chapitre 2

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Je suis comme paralysé, je n'arrive pas à bouger, c'est yeux vairons qui me fixe me déstabilise, j'arrive pas à y croire alors toutes ces années à fuir ce passé douloureux , tout sa pour me retrouver dans un même bureau que lui, celui que j'ai aimer plus que ma propre vie et qui en une foutue soirée sans aucun raison ma chassé comme une moins que rien, m'a détruire ma confiance en moi, m'a brisé le coeur, lui le seul à qui j'aurais donner même mon âme s'il le fallait.
<<Putain d'ironie du sort hein. Pourtant j' ai toujours été gentil avec tout le monde moi, alors quelqu'un peu m'expliquer pourquoi la salope de vie s'acharne sur moi hein?>>.
Je souffle silencieusement pour reprendre mes esprits, je suis sur qu'il m'a reconnu en plus vu la façon qu'il me regarde.
Je m'arme de mon plus beau sourire professionnel qui est totalement faux et me lève vers lui la main tendu, comme si de rien n'était.
— ah d'accord alors c'est vous le fameux petits fils de stan il m'a tellement parlé de vous, ravi de vous rencontrez enfin, moi c'est Alexandra Morino, je suis désolé de ne pas vous avoir remarqué plutôt. Dis je calmement avec toujours ce même faux sourire, <<je vais avoir une crampe à la mâchoire moi>>
Il me regarde quelques secondes qui me parait des heures avant de prendre finalement la main que je lui tends depuis des lustres.
Quand sa main entre en contacte avec la mienne j'ai des frissons qui parcours toute ma colonne vertébrale, en fait, j'ai des frissons partout. Je m'en presse donc de récupérer ma main et m'éloigner de lui en me retournant vers stan qui nous regarde en silence depuis qu'il est entré dans la salle ou plutôt dans mon champ de vision vu qu'il était déjà là.
— c'est vrai que ton petit fils te ressemble beaucoup