- Peyton ?! Dit une voix grave, je me retourne et reconnais Olivier, il est toujours là lui, je croyais qu'il était parti.
- Tu m'évites ? Demande-t-il en me souriant.
- Non, j'ai eu des jours difficiles, sait tout.
- Et ? Demande-t-il en s'approche de moi.
- Et quoi ? Je l'interroge. Il s'approche un peu plus de moi,
- Et maintenant tout va mieux ?
- Si on veut. Dis-je, je le vois s'avancer encore et je recule un peu, mais il place sa main sur ma taille pour m'arrête.
- On peut faire plus connaissance maintenant, César et Nadia non pas attendus trop longtemps pour prendre du plaisir eux. Il me colle un peu plus à lui.
- Je ne suis pas intéressé, Dis-je en essayant de me libérer, mais il m'attrape avec ses deux mains.
- Ah non ?! Dit-il d'une voix rauque
- Lâche-moi ! M'énervai-je, il sourit, mais ne me lâche pas. - Aller lâche-moi maint...
Mais une voix grave résonne dans l'obscurité de la rue. Je lève la tête et j'aperçois une silhouette à la fenêtre en haut.
- Je n'ai pas que ça à foutre Olivier, Amène-toi ! Ordonne la voix imposante de César. Olivier me lâche aussitôt sans brocher et disparaît dans la maison sans se retourner. Je lève à nouveau la tête pour voir s'il est toujours là et c'est le cas, il m'observe toujours. N'y une n'y deux, je me remets à marcher pour m'éloigner de la maison et de son regard oppressant.
Le soleil, c'est déjà couché dans les Favelas, il n'y a plus personne dans les rues. J'emprunte plusieurs ruelles, quand j'arrive enfin devant la maison de ma tante, je m'arrête net et à nouveau des images que je souhaiterais oublier envahissent mon esprit, mais cette fois, je reste forte, il le faut.
Je m'avance doucement vers la maison, quand je me rends compte qu'il y a de la lumière, qu'est-ce que sait ?
J'arrive devant la porte et saisie la poignée, quand j'entre, je vois un homme allongé sur le canapé et je m'approche un peu plus, je reconnais Paulo, l'ami de ma tante qui était venu me chercher à l'aéroport. Il dort, il a l'air d'avoir beaucoup pleuré, je n'ai pas envie de le réveiller alors, je fais très doucement et me dirige vers les escaliers,
Très rapidement, je remplis un sac de mes vêtements, et je redescends dans le salon, mais alors que je passe devant le canapé, Paulo se redresse et se tourne vers moi.
- Dit moi... Dit-il en m'observant. - Dit moi que ce qui se dit dans la rue est faux, Dit moi que ce n'est pas toi qui as fait ça. Me demande Paulo très triste.
- J... Je dois y aller. Dis-je pour esquiver sa question. Je sors vite de la maison, et je le vois se précipite vers moi, il m'attrape le bras pour m'empêcher de m'enfuir.
- Réponds-moi ! Dit-il très froidement.
- Et qu'est-ce que ça changera que je vous le dise ou pas, vous connaissez déjà la réponse, alors qu'est-ce que ça changera. Dis-je, énervé contre moi plus qu'autre chose.
- Alors c'est vrai, tu as tué ta tante, dit-il en me lâchant le bras, à travers son regard, j'aperçois de la colère, mais aussi de la tristesse et par-dessus tout du dégoût.
- Je suis désolé, Lui dis-je en m'éloigne.
- Va en enfers rejoindre tes parents et t'approche plus de cette maison. Crie-t-il dans la rue pour que je l'entende.
J'essaie d'avancer... et le voir, me fait plus reculer qu'autre chose. Mais c'est tout de même mieux qu'on se soit vu maintenant.
Je me rends à la maison de César, j'arrive devant et entre à l'intérieur, elle est vide, j'entre dans la chambre et pose mon sac.
Je vais ensuite à la cuisine pour me fait un sandwich, et m'installe sur le canapé, j'ai à peine commencé mon sandwich, que la porte s'ouvre brusquement pour laisser place à celui que j'ai le malheur de connaître.
Il entre, et pose toutes ces armes sur la table, il enlève son gilet pare-balles et se retrouve torse nu, je n'avais jamais trop fait attention à tous ces tatouages dessinés sur son corps, je les avais déjà vus, mais je n'avais jamais fait attention, ils sont très impressionnants et recouvre la quasi-totalité de son corps.
Il sort une bière du frigo et se dirige vers moi, je tourne la tête pour ne pas croiser son regard, et me concentre sur la télé, il s'installe à côté de moi et d'un coup sec, il m'arrache mon sandwich des mains.
- Eh ! Dis-je surprise, - C'est à moi, j'essaie de lui reprendre, mais c'est peine perdue, il ouvre sa bouche et croque dedans avant de faire une grimace.
- C'est dégueu ! Gronde-t-il.
- Ça t'apprendra à prendre ce qui ne t'appartient pas. J'essaie encore de lui prendre mon sandwich, mais il continue de le manger.
- Sérieux ?! Je gronde à mon tour.
- Qu'est-ce qu'il te voulait Olivier ? Me demande-t-il l'air de rien, je fronce légèrement les sourcils en quoi ça l'intéresse.
- Rien d'intéressant. Dis-je simplement.
- Ça, c'est à moi d'en juger ! Insiste-t-il
- Il à supposer qu'on devrait coucher ensemble comme toi et Nadia, dis-je en observant sa réaction, mais il ne laisse rien paraître.
- Et alors ?
- Et alors quoi ? Demandai-je.
- Tu as accepté ? Je fronce les sourcils, non mais qu'est-ce qu'il croit.
- Bien sûr que non, à ma réponse, il a l'air soulagé, mais je n'y prête pas attention plus que ça puisqu'il redevient très vite froid, en plus une question me vient à l'esprit.
- Pourquoi vous vous disputiez avec Rafael ? Je tente puisque qu'on est dans les confidences.
Il me lance un regard indéchiffrable,- Rien d'important.
- A moi d'en juger, Cette fois-ci, il plonge son regard perçant dans le mien, et il passe sa main dans sa chevelure, visiblement mécontent que j'insiste et que j'utilise sa propre phrase contre lui.
- Il pense que je devrais te tuer, parce que tu vas me trahir. Finit-il par dire en sortant son téléphone. Je reste un instant interdite par ce qu'il vient de me dire, comment ? Pourquoi est-ce que tout d'un coup, il me déteste à ce point-là ! Je ne lui ai rien fait pourtant. C'est plutôt le contraire, c'est lui qui m'a livré à César et moi, je lui en veux même plus pour ça.
- Je ne vais pas te tuer. Dit-il lorsqu'il se rend compte de mon silence, - Du moins ce n'est pas dans mes projets pour le moment.
Voyant bien que ce qu'il m'a dit me perturbe, il décide de change complètement de sujet.
- Demain matin avant d'aller bosser, on va aller faire ton tatouage, qui marquera vraiment t'ont entré dans le gang. Je l'observe un instant, j'ai horreur des aiguilles.
- C'est réellement obligé, il n'existe pas plutôt un t-shirt avec le signe du gang, j'ai horreur des aiguilles. Dis-je perplexe.
- C'est obligatoire minha linda, tout est dans la tête, je suis sûr que tu vas le faire. Je soupire.
- Je suis bien obligé, je n'ai pas envie de mourir à cause d'un tatouage. Je le vois sourire à ma remarque, mais il ne dit rien, il se concentre plutôt sur son portable et moi, je regarde la télé et fini par m'endormir au bout de quelques minutes.
~ C'est de la confiance que naît la trahison. ~
VOUS LISEZ
I Love him or I Hate him Tome 1
RandomPeyton Oliveira vivait une vie paisible en Amérique, mais tout bascule à la mort de ces parents, quand elle est forcée d'emménager chez sa tante qui vit dans la plus grande Favelas de Rio de Janeiro. Peyton n'avait jamais eu à avoir peur pour sa vie...