Le lendemain, je me réveille et ce n'est plus une surprise lorsque je m'aperçois que César est endormi à côté de moi. Il a tellement l'air moins dangereux endormi, ses traits sont détendus. Mais comme s'il savait que je l'observais, il ouvre les yeux et fronce les sourcils.
Je détourne le regard sauf qu'il m'a clairement prise en train de l'observer, je m'apprête à me lever mais il m'attrape par la taille et colle ma poitrine à son torse, surprise je tente de me redresser en vain, il me tient fermement, mon corps devient brûlant au contact du sien même si un léger tissu nous sépare. Je croise ses iris verts dont les pupilles sont dilatées, je baisse immédiatement les yeux embarrassés par la situation.
- Pourquoi tu m'observes pendant que je dors ? Demande-t-il d'une voix rauque.
- Tu ne dormais pas puisque tu m'as vu, osais-je réplique.
- Est-ce que tu me contredis ?! Demande-t-il.
- Euh... Je. Je suis clairement perturbé par notre proximité que j'en perds mes mots et il le remarque.
Il rit, - C'est trop facile de te faire perdre tous tes moyens. En fait il joue avec mes émotions.
- C'est juste que je n'ai pas envie que tu t'énerves, Dis-je sincèrement. - Alors je cherche mes mots.
Il m'observe de ses iris verts, je ne sais pas ce que je vois dans son regard, mais ce n'est pas comme d'habitude.- Tu peux dire ce qui te passe par la tête avec moi, Dit-il sûr de lui.
- Oui, c'est ça ! Dis-je en levant les yeux au ciel.
- Oui, mais c'est à toi de voir si tu ne veux pas finir avec une balle dans la tête, c'est tout. Je reste interdite un instant et il recommence à rire.
- J'aimerais qu'on fasse un marché. Affirmais-je, il arrête de rire et relâche légèrement mes hanches, j'en profite pour m'échapper, je me redresse sur le lit, il me regarde le sourire aux lèvres.
- Tu veux passer un marché avec moi ? S'intéresse-t-il.
- Oui, dis-je simplement.
- Et quel est-il ? Demande-t-il amusé.
- J'aimerais que tu promettes de plus être violent avec moi en échange de la clé. Oui je sais c'est ridicule, mais je ne supporterais pas un seul autre excès de violence de sa part alors autant prendre mes précautions.
Il hausse les sourcils - Tu n'as même pas la clé,
- Oui, mais je suis la seule à savoir où elle est de ce que j'ai compris... C'est vrai que je n'ai pas la clé - Très bien je change, j'aimerais que tu promettes de plus être violent et en échange, je t'aide à trouver la clé. Dis-je sérieuse.
- Mmh, c'est d'accord.
- C'est vrai ?
- Ouais, mais ne t'emballes pas j'avais déjà l'intention de plus te toucher donc dans tous les cas, c'est moi qui ai gagnant, je perds mon sourire et un léger rictus se dessine sur son visage.
Putain je suis vraiment conne, mon père me tuerait s'il était là, il se lève et se dirige vers la salle de bain, je vais dans la cuisine et remarque qu'il a fait les courses qu'il n'a pas rangées et il a acheté un micro-ondes, je range les cours dans un placard et mets le reste au frigo je me sers un verre de jus et lorsque je me tourne vers le salon il a acheté une télé avec une antenne, Combien de temps est-ce qu'il compte nous faire rester ici ?
Quand il sort de la salle de bain il ne porte qu'un short, un que je lui ai acheté, je souris fière de moi, j'ai choisi la bonne taille.
- Ça te plaît, dit-il en caressant son torse avec sa main, je détourne les yeux, morte de honte, je fonce dans la salle de bain à mon tour et ferme la porte.
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I Love him or I Hate him Tome 1
РазноеPeyton Oliveira vivait une vie paisible en Amérique, mais tout bascule à la mort de ces parents, quand elle est forcée d'emménager chez sa tante qui vit dans la plus grande Favelas de Rio de Janeiro. Peyton n'avait jamais eu à avoir peur pour sa vie...