ne me Fuis Pas

chapitre 16

Deux semaines, oui deux semaines que c'est finir avec roy, deux semaines qu'il ne cesse de se pavaner avec sa pétasse, deux semaines qu'il n'a même pas chercher à me parler, deux semaines que je me plonge corps et âme dans le travail pour éviter de sombré dans cette douleur qui me tiraille le coeur un peu plus chaque jours, mais c'est mieux comme sa, il n'a pas hésité une seconde à se remettre avec sa pute alors je me renfonce dans l'idée que j'ai faire le bon choix même si ça fait très mal.
— Alex? Dit luna depuis le seuil de la porte je ne l'ai même pas vu entré.
— oui? Dis je en levant difficilement le regard de ce dossier que je fixe sans vraiment le lire depuis plus 1heures déjà, elle me lance un regard inquiet en se rapprochant.
— il se fait tard tu devrais rentré te reposer un peu. Dit elle doucement comme si elle parlait à un enfant, maintenant que j'y pense ils ont tous cette manie de me prendre avec des pincettes comme si j'étais une pauvre petite chose fragile et j'avoue que je ne sais pas trop comment le prendre.
— oui tu as raison je termine juste ce dossier et je rentre.
— tu as dire la même chose hier Alex, je m'inquiète pour toi tu sais, tu mange peu tu dors à peine et tu te tues au travail tu pense sincèrement que ça va t'aider à allé mieux? Dit elle agacé en me lançant un regard noir, je sais pertinemment qu'elle a raison mais je n'y arrive pas, j'ai l'impression que si je lâche le rythme une seconde je vais m'effondrée et sa je ne veux pas.
— tu as raison mais je te promets de rentré après avoir terminé celui ci, et si tu veux je t'appelle dès que je suis à la maison.
— promit juré ?
— promit juré. Dis je avec un sourire en coin alors qu'elle lève les yeux au ciel agacée.
— très bien mais si tu ne m'appelle pas dans 1heures maxi tu vas entendre parlé de moi c'est claire? Dit elle avec un doigt menaçant alors que je pouffe de rire devant son minois qui se veux sévère.
— très claire chef. Dis je en fessant le salut militaire.
— Ok, alors dépêche. Dit elle en se dirigeant vers la porte, je souffle et essaie de me dépêché.
Je suis en plein dans le fameux dossier depuis je ne sais combien de temps quand une vibration me fait sursauter violemment. Merde, je regarde et me rend compte que c'est le vieux, faut dire que lui aussi ne me lâche plus depuis ce fameux jour dans mon bureau, il prend toute les excuses pour savoir comment je vais et tout.
Je souffle bruyamment avant de décroché.
— allô ma petite perle ça va?
— coucou, toi ça va? Je pensais que tu devais allé à un dîner ce soir.
— mais j'y suis, c'est juste que tu me manquais tellement et...
— le vieux je t'ai déjà dire que je vais bien, alors tu vas retourné à ce dîner et t'amuser d'accord?
— oui mais...
— il y'a pas de mais papi, arrêt de t'inquièter bon sang, je vais bien.
— Ok Ok, demain toi et moi allons dîner et c'est non négociable.
Ce vieux je vous jure.
— d'accord, dis je en soufflant d'agacement ce qui le faire rire avant qu'il ne raccroche sur un bonne nuit rapide.
Je regarde l'heure sur mon téléphone et me rend conte qu'il est déjà 21heures. Merde, je me dépêche de ranger mes affaires et me dirige presque en courant dans l'ascenseur qui viens enfin après plus de deux minutes mais quand les portes s'ouvrent enfin je voudrais tellement qu'elles se referment tellement ce qui se présente en face de moi me dégoute j'ai l'impression d'avoir faire un énorme bond dans le temps et mon coeur manque de s'arracher de ma poitrine tellement il me fait mal.
Roy, mon roy avec cette chose dans ces bras entrain de s'embrasser, enfin si on peu appeler sa comme ça, j'ai envie de faire demi tour et ne plus jamais croisé le regard de ce menteur et de cette pute qui me lance un sourire malicieux, lui me lance un regard neutre mais je vois une vague de tristesse, de regret et de colère y passé, mais pour le moment je veux juste disparaitre, loin de tout ça.
Je prends une grande inspiration silencieuse pour maîtrisé les tremblements de mon corps et entre dans la cabine en ignorant ces ordures, je regards droit devant moi en me mordant la lèvres pour ne pas pleuré devant eux ils ne le méritent pas.
La descente ne m'a jamais parut aussi longue de toute ma vie sans compté les bavardages incessant de cette garce dans mon dos et le regard lourd de roy sur moi.
— mon amour tu passe me voir ce soir comme prévu? dit cette vipère avec une voix super aigu qui m'arrache presque les tympans, et je me retiens de justesse pour ne pas la sauter dessus.
— pas ce soir j'ai du travail, répond son amant d'une voix neutre voir limite froide, moi je me concentre sur ma respiration en me répétant encore et encore que je suis plus forte que sa, que sa ne me regarde pas.
— mais hier tu as dire la même chose, sa fait une semaine déjà. Dit elle d'un ton boudeur. Pitoyable.
— et je suis désolé, je vais me rattraper ne t'inquiète pas d'accord? Dit il avec une indifférence qui me surprend un peu mais je reviens vite à la réalité quand ces mots me revienne en tête.
— je l'espère bien, j'ai acheté un ensemble magnifique tu vas l'adorer. Tu m'etonnes
<<respire ma belle respire>>
C'est trop pour moi je ne veux pas en attendre plus, je n'en peux plus, et là comme si le ciel avait écouter mes prières l'ascenseur s'arrête enfin dans le hall, je me dépêche de sortie de cette maudite boite c'est limite si je ne cours pas pour rejoindre la sortie, je stop un taxi qui pas miracle ce fait rapide malgré l'heure tardive.
Tout le chemin je m'interdis de craquer et je me perds dans mes pensées si bien que le chauffeur me ramène un peu brutalement à la réalité, je paie sa course et monte dans l'ascenseur pour rejoindre mon appartement et c'est seulement à ce moment-là que je lâche tout et pleure comme une madeleine.
Je regrets tellement de l'avoir laissé entrer une nouvelle fois dans ma vie, pourtant je savais que j'allais en souffrir mais je voulais croire qu'il puisse ressentir quelque chose pour moi, je voulais le croire, mais là je n'en peux plus, j'ai essayé de supporter, d'être forte mais là c'est au dessus de mes forces et j'ai encore plus mal vu la décision que je m'apprête à prendre mais je sais que c'est la meilleure des choses à faire, je ne veux plus jamais le revoir et j'ai besoin de prendre du recule avec tout sa, alors c'est le coeur lourd que je me dirige vers ma chambre pour faire mes valises.

Il faut que je parte, oui il le faut...