Avalon Pendragon - fille de Severus Snape

Chapitre 22 - Passion

Si les murs du square Grimmaurd pouvaient parler, ils raconteraient certainement que les ébats sexuels d'Avalon Pendragon et Sirius Black étaient capables de faire trembler la maison de leurs passions sauvages. 

Nul n'aurait su dire si c'était leur coter Animagus qui prenaient le dessus, mais il était certain que leurs ébats étaient bestial et bruyant aux grand dam des portraits de la famille Black.

Si les lits étaient des lieux propices à leurs ébats, les murs, canapés, douches, et contoires de cuisine n'étaient pas en reste. Sirius avait craint de ne pas pouvoir satisfaire Avalon, après tout, il n'avait eu personne depuis plus de dix ans, et l'enfermement à Azkaban, la prison des sorciers avait réduit sa libido à l'état de larve. Il faut dire que d'entendre hurlement et crie de folie à longueur de journée n'était pas anodin. 

Mais à la grande surprise de Sirius, la jeune femme avait plus que réveillait son désir. En effet, il ne se passé pas un jour sans qu'ils ne fassent l'amour, et à l'entente des cries de jouissances d'Avalon, il n'avait pas l'impression d'avoir perdu de sa splendeur, bien au contraire.

Sirius avait été à une époque ce que l'on qualifierait d'homme à femmes. Il se savait gâté par la nature, et rare était les jeunes femmes à résister à ses yeux d'un bleu orageux et à son charme naturel hérité par sa folle de famille. De plus il était loin d'être un idiot et savait parfaitement séduire avec des mots doux bien placés. 

Il avait eu une pléiade de conquêtes, notamment à l'époque du collège, et c'est pour cette raison qu'il ne comprenait pas. 

Cert il avait passé dix ans sans toucher une femme, mais il était certain de ne jamais avoir ressenti au temps de sensations et de passion auprès d'une autre femme. Il avait même pour habitude de vite, très vite, se lasser, comme si rapidement il n'y avait plus rien à découvrir, plus rien de surprenant, et que la conquête d'une femme représenté une grande partie du plaisir. 

Mais avec Avalon tout était différent, la situation, les sensations, la repartie de la jeune femme, tout. Il ne savait même pas s'il avait réussi à pleinement la conquérir, pourtant avant il le savait toujours, car chacune de ses conquêtes avait les mêmes symptômes: Les petites attentions, être toujours d'accord avec lui, le servir, la jalousie maladive. ..

Mais en y réfléchissant de plus près Sirius se dit que l'époque n'était plus la même, que ses dernières conquêtes était peut-être plus âgée qu'Avalon mais également bien moins matures. Et que de toute façon Avalon ne semblait pas être le genre de personne à rentrer dans des cases, statistiques, ou autres.  Et c'était l'une des nombreuses raisons qui poussaient inlassablement Sirius vers Avalon.

Et puis il ne pouvait pas trop s'attacher, car malgré leur grande complicité, les verres de vin, les éclats de rires, les discutions à cœur ouvert, les orgasmes incroyables et les nuits blanches devenues des nuits de passions, il ne pouvait pas oublier qui elle était, en tout cas pas complètement.

Malgré tout Sirius était heureux de partager ses nuits avec Avalon. Elle était sa douce folie, et se perdre dans ses yeux d'un bleu glacial était la plus douce des punitions. Sirius savait qu'il était très certainement la personne sur le sol anglais à savoir le plus de chose sur elle, et il était honoré que la jeune femme lui offre sa confiance. Mais malgré ça il savait également qu'elle renfermait encore bon nombre de secrets. C'était à la fois excitant, et en même temps dangereux au vu de l'époque dans laquelle ils vivaient.  

- Je suis rentrée !

L'arrivée de la jeune femme dans la demeure mis fin aux réflexions de Sirius.

Avalon portait une cape noire avec des motifs floraux noirs également brodés sur le col, laissant apparaitre les motifs via un jeu de lumière. La fraicheur de la fin de septembre offrait à la jeune femme des couleurs sur les joues et le bout de son nez. Elle tenait fièrement une bouteille de vin, et souriait à Sirius. 

