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Je sors de la salle de bain stressée, César n'est pas toujours pas rentré, il n'a pas dormi ici, où il est ? Comment je vais faire s'il ne revient pas ? Je n'ai aucune idée d'où on peut bien être, je range toute la cabane et je prépare nos sacs respectifs pour me changer les idées.

Mais rien n'y fait, il est bientôt 11 h et il est toujours aux abonnés absents, je sors et commence à faire les cent pas en regardant la petite route d'où il est censé arriver, qu'est-ce qu'il fou ? J'espère qu'il ne m'a pas abandonné parce que je l'ai repoussé. Je regarde mon cou et touche collier, il est toujours là donc il reviendra, c'est sûr, du moins je l'espère.

Je retourne à l'intérieur le soleil plus la chaleur ne me réussissent pas, mais à l'intérieur le stress m'envahit à nouveau. Il me vient une idée des plus stupide, quand j'ai rangé les affaires de César j'ai remarqué un paquet de cigarette, peut-être que ça pourrait me calmer. Je sors une cigarette et le briquet pour l'allumer, je porte la cigarette à ma bouche inspire et je me mets à tousser comme si j'allais recracher mes poumons, il me faut une bonne minute pour retrouver une respiration normale et arrêté de tousser, mon regard se pose sur l'encadrement de la porte... César est là.

Il me fixe, sans bouger, son regard est à nouveau rempli d'une noirceur qui me fait frissonner, j'avais aimé oublier cette sensation ces derniers temps.

- Bonjour. Dis-je, ne sachant trop quoi dire et toujours sans me quitter des yeux, il s'avance vers moi. Non ? Il ne va pas recommencer ? Cette fois je l'arrêterais, mais il s'arrête à quelques mètres de moi et m'arrache des mains la cigarette pour la porter à sa bouche avant de laisser s'échapper la fumée entre ses lèvres, il attrape également son sac et dit d'un ton sec,

- On bouge ! Il s'éloigne et de disparaît à l'extérieur. Je sens que la journée va être agréable.
J'attrape mon sac et le suit à l'extérieur, il est déjà dans la voiture, moteur allumé, prêt à partir.

J'entre à mon tour et à peine ai-je claqué la portière qu'il s'en va à toute vitesse.

Sur la route, je n'ai qu'une envie, c'est de lui demander où il était et où il a dormi. Je lui jette des regards furtifs pour voir si son humeur s'améliore, mais rien n'y fait, ses sourcils sont froncés depuis qu'il est arrivé et je suis persuadé que c'est ma faute. Je me fais violence et décide de nouer le dialogue.

- Où va-t-on ? Demandais-je, mais comme c'était prévu il m'ignore, je ne vais pas abandonner aussi facilement, je décide de tenter quelque chose.

- Si tu continues de m'ignorer, je... Jette mon collier par fenêtre de la voiture, Dis-je en baissant celle-ci. Il me jette un regard.

- Tu ne le feras pas. Dit-il, sûr de lui.

- Et pourquoi pas ?

- Parce que, C'est la seule chose qu'il me reste de mes parents, Dit-il en prenant une voix de fille pour m'imiter, je le regarde choquer de son imitation et me met à rire doucement, je le vois sourire avant de dire.

- Pourquoi tu ris ?

- Je ne parle pas du tout comme ça ! Ton imitation est totalement caricaturée.

- Peut-être bien, mais ce sont quand même tes mots, Dit-il en souriant légèrement sans quitter la route des yeux.

- C'est vrai, Confirmais-je simplement. Je n'arrive pas à croire que j'ai réussi à détendre l'atmosphère. - Où tu es allée hier ?  Dis-je sens réfléchir.
Je vois son visage perdre son sourire et se fermer. J'ose quand même continuer.
- Tu n'es pas rentré de la nuit, j'ai cru que tu étais mort, que tu avais des problèmes où que tu m'avais laissé, je...

- C'est bon putain, je suis là alors ne me casse pas les couilles, avec tes questions à la con. J'étais où j'avais envie d'être alors maintenant tu la fermes. Dit-il d'un ton froid, j'aurais mieux fait de rien demander, je ne sais vraiment pas quand je dois me taire moi, je regarde ma vitre et malgré moi une question sort de ma bouche.

- Où on va en fait ?

- Merda ! Crie-t-il, en tapant sur le volant. - Ferme là avant que je t'arrache ce collier et que je te laisse sur la route. Il me jette un regard furieux avant de ce concentré sur la route, je ne dis plus rien pendant tout le trajet, il conduit toute la journée vers 18 h on s'arrête dans un hôtel.

On y entre. César réserve une chambre et on se dirige dans l'ascenseur en silence, personne ne dit rien. On arrive à notre étage et on entre dans la chambre, on a à nouveau un confort, c'est usant de changer de mode de vie tous les trois jours.

Je pose mon sac et me dirige vers le buffet, je me prépare une assiette et m'installe pour manger, César lui est fixé sur son téléphone comme toujours.

- Tu ne manges pas ?! Dis-je pour apaiser les tensions, mais il ne dit rien, fixé à l'écran de son portable - C'est vraiment un pauvre mec, Me dis-je à moi-même. Je me rends compte que j'ai dit ça à haute voix, je prie pour qu'il ne m'ait pas entendu.

Quand je regarde César je me décompose, son regard est vide, plein de haine, il se lève brusquement et en quelques secondes il est déjà à ma hauteur, il m'attrape violemment par le cou pour me lever, la chaise tombe lorsque qu'il me pousse toujours sa main sur mon cou contre un mur. Mon corps heurte violemment le mur, je pose ma main sur la sienne pour essayer de la retirer, mais c'est peine perdue, il est beaucoup plus fort que moi, des larmes coulent sur mes joues et il resserre sa prise, j'essaye de lui dire d'arrêter, mais impossible, il sert trop fort.

- Qu'est-ce que tu as dit ? Dit-il d'un ton cinglant, - Pauvre mec, c'est bien ça ? J'essaye de dire quelque chose, mais rien ne sort, il m'écarte alors du mur, et me projette violemment à nouveau contre celui-ci sans me lâcher, quand il voit que je commence à perdre connaissance, il me relâche, je tombe au sol.

- Tu prends trop la confiance Peyton, fait gaffe à ne pas réveiller le monstre qui est en moi, tu pourrais ne plus jamais te relève, Dit-il d'un ton cynique.

Tout autour de moi devient sombre, la seule chose que je vois ce sont ses yeux verts qui me glacent le sang, ensuite tout devient noir et je m'évanouis.

~ Si quelqu'un vous traite mal, dites-vous bien que quelque chose ne va pas bien chez eux. Les gens normaux ne détruisent pas les autres. ~

I Love him or I Hate him Tome 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant