Quoi ? surprise et pensant que c'est un piège, je réponds,
- je sais très bien que c'est impossible, tu me la dis toi-même, tout ce qui ont voulu quitter le gang où qui t'ont trahi ne sont plus là pour en parler, alors sans façon, je ne tomberais pas dans le piège.
- Est-ce que je t'ai déjà menti ? Demande-t-il en soufflant. Est-ce que c'est une question piège ?
- Je vois bien que tu essayes de me tendre un piège, tu ne me crois toujours pas à propos de cette histoire. Pourtant...
- Putain, je te crois Peyton alors là ferme. dit-il en haussant le ton, je ne dis plus rien. Alors, il est vraiment sérieux ? Il s'approche un peu plus de moi avec un papier à la main, il s'arrête à bonne distance et pose le papier sur la commode juste à côté de moi, je jette un léger coup d'œil... C'est un billet d'avion. Je le vois sortir une enveloppe de sa poche et il la pose elle aussi, sur la commode.
Je plonge mon regard dans le sien et pour la deuxième fois, j'ai l'impression de pouvoir lire en lui comme dans un livre ouvert et je jurerais qu'il est mal alaise face à cette situation.
Il pousse un profond soupire et passe une main dans ces cheveux.
- Ton avion décolle dans 3 heures, tu as le choix, soit tu restes, soit tu pars.
J'ouvre la bouche pour parler, mais rien ne sort, aucuns mots, aucuns sons, jamais, j'aurais pensé qu'un jour, il me laisserait ce choix à faire.
Je m'étais faite à l'idée que je mourrais dans ces Favelas, mais aujourd'hui, j'ai la possibilité de vivre et non plus de survivre, et au fond de moi, c'est ce que je veux. César est une bombe à retardement prête à exploser à n'importe quel moment. Je ne suis pas en sécurité ici avec lui.Il a levé la main sur moi... encore une fois, il m'a tiré dessus, il a bien failli me tuer, je ne veux plus jamais avoir à revivre ça. Plus jamais.
- Je sais que je t'ai blessé physiquement, mais aussi mentalement et... Il fait une pause. - Et j'en suis désolé, mais j'aimerais que tu restes avec nous... avec moi.
Il s'excuse, c'est sûrement la première fois qu'il s'excuse auprès de quelqu'un et je sais que je ne devrais pas, que je devrais le déteste après ce qu'il m'a fait, mais je n'y arrive pas. Je me redresse sur le dossier du lit en tenant mon épaule qui me fait toujours un peu mal malgré les anti-douleurs. Même si je n'arrive pas à le détester, je suis très en colère contre lui après tout ce qu'il m'a fait.
- Tu m'as tiré dessus. Dis-je légèrement triste.
- Je sais, Répond-il doucement.
- Tu m'as tiré dessus et tu es parti, j'aurais pu mourir. Dis-je en fronçant les sourcils.
- Peyton... Commence-t-il
- J'aurais pu mourir et tu le savais, mais tu es quand même parti. Tu m'aurais laissé crever ?! Dis-je en énervant.
- Mais le pire, c'est que tu ne m'as pas crue, je t'ai répété des centaines et des centaines de fois que ce n'était pas moi, mais tu ne m'as pas crue.
- Peyton si ce n'était pas toi qui ça aurais pu être d'autre putain...
- Ton meilleur pote ! criais-je, - ton meilleur ami. Dis-je plus doucement
- J'étais perdu, et j'ai fait une connerie, Qu'est-ce que tu veux que je te dise. Je me suis trompé et je me suis déjà excusé putain ! Alors qu'est-ce que tu veux de plus. Dit-il visiblement agacé.
- Tu as raison... Tu t'es excusé... et je refuse tes excuses. Je le vois froncer les sourcils, mais je trouve la force pour continuer. - Et j'accepte le billet d'avion, je serais parti d'ici dans une heure. Dis-je froidement en retenant mes larmes. Il n'a pas l'air surpris par ma décision.
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I Love him or I Hate him Tome 1
DiversosPeyton Oliveira vivait une vie paisible en Amérique, mais tout bascule à la mort de ces parents, quand elle est forcée d'emménager chez sa tante qui vit dans la plus grande Favelas de Rio de Janeiro. Peyton n'avait jamais eu à avoir peur pour sa vie...