Et comme de plus en plus souvent, Sirius ne put retenir un grognement appréciateur face à cette image. Il s'empara de la bouteille de vin rouge, et la posât sur la table basse, tout en continuant à regarder Avalon. Il enleva délicatement sa cape de sorcière, et apprécia la robe d'un rouge sang très sombre que la jeune femme portait. La robe laissait entrevoir un beau décolleté, et bien que la jeune femme n'ait pas une très grande poitrine cette dernière était ferme et devenait très dure sous le regard de Sirius.  

Un nouveau grognement s'échappa, mais cette fois de la bouche d'Avalon.

- Tu ne peux même pas attendre plus de cinq minutes avant de vouloir déjà me déshabiller?

- À la vue de tes pupilles dilatées, de tes seins pointant fièrement vers moi, je crois que je ne suis pas le seul à avoir attendu impatiemment que tu rentres ... 

- C'est vrai. 

- Avant que je ne te dévore, tu as passé une bonne journée ?

- Plutôt bonne oui, mon ami Adriel était de passage à Londres. Ça me fait beaucoup de bien de le voir et d'avoir des nouvelles de la tribu.

-Tu es proche de lui non ?

- En effet, pourquoi ?

- Non comme ça... 

- Sirius ? Tu n'es quand même pas jaloux?

- Moi ? Jaloux ?! Je suis Sirius Black enfin ! Bien sur que non ! Tu couches avec qui tu veux ! Tu as couché avec lui ? Non ne répond pas je m'en fiche tu es libre après tout.

- Sirius calme toi. Adriel et moi sommes sortie ensemble un petit moment. Mais c'est complètement fini et il va bientôt se marier. Et non je ne couche pas avec deux hommes en même temps ! Alors inutile d'être ... possessif. Rassuré ?

- C'est ton ancien petit ami .! 

- Sirius arrête! Toi tu te ventes régulièrement d'avoir eu plus de cent conquêtes devant moi, alors que moi appart Adriel et toi je n'ai eu personne. On est sorti ensemble et j'ai mis fin à notre histoire par ce que c'était plus de l'amitié avec du sexe qu'une véritable relation. Je n'avais pas les sentiments que j'aurais dû avoir pour lui. Et puis je croyais que nous deux ce n'étaient rien d'officiel et que l'on ne devait pas interférer dans la vie de l'autre ?

Soudain la vérité éclata aux yeux de Sirius. Il était jaloux. Possessif. Et l'idée même qu'un autre que lui ne touche Avalon le rendait malade. C'était insupportable. Jamais il n'avait été dans cet état pour une femme. Il s'en voulut de s'être moqué de James quand Lily se fessait dragué par d'autre hommes.

- Par la barbe de Merlin, je suis comme James. Mais toi tu ne peux pas être une Lily ce n'est pas possible!

Sirius partie en trombe du salon tout en grimpant l'escalier et en se parlant à voix haute. 

-Pas possible, pas possible, je suis un Black....

Si Avalon savait qui était James et Lily, elle ne comprenait pas ce qui prenait à Sirius. Et puis soudain une idée de ce qui se passer dans la tête et le cœur de Sirius parvint à son cerveau. Refusant d'y croire, la jeune femme s'ouvrit la bouteille de rouge et but à même le goulot une bonne rasade. Puis au bout de ce qui parut à la jeune femme des heures, Sirius réapparut devant elle, le regard déterminé, les yeux plantés dans les siens.

-Je suis jaloux. Je ne veux pas qu'un autre que moi puisse t'avoir. Je ne comprends pas raiment ce qui m'arrive. Je sais que ça casse nos règles... Mais par pitié ... Soyons plus que des amies qui couchent ensemble.

 Avalon se releva du fauteuil, posa la bouteille, et tout en regardant Sirius elle lui dit:

- Sirius, à l'instant même où nous avons couchés ensemble pour la première fois nous étions déjà plus que ça. Il suffit de sentir la tension qui existe entre nous pour savoir que notre relation n'a rien d'une simple passade sexuelle. C'est peut-être difficile pour toi de l'admettre, et je ne chercherais jamais à te forcer à quoique se soit. Mais toi et moi c'est plus que deux âmes meurtries qui apprennent à revire, c'est plus que simplement deux corps qui bougent à l'unisson jusqu'à la délivrance.  Nous sommes plus que ça.

Refusant d'identifier les sentiments qui touchés son cœur, Sirius embrassa la jeune femme poussivement et l'emporta dans sa chambre afin de marquer chaque centimètre de sa peau. Cette nuit là les deux amants s'endormir le sourire aux lèvres.