Avalon avait beaucoup pleuré à son réveil, et encore plus en apprenant la situation de Sirius. Son père avait été son roc, sa bouée de sauvetage dans un océan de tourments. Elle savait que sans lui, non seulement elle serait probablement morte à l'heure actuelle, mais aussi qu'elle aurait sombré dans la folie.
En découvrant les conséquences de ses actes, elle avait redouté que le regard de son père change à son égard. Mais, à sa grande surprise et soulagement, aucune réprimande n'avait franchi ses lèvres. Au contraire, il l'avait soutenue, consolée lors de ses pleurs pour Sirius, lui rappelant que ce dernier n'était pas réellement mort, qu'il fallait juste attendre qu'il retrouve ses esprits, voire ses souvenirs.
Pourtant, Avalon se rappelait parfaitement des conversations qu'elle avait eues avec le Sirius d'autrefois. Son père avait raison sur un point : il était en effet, comme il l'avait si bien dit, un idiot arrogant.
C'est pourquoi, lorsque le moment était venu d'assister à la réunion de l'Ordre, Avalon avait ressenti une anxiété lancinante, une peur viscérale qui lui collait à la peau.
Son soulagement avait été palpable en constatant que Remus n'était pas encore arrivé, et par conséquent, Sirius non plus. Elle avait alors pris la décision de se faufiler discrètement, fuyant les discussions où son nom revenait sans cesse.
Une fois sur le balcon, elle avait enfin pu respirer l'air frais de la nuit, laissant la tension se relâcher de ses épaules. La vue qui s'offrait à elle était magnifique, et elle comprenait aisément pourquoi l'école de sorcellerie de Poudlard était si renommée pour sa quiétude. Du moins, si on mettait de côté les tensions entre les maisons, les professeurs ralliés à la cause de Voldemort, et un directeur qui, selon Avalon, aurait dû prendre sa retraite depuis longtemps.
- C'est dur de rester avec autant de vieux dans une pièce hein ?
Malgré le son de sa voix qui était moins abîmé elle le reconnue instantanément, sans même avoir à se retourner. Son Sirius. Le cœur battant, elle resta figée, ne sachant comment réagir.
-Et encore attend de voir Snape et son monstre de fille. Je suis certain que tout comme son père elle adhère aux idées de Voldemort. Il paraît qu'elle a sauvé pas mal de monde, si tu veux mon avis, c'était pour se donner bonne conscience ou un truc du style. Tu l'as déjà vue toi la fille de Snape? Je suis sûr qu'une femme aussi charmante que toi ne reste pas avec de la raclure. Mais ne t'inquiètes pas, j'ai même une idée pour bien rigoler avec elle.
Et voilà , son cœur ne battait plus, ce n'était pas son Sirius. Il ne se souvenait de rien. Il fallait qu'elle se mette ça en tête. La colère commença à prendre le dessus sur la douleur, probablement pour se protéger d'une certaine façon. Alors elle se retourna, après tout il ne savait pas qui elle était pour le moment, et celons c'est dire elle était "charmante" alors ,autant savoir une bonne fois pour toute à qui elle avait à faire.
L'interrogeant sur ses intentions elle pus également voir le regard de Sirius, cette même paire d'yeux bleus marine, comme l'océan qui se déchaîne. Un frisson lui passa le long de la clone vertébral, se re concentrant, elle le fit parler. La réponse de Sirius ne lui plut évidemment pas du tout.
Il voulait lui faire du mal ? Sans même la connaître ? Son père n'avait pas menti. Un crétin. Il voulait donc jouer avec son cœur.. Si seulement il savait.
Elle pensait alors l'avoir remit comme il se doit à sa place, mais en retournant s'assoir elle pu voir qu'il revenait avec son air de "que le jeu commence ". Parce que oui, il avait oublié, mais pas elle, elle reconnaissait parfaitement les signes qu'il était sur le point de mettre au point un plan stupide, et au vu du regard que lui lançait Rémus, ce dernier l'avait également parfaitement comprit.
C'est en repensant à ce regard plein de défi qu' Avalon transplanat chez elle. Qu'est qu'elle y était bien sur son île! Des animaux aux bruits de la rivière allant se déverser dans la mer, tout lui était maintenant familier et rassurant. Un véritable havre de paie pour une âme en peine comme elle.
Son père devait arriver demain afin d'escorter Sirius, ainsi que Rémus. Il avait été convenu que ce dernier viendrait également, officiellement afin de soutenir Sirius, officieusement afin d'avoir une personne pour limiter les accès potentielle de colères des jeunes sorciers.
Avalon n'avait aucun désir de voir ses habitudes bouleversées, ni de permettre à quiconque de fouiller dans ses affaires. Par conséquent, en prévision de l'arrivée imminente de Sirius et de Remus, elle avait pris des mesures drastiques. Elle avait ensorcelé de nombreux objets pour les protéger, les transformant en sortes d'espions qui l'informeraient dès que ses deux visiteurs parviendraient à franchir des portes normalement infranchissables pour eux.
Surtout, elle avait considérablement renforcé l'accès à la cave pour éviter qu'ils ne découvrent son invité. Ce dernier était désormais devenu un simple sorcier. Depuis trois mois maintenant, il ne s'était pas métamorphosé, ce qui procurait une grande satisfaction à Avalon mais désespoir à son invité. Afin de garantir l'efficacité de la potion responsable de cette transformation, elle avait fait appel à une amie de confiance, Irinna Postoviaky.
Avalon et Irinna s'étaient rencontrées il y a quelques années lorsque cette dernière était venue de sa Russie natale avec un groupe de chercheurs à la recherche de plantes rares dans les serres d'Ilvermorny. Leur passion commune pour la découverte et leur penchant pour les soirées animées autour d'un verre de vin rouge les avaient rapidement rapprochées. Bien que spécialisée en tant que médicomage, le savoir d'Irinna en matière de potions était impressionnant.
Avalon avait récemment pris contact avec Irinna pour lui donner de ses nouvelles, mais aussi pour solliciter son avis sur un "projet" particulier.
Elle savait qu'Irinna était une personne digne de confiance, et avant de soumettre la potion à d'autres lycanthropes, elle voulait s'assurer que Greyback était en bonne santé, sans effets secondaires indésirables. L'arrivée imminente de son amie était donc source de soulagement pour Avalon, qui attendait avec impatience de la retrouver.Elle comprenait également que partager ses sentiments avec une amie serait bénéfique pour elle, l'aidant à avancer. Bien que le vieux directeur ait été informé de ses intentions, il avait initialement refusé. Face à cette opposition, Avalon avait répondu d'un ton décidé :
"Alors, trouvez une autre baby-sitter pour le caniche."
Malgré les tentatives du directeur pour être plus conciliant envers la jeune femme, Avalon, tout comme son père, entretenait une rancune tenace.
Alors qu'elle se promenait dans son jardin, contemplant avec satisfaction la pierre ocre de sa demeure, elle entendit le POP caractéristique annonçant l'arrivée de trois hommes. Avalon les rejoignit, offrant un sourire chaleureux à deux d'entre eux.
"Tiens, Avalon, j'ai apporté des fleurs pour te remercier de ton hospitalité," déclara Remus.
"Merci, Remus. Tu as opté pour des fleurs plutôt qu'une bouteille de vin, de peur que je frappe ton idiot d'ami ?" plaisanta-t-elle.
"Peut-être un peu," répondit Remus en riant.
"Alors tu aurais dû apporter un cactus," intervint Severus Snape.
Cette remarque déclencha les rires des deux autres, mais Sirius resta relativement calme en apparence, malgré ses efforts évidents pour maîtriser ses émotions.
"Très bien, je vous fais visiter ?" proposa Avalon, désireuse de partager un moment agréable malgré la tension palpable.
VOUS LISEZ
Avalon Pendragon - fille de Severus Snape
FanfictionL'histoire avait été mise hors ligne le temps que je modifie et avance l'histoire, elle n'est pas encore complétement finie, mais voilà la nouvelle version ! A partir du chapitre 9 : Un nouveau chapitre par jour. Avalon Pendragon, jeune fille de 16...