Chapitre 32

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Nǐ hǎo tout le monde 💜

PRÉCISION :

Vous savez que de nombreux événements de cette ff sont réellement arrivés [shootings Bazaar entre autres] mais pour cette histoire particulière, je m'excuse de ne pas pouvoir suivre la chronologie réelle 😟(bien trop longue et étendue pour mon intrigue🤷🏼‍♀️).
Les évènements se produisent donc bien, mais différemment. #mondeparallèle

Je vous souhaite une bonne lecture 🌹

Apprêtés pour l'occasion dans de longs vêtements fluides, les deux acteurs se tiennent face aux objectifs du groupe Baazar qui se préparent à les shooter

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Apprêtés pour l'occasion dans de longs vêtements fluides, les deux acteurs se tiennent face aux objectifs du groupe Baazar qui se préparent à les shooter. Deux jeunes femmes appliquent quelques retouches de maquillage tandis qu'une autre s'occupe de peaufiner les coiffures rehaussées en demi-chignons sauvages des deux garçons ; depuis le début du tournage, leurs cheveux ont poussé. A présent, l'été se termine. Et la fin arrive.

Leurs corps sont proches. Si proches qu'après cette nuit agitée, leurs effluves se mélangent à la perfection, n'en formant plus qu'une seule. Une autre odeur, cependant, parvient au nez de Zhan. Ses narines se dilatent. Ces phéromones-là sont reconnaissables entre milles. Un alpha est en rut, ici. Et il ne se prive pas de le laisser sentir. La courtoisie ne semble pas de rigueur partout.

Ses lèvres se crispent légèrement, son regard se voile d'une amertume imperceptible, ou presque.

— S'il vous plaît, plus de douceur, lance une voix féminine à l'accent anglophone.

L'instant d'après, sa nervosité est gommée par un regard d'une profondeur qui rejoint celle de son partenaire. La subtilité de leur fusion transcende la session. Ensemble, ils ne font qu'un. Dans leurs rôles comme dans la vie.

Pour le décor suivant, les deux garçons partent se changer tandis que le staff s'active. Alors qu'ils se font recoiffer pour la énième fois, le chef styliste conseil en image, un quadragénaire de grande taille vêtu d'un t-shirt noir ample et d'une casquette de la même couleur, dépose la veste en jean de Zhan sur ses épaules, le temps de changer d'installations. La bouffée de phéromones qu'il dégage l'agresse aussitôt ; cet homme est celui qui est en rut. Son estomac se noue, il ne peut réprimer une grimace.

Plus surprenant encore, après avoir laissé la veste Adidas sur le dos de Yibo, le type jette à Zhan un regard étrange. D'un œil bas, il fixe ses pieds, glissés dans ses baskets Gucci pour les quelques minutes d'attente, puis sourit de toutes ses dents sous sa visière. L'acteur fronce un sourcil confus puis secoue la tête, désinvolte. Peu importe, cet homme n'est sûrement qu'un pervers de plus. Ce n'est qu'une routine. Les jeunes mannequins et les artistes aux traits gracieux sont souvent victimes de nombreux fantasmes au sein des équipes. Son ami le premier.

Depuis sa jeune adolescence, Yibo a subi bien des gestes et remarques déplacées. Hier encore, un membre de l'équipe qui attardait un peu trop ses doigts sur le laçage de sa ceinture autour de sa taille fine s'est fait foudroyer d'un regard noir. Sa froideur et sa langue assassine ont au moins le mérite de dissuader plus d'une personne de l'approcher de trop près.

Derrière le masque Ω (𝑦𝑖𝑧ℎ𝑎𝑛)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant