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Quand June est venu me chercher à la clinique je mettais tellement vidé de mes forces que j'ai perdu connaissance. On n'a finit par m'emmener à l'hôpital et j'ai été branché à tout un tas de machines.

Mes forces tombaient de jour en jour, je trouvai difficilement la faim et je sentais de moins en moins mon enfant bouger dans mon ventre. J'avais peur.

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Pdv: June

J'arrivai à l'hôpital le coeur gros une semaine était passée depuis la perte de connaissance de Arden. Son corps maigrissait de jour en jour au point où ses bras, ses jambes ainsi que son visage soient creusés toute ses réserves de forces semblaient s'être concentré dans son ventre. Son corps faisait tout pour maintenir le bébé en vie, quitte à mourir lui même.

Je marchais dans le couloir qui menait à sa chambre une expression fermée sur le visage, je lui avais ramené des madeleines, j'espère qu'il pourra les manger.

Je toquai un instant à sa porte avant d'entrer.

Arden: June! Je suis tellement content de te voir

Son état est plus grave qu'hier.

June: Arden! Ça va? Je t'ai ramené des madeleines pour que tu puisses prendre un peu de force.

Je déposai le panier sur une table et en sortie une pour la lui offrir.

June: Tiens.

Arden: Merci...

Il l'a prit dans ses mains et l'émietta pour pouvoir la manger. Il le faisait difficilement et n'a finit par manger que la moitié.

Arden: Elles sont vraiment bonne merci...

Je peux plus supportée ça

June: Arden, enlève le bébé.

Son expression devient pâle.

Arden: Quoi?

June: Je peux pas supporter de te voir comme ça je suis pas prêt à te voir mourir, Arden!

Arden: Je ne vais pas mourir...

June: Arden...Nil et toi depuis la première fois que vous vous êtes rencontrés. C'était écrit que vous n'auriez jamais dû avoir d'enfants.

Arden: Comment tu peux dire une chose parei-!

June: REGARDE TOI! TU ES COMPLÈTEMENT À BOUT DE FORCE, ON DIRAIT QUE TU PEUX TE BRISER À N'IMPORTE QUEL MOMENT!! VOUS AVEZ ÉTÉ MAUDITS PAR LES DIEUX, CET ENFANT QUE TU PORTES EN TOI, N'EST LÀ QUE POUR TE TUER!!!

J'avais explosé contre lui, je ne faisais que déverser ma frustration et mon impuissance face à lui. J'avais peur, trop peur. La moindre petite chose pouvait mettre fin à ses jours et maintenant qu'il avait retrouvé la mémoire encore plus.

Je ne voulais pas le voir mourir pas comme ça, pas pour ça, je n'étais pas prêt.

Arden: June...je ne mourrai pas...pas maintenant ça je peux te l'assurer d'accord.

Il tendit lentement sa main vers mon visage et essuya le peu de larmes qui avaient coulés de mes yeux, je n'avais même pas remarqué que je pleurais. Il força un peu sur ma tête pour que je me rapproche de lui et me serra dans ses bras. J'en fit de même mais plus doucement, j'avais peur de le briser.

Arden: Ha, ha.

June: Pourquoi tu rigole?

Arden: Je me suis demandé si plus tard nos enfants s'entendront...

Aux mensonges que nous sommesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant