Avalon Pendragon - fille de Severus Snape

Chapitre 59

Plusieurs jours après la bataille, le manoir d'Avalon était baigné dans une lumière douce et apaisante. Les blessures physiques étaient en train de guérir, mais les souvenirs et les cicatrices émotionnelles resteraient longtemps. Ce soir-là, Avalon et Sirius se retrouvèrent dans le grand salon, entourés de livres anciens et de meubles somptueux. Un feu crépitait doucement dans la cheminée, ajoutant une touche de chaleur à l'atmosphère paisible.

Avalon versa du vin dans deux verres en cristal, puis s'installa dans un fauteuil en face de Sirius. Ils levèrent leurs verres en silence, trinquant à leur survie et à la paix retrouvée.

— À nous, dit Sirius avec un sourire, ses yeux brillant d'une intensité qui ne passait pas inaperçue.

— À nous, répondit Avalon, le regard ancré dans le sien.

Ils restèrent un moment en silence, savourant le vin et la tranquillité de l'instant. Avalon observait Sirius, se demandant ce qui se passait derrière ses yeux sombres et profonds. Il semblait pensif, plus que d'habitude.

— Avalon, commença-t-il doucement, rompant le silence. Il y a quelque chose que je dois te dire.

Elle hocha la tête, l'encourageant à continuer.

— Depuis que nous nous battons côte à côte, depuis tout ce que nous avons traversé ensemble, j'ai réalisé quelque chose d'important. Quelque chose que je ne peux plus garder pour moi.

Avalon sentit son cœur accélérer, un mélange d'anticipation et d'appréhension la submergeant. Elle posa son verre sur la table, le regardant intensément.

— Quoi donc, Sirius ?

Il prit une profonde inspiration, ses yeux plongeant dans ceux d'Avalon avec une intensité brûlante.

— Je t'aime, Avalon. Depuis longtemps, bien plus que je ne l'avais compris. Tu es forte, courageuse, et tu m'as montré une nouvelle manière de voir le monde. Je ne peux plus imaginer ma vie sans toi.

Avalon resta silencieuse un instant, surprise par la confession sincère de Sirius. Elle sentit ses propres émotions bouillonner à la surface, des sentiments qu'elle avait peut-être refoulés, mais qui étaient indéniablement présents.

— Sirius, murmura-t-elle, la voix tremblante d'émotion. Je... je t'aime aussi. Je pense que je le savais au fond de moi, mais je ne voulais pas l'admettre, pas avec tout ce qui se passait.

Sirius se leva doucement et s'approcha d'elle, prenant ses mains dans les siennes. Le feu de la cheminée éclairait leurs visages, révélant l'intensité de leurs émotions.

— Alors, commençons cette nouvelle vie ensemble, dit-il doucement. Une vie sans guerre, sans peur, juste nous deux, et tout ce que l'avenir peut nous offrir.

Avalon hocha la tête, les larmes aux yeux, mais un sourire radieux sur le visage. Elle se leva et serra Sirius dans ses bras, sentant la chaleur et la force de son étreinte.

— Oui, Sirius, répondit-elle en chuchotant. Ensemble, toujours.

Leur baiser scella cette promesse, une promesse de nouveaux commencements, d'amour et d'espoir, alors qu'ils se tenaient près de la cheminée, le monde extérieur semblant s'évanouir dans la douceur de ce moment partagé.

Alors qu'ils savouraient ce moment intime, un léger tapotement à la fenêtre les interrompit. Avalon se leva pour ouvrir la fenêtre et laissa entrer un hibou majestueux portant une lettre scellée. Reconnaissant immédiatement le sceau de Dumbledore, elle prit délicatement la lettre et se tourna vers Sirius, l'air intrigué.