Je suis réveillé par les rayons du soleil, je suis fatigué, j'ai très mal dormi. Je n'ai pas rattrapé tout le sommeil qu'il me manque, et je le sais, il y a quelque chose de brisé en moi. Je sors du lit et ouvre la porte de la chambre.
Personne dans le salon et sa chambre est grande ouverte et vide, je vais dans la salle de bain pour me passer de l'eau sur le visage, je prends une douche puis je me rends compte que je n'ai pas grand-chose comme vêtements, il faut que je retourne chez... chez ma tant récupérer mes valises parce qu'une fois que César me laissera vivre, je me trouverais une autre maison dans les Favelas. Je ne pourrais pas vivre comme si de rien était chez elle, comme ça.
Je vais pour me servir un verre d'eau dans la cuisine quand je vois un papier sur la table.
Il est écrit, Va à la casa du gang. Si tu as oublié où elle est, demande à un soldat que tu croiseras. Et pas dans dix ans, tu as du travail qui t'attend. On ne peut pas faire plus clair que ça. Je sors sans attendre de la maison et c'est vrai que j'ai un peu de mal à me repérer d'ici, mais je finis tant bien que mal par trouver la fameuse Casa, deux hommes garde l'entrée.
Ils me laissent entrer sans brocher et j'hésite à monter pour aller dans le bureau de César quand je reconnais sa voix dans la pièce ouverte à ma gauche. Mon cœur accélère au fur et à mesure que j'approche de la porte.
Quand j'entre, il est en plein discours, face à plusieurs hommes et femmes armées.
- J'ai appris que certaines personnes, se sont approchées d'un peu trop près de Nadia et lui ont fait des avances ! Non, pourquoi il faut que j'arrive quand il parle d'elle, je la vois assise derrière lui le sourire aux lèvres.
- Alors que je vous l'ai formellement interdit, donc avant que je m'énerve, j'aimerais que les coupables se désignent.
Sérieusement, je parierais plutôt que c'est elle qui leur a fait des avances justes pour s'amuser en sachant pertinemment que César réagirait comme ça.
Mon regard est attiré par une personne qui me fixe, quand je tourne la tête à gauche, Rafael me dévisage, il me croyait peut-être morte.
Je lui en veux toujours pour m'avoir livré à César et pour m'avoir dit qu'on n'était pas ami et il a raison. Je l'ai bien assimilé et je compte bien mis tenir. Je regarde à nouveau César, personne ne parle dans la pièce.
- Vous êtes sûr ! Demande-t-il puisque personne ne se désignent. - Bien, Ruiz et Carlos... Je veux Ruiz et Carlos, Crie-t-il, puisque malgré les noms qu'il ne prononce personne ne vient, des gens commence à crier et à pousser deux hommes vers César.
- Vous voilà. Dit-il, un rictus aux lèvres, il se tourne vers Nadia qui se lève et se dirige vers eux,
- Je te laisse choisir, qu'est-ce que tu veux en faire ? Demande-t-il à Nadia.
- Les voir morts. Dit-elle s'en attendre, je ne comprends pas ? pour de simplement avance, il va les tuer ? et j'ai raté un épisode depuis quand ils sont ensemble tous les deux, c'est vrai qu'elle était chez lui hier, mais quand même.
- Tes désirs sont des ordres. dit-il avant de se tourne vers nous, - Mais avant, ça, est-ce qu'il y a des gens qui s'opposent à sa demande ? Il s'adresse à nous et j'ai dans l'espoir que l'un de leurs amis soit assez bête où courageux pour lever la main, mais personne ne le fait.
- Bien al... Mais il s'arrête de parler quand il voit une main lève, plus précisément ma main lève, je vois le regard de Nadia passer de la surprise à la colère, et les personnes de la pièce se tourne vers moi, ils ont tous l'air surpris de mon courage où ma bêtise, je dirais plus de ma bêtise.
Je commence à baisser ma main par peur quand je réalise ce que je fais, mais quand je vois un léger sourire se dessine sur son visage, mon bras se redresse tout seul et il n'a pas l'air de m'en vouloir, au contraire son regard est plein de défi.
Et puis j'ai enfreint aucune de ces trois règles, au contraire même, je protège mes collègues, puis d'un coup, il dit.
- Vous avez gagné un sursis, tout le monde dehors. Il a à peine fini sa phrase que la pièce ce vide quand je l'entends dire.
- Sauf Mademoiselle Oliveira, je m'arrête aussitôt quand j'entends mon nom, je suis contente d'avoir sauvé deux vies aujourd'hui mais pour combien de temps.
La pièce est maintenant vide, seul César et Nadia sont encore là. Très énervé, elle lui dit.
- Pourquoi elle est encore en vie ?
- Est-ce que je dois te rappeler à qui tu parles ? Dit-il calme, mais très froidement.
- Ce n'est pas un bon élément pour le gang, elle finira par nous la mettre à l'envers un jour où l'autre. Dit-elle plus calmement
- C'est à moi d'en juger maintenant dégage.
Elle se tourne vers moi et s'en va s'en rien dire. Elle ne m'a même pas lancé un regard mauvais comme elle sait si bien le faire. Quand on est seul, il dit,- C'est la dernière fois que tu interviens de cette façon devant mes hommes, je considère que je te devais une faveur vue tout ce que je t'ai fait endurer, mais à partir de maintenant, je ne te dois plus rien.
Quoi ? je fronce les sourcils. Et quand je le regarde je le vois sourire, ce qui m'énerve encore plus, je suis bien fait avoir, même si j'ai empêché deux hommes de mourir aujourd'hui.
- J'ai une question ? Il me regarde sans rien dire - Est-ce que tu l'es aurais vraiment tuée pour ça ? À ma question son sourire réapparaît, je comprends très vite qu'il n'en a jamais eu l'intention.
- Je te connais assez pour savoir que tu es prête à faire des conneries pour des gens que tu ne connais même pas.
- Je suis trop conne. Me dis-je à moi-même, mais il réplique.
- Non, enfin... peut-être que si, après tout. Je fronce les sourcils à sa remarque.
- Aller vient, je vais te montrer ton nouveau job, il sort de la pièce et je le suis.
Je me demande quel travail m'attend, j'espère que ce n'est pas un truc trop compliqué où on risque de retomber dans nos travers avec César. Et je ne pense pas que cette fois, je m'en relèverai.
~ La véritable indulgence consiste à comprendre et à pardonner les fautes qu'on ne serait pas capable de commettre. ~ Victor Hugo
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I Love him or I Hate him Tome 1
RandomPeyton Oliveira vivait une vie paisible en Amérique, mais tout bascule à la mort de ces parents, quand elle est forcée d'emménager chez sa tante qui vit dans la plus grande Favelas de Rio de Janeiro. Peyton n'avait jamais eu à avoir peur pour sa vie...