Pdv: Arden

June: T'as besoins de quelque chose?

Arden: Non je vais y aller je reviens tout à l'heure.

June: Tu veux que je t'accompagne?

Arden: Non ne t'inquiètes pas June c'est bon.

Je serrai une énièmes fois June dans mes bras et ressorti de l'appartement le coeur gros. Dans l'ascenseur, je pris mon téléphone et composai le numéro de ma mère.

Maman: Allô? Arden, c'est toi?!

Arden: Salut maman.

Maman: Arden tu vas bien, avec ton père on s'inquiète tellement tu nous avais juste envoyé un message!

Arden: Oui je sais maman...

Maman: ...qu'est-ce qu'il c'est passé? Ta voix est plate.

Arden: Rien de spécial je pense juste que d'ici trois jours je serai de retour à la maison.

Maman: Arden, ça s'entend à ta voix! Dis moi ce qu'il ce passe! Tu as revus Hanson?

Arden: Oui mai-!

Maman: Arden tu aurais juste du rester un week-end pourquoi est-ce que tu te fais du mal comme ça?!

Arden: Maman j'en ai plus rien à faire de Hanson! C'est...

Maman: Alors? Je t'écoute, c'est quoi?

Arden: C'est quelqu'un d'autre que j'aime.

Maman: Qui? L'inconnu avec qui tu es resté le reste du temps? Il t'as mordu? Tu es enceinte et il veut pas d'enfants c'est ça?

Arden: Qu-!

Maman: Combien de fois je t'ai dit de faire attention Arden tu es un oméga les alphas sont dangereux et regarde où tu en es maintenant, engrossé! Comme si je ne ta-!bip

Arden: *soupir*

Je l'ai appelé c'est le principal, je pense qu'elle va bien du coup.

Loup intérieur: T'as mère exagère vraiment beaucoup parfois.

Tu vois ça? Même moi je suis fatigué, je sais qu'elle m'aime et qu'elle a peur pour moi mais je ne suis plus un gamin de maternelle!

Loup intérieur: En espérant qu'un jour elle pourra accepter qu'on a grandi...

Ouais...

Je sorti de l'immeuble et parti m'asseoir à l'arrêt de bus. L'attente dura dix minutes puis il arriva. Je montai dedans et parti m'asseoir au fond du bus du côté de la fenêtre.
Quand il reparti, je regardai le paysage nocturne défiler et descendis à mon arrêt. L'esprit silencieux et les pas bruyants, je marchais le long du trottoir jusqu'à arriver devant le grand immeuble où se trouvait l'appartement de Nil.

En montant dans l'ascenseur un sentiment de tristesse m'envahît, c'était la dernière fois que je venais ici. La dernière fois, que je sentais l'odeur de Nil dans cette vie..

Une fois devant la porte de l'appartement je mis un temps avant d'entrer, pas par appréhension ou par tristesse, juste pour pouvoir le faire assez lentement pour pouvoir me rappeler de sa porte, de sa serrure, de la poignée, de l'entrée et enfin de sa douce odeur qui caresse mon nez quand je rentre dans l'appartement.

Je marche le long du couloir et en quelques pas je suis dans le salon, je vois le canapé, le grand canapé gris confortable sur lequel on s'est embrassé un nombre incalculable de fois et où on a regardé des films d'horreurs juste pour passer le temps. La salon.

Aux mensonges que nous sommesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant