Après plusieurs heures de route, le moteur de la voiture s'arrête enfin, j'entends une portière s'ouvrir et se refermer. On me sort de la voiture et une fois à l'extérieur, on retire la cagoule sur ma tête, quand j'ouvre les yeux je n'ai pas à me réhabituer à la lumière du jour puisqu'il fait déjà nuit, je regarde où on est, je me trouve devant un hôtel de luxe, mais pourquoi je suis ici ?
- Avance ! M'ordonne l'un d'eux, on entre dans l'hôtel, et ils vont directement dans l'ascenseur. Mais on ne monte pas, non on est en train de descendre.
Les portes s'ouvrent sur une pièce vide avec une simple chaise, il m'oblige à m'asseoir sur celle-ci et me ligote. Puis, ils disparaissent tous dans l'ascenseur, me laissant seul ici.
J'essaye désespérément de me libérer, mais impossible, la corde est serrée trop fort.
Je m'endors en espérant voir César me réveiller.*
- Americana ! J'entends une voix, qui tente de me réveiller, - Réveille là ! Ordonne-t-il.
- Debout l'américaine, dit une autre voix en me secouant violemment. J'ouvre les yeux et j'observe les hommes qui sont autour de moi, je réalise que César n'est pas l'un d'eux, la peur qui avait disparu pendant que je dormais me frapper en pleine face, ils sont quatre tous avec des tatouages apparents, armée jusqu'aux dents, celui que je pense être leur chef est brun il a une carrure toute aussi imposante que celle de César, ses yeux marron clair m'analyse. Sa façon d'être est moins impressionnante, mais elle est toute aussi angoissante.
Il prend une chaise et viens s'installer devant moi.
- Bonjour Peyton ! Dit-il, sa voix est presque douce, mais je ne dis rien.
- Tu sais qui je suis ? Me demande-t-il toujours très calme, je secoue la tête pour dire non, il sourit légèrement, on dirait presque que son sourire est sincère.
- Je suis Ricardo Santos, le fils de Ramirez Santos, mon père a été tué par l'homme avec qui tu étais, dit-il en serrant les dents, alors c'est lui le fils qui cherche à se venger dont mon père m'a vaguement parlé dans sa lettre.
- Et tu as tué mes parents. Affirmais-je sans réfléchir, et il se met à rire, je fronce les sourcils - En plus ça vous fait rire.
- Ce qui me fait rire c'est que je te parle depuis 5 seconde et j'ai déjà compris que tu es quelqu'un de naïve, il s'arrête un instant et fronce les sourcils avant de reprendre d'un ton plus brutal,
- Tu as cru ce que cet enfant de putain de Pereira tu as dit... Pas vrai !
César !? Il pense que c'est lui qui m'a dit ça or, je me suis dit que vu que ce n'était pas César, ça ne pouvait être que lui.
- Il t'a dit que c'est moi qui ai tué tes parents. Un léger rire s'échappe de ses lèvres. - Dit moi, est ce qu'au moins tu lui as posé la question de s'avoir si c'est lui qui a tué tes parents ?
- César n'a pas tué mes parents ! Dis-je sans attendre. Il n'aurait jamais fait ça ! Non ?!
À cet instant précis le doute m'envahit, il me l'aurait dit si c'était lui !
Bien sûr que non Peyton ce mec est un psychopathe, tout ce qu'il veut, c'est cette putain de clé.- demande-le-moi ! Dit-il - Aller, vas-y !
- Est-ce que vous avez tué mes parents ? Dis-je En le regardant dans les yeux
- J'ai envoyé des hommes pour le faire, oui parce que j'avais bien l'intention de tous vous butter et récupérer cette clé, mais mes hommes sont arrivés trop tard, tes parents avaient déjà été tué. Et si ce n'est pas moi qui ai arrivé le premier, c'est forcément lui.
- Qu'est-ce qui me fait croire que vous dites la vérité ? Je le vois fouiller dans sa poche, j'espère au plus profond de mon cœur qu'il ne va pas me sortir une preuve incontestable.
Il prend son téléphone en main, il fouille dedans avant de dire.
- Écoute bien ce message et surtout la voix,
Il met le haut-parleur :
[Qu'est-ce que tu croyais fils de pute que j'allais te laisser me devancer ! Premier arrivé premier servit, tu ne croyais quand même pas que j'allais les laisser en vie pour toi. Jamais je ne te laisserai trouver cette clé avant moi, Jamais petite merde,]
C'est lui... je n'arrive pas à croire que ce soit sa voix, comment est-ce que... Pourquoi est-ce que... Une larme coule le long de ma joue, j'avais pourtant cru, j'avais pourtant espéré qu'il était sincère même si son but premier était de trouver cette clé.
Ricardo s'approche de moi et tend sa main, j'ai un mouvement de recul, Mais avec simplement son pouce il vient essuyer une larme qui coule à nouveau.
- Est-ce que vous avez déjà trouvée le conteneur ? Me demande-t-il, je secoue la tête pour dire non.
Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus qui croire, où quoi penser.
- Je sais que tu me mens ! Dit-il en souriant, je lève la tête pour le regarder.
- Non, je... mais il me coupe
- je n'arrive pas à le croire, je tente une nouvelle approche, j'essaye d'être gentil avec toi, je te prouve par A plus B que cet enfoiré est menteur de merde et toi... toi tu continues de me mentir. Dit-il énervé.
- Non je... mais il m'arrête à nouveau.
- Ça se voit comme le nez au milieu du visage, tu es amoureuse de ce fils de pute et une fille amoureuse ne me dira jamais ce que je veux savoir. Donc, dit-il en se levant de la chaise - je vais changer de méthode.
Amoureuse ? Moi, jamais ç'arrivera, je ne suis pas amo....
- Aaaah ! Je pousse un violent cri de douleur, un de ces hommes vient de me donner un violent coup de poing au ventre. Je le vois s'avancer vers moi et cette fois, c'est mon visage qu'il touche, il m'assène de violents coups de poing, j'ai l'impression que je vois toute ma vie défiler à chaque fois qu'il ne donne un coup.
- Arrêtée, je vous en prie ! Je réussis à dire très faiblement.
- Tant que je n'aurais pas ce que je te demande, tu vas souffrir le martyre, comme jamais on t'a fait souffrir. Il s'arrête puis dit, - Vas-y !
Pourquoi est-ce que devrait souffrir autant pour quelque chose que je ne veux même pas, pour quelque chose qu'on m'a imposé, plus vite je m'en débarrasserais, plus vite toute cette merde sera finie, je ne suis pas aussi forte que mes parents, jamais je ne pourrais supporter une telle situation, même si je sais que mon père tient à ce que je lui fasse honneur, j'en ai marre d'être impuissante face à ce genre de personne, je veux que tout ça s'arrête.
Je le vois s'approche, le poing serré, je ferme les yeux, je rassemble le peu d'énergie qu'il me reste pour dire,
- Attendez faite pas ça ! Je vais vous dire où est le conteneur, je vous dirai tout, mais par pitié, arrêtez...
~ Essuie ta bouche, il reste encore un peu de mensonge sur tes lèvres ! ~
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I Love him or I Hate him Tome 1
RandomPeyton Oliveira vivait une vie paisible en Amérique, mais tout bascule à la mort de ces parents, quand elle est forcée d'emménager chez sa tante qui vit dans la plus grande Favelas de Rio de Janeiro. Peyton n'avait jamais eu à avoir peur pour sa vie...