Il est quatorze heures quand j'atterris enfin à l'aéroport de São Paulo, c'est une première pour moi, je n'avais jamais voyagé en dehors des États-Unis avant aujourd'hui. Ma tante a dit à l'assistante sociale qu'un ami à elle viendrait me chercher, puisqu'elle n'a pas de voiture. Elle a aussi dit qu'il aurait une pancarte à mon nom, pour que je puisse le reconnaître plus facilement.
J'arrive dans le hall de l'aéroport en scrutant les passants à la recherche d'un homme avec une pancarte. Je fini par remarquer plus loin devant moi un homme d'une quarantaine d'année qui tient une pancarte avec écrit Peyton, je m'avance vers lui en espérant qu'il parle ma langue,
- Bonjour... Dis-je avec un sourire crispé sur le visage, - C'est moi... Peyton,
- Olá garotinha ! Mon visage se déforme en une grimace. Il ne manquait plus que ça. Mais après tout à quoi je m'attendais, on est au brésil, je fronce les sourcils, pour marquer mon incompréhension, mais heureusement je n'ai pas le temps de répliquer parce qu'en voyant mon embarras il me sourit chaleureusement.
- Tu ne parles pas portugais ?
C'est simple mot, me rassure légèrement. Il parle anglais même s'il a un accent très prononcé, il parle anglais, c'est déjà une bonne chose. Je secoue la tête pour dire non, mes parents n'ont pas pris la peine de m'apprendre, une erreur visiblement. Mais qui aurait cru que je serais forcé de venir vivre ici. Il me sourit à nouveau en attrapant mes deux valises avant de me faire signe de le suivre, je m'exécute et nous quittons l'aéroport pour nous diriger vers une petite voiture ancienne, la peinture est vieillissante et elle est cabossée à certains endroits.
Pendant plusieurs minutes, il force avec mes deux valises pour les faire entrer dans son coffre, et il finit par réussir à en mettre une dans le coffre et une sur les sièges arrière. Puis, nous prenons la route pour que je puisse enfin rencontrer ma tante. Paulo m'a dit que la route serait longue donc j'ai fermé les yeux et j'ai fini par m'endormir au bout de 20 minutes de trajet,
*
- Peyton, je suis désolé tes parents ont été retrouvés assassiné dans une ruelle la nuit dernière, je suis tellement désolé. Dit-elle sans me quitter des yeux. Mais elle a beau m'avoir dit cette phrase, je refuse, je ne veux pas y croire, elle ne peut pas avoir dit ça.
Je. Ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai, je suis en train de faire un cauchemar, ça ne peut pas être vrai ! Des larmes apparaissent et coules sur mon visage sans que je puisse l'empêcher, parce que la seule chose à laquelle je pense, c'est à ce qu'elle vient de dire... Mes parents assassinés... c'est impossible, pourquoi ? Pourquoi mes parents ? Que leur voulaient-ils ?
Elle continue,
- Personne ne connait encore la raison, mais ils ne leur ont rien pris, rien volé, la police va mener une enquête, Peyton... Dit-elle toujours son regard rivé dans le mien, - je suis désolée.
Je ne dis toujours rien, aucun mot ne sort, qu'est-ce que je vais faire sans mes parents, ils étaient ma seule famille, je n'ai n'y frère, n'y sœurs, n'y oncle, n'y tante, n'y cousin, C'est un cauchemar... ils ne peuvent pas être mort, ils ont dû se tromper, mes parents sont en vie et ils vont passer la porte de la maison dans 3 secondes, 3...2... 1, mon regard est figé sur la porte d'entrée, j'écarquille les yeux quand celle-ci s'ouvre, l'espoir renaît en moi, mais lorsque je m'aperçois que c'est seulement un policier le peu d'espoir qui vivait encore en moi s'évanoui, il s'approche de moi et de l'assistante sociale, ils se mettent à l'écart, mais je tends l'oreille pour écouter,
- Sa seule famille se trouve dans un autre pays, on est en train d'essayer de la contacter, dit le policier.
- Qui est-ce ? Demande l'assistante sociale.
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I Love him or I Hate him Tome 1
RandomPeyton Oliveira vivait une vie paisible en Amérique, mais tout bascule à la mort de ces parents, quand elle est forcée d'emménager chez sa tante qui vit dans la plus grande Favelas de Rio de Janeiro. Peyton n'avait jamais eu à avoir peur pour sa vie...