ta mère et la mythomanie de ton père.
J'essaie de faire abstraction de ces dires pour la convaincre de rentrer dans le gang. C'est mon principal objectif.- Je t'en prie, dit que tu acceptes d'entrer dans le gang.
- Jamais. Elle répond sans attendre.
- Quoi ? Attend. S'il te plaît prend le temps d'y réfléchir.
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I Love him or I Hate him Tome 1
عشوائيPeyton Oliveira vivait une vie paisible en Amérique, mais tout bascule à la mort de ces parents, quand elle est forcée d'emménager chez sa tante qui vit dans la plus grande Favelas de Rio de Janeiro. Peyton n'avait jamais eu à avoir peur pour sa vie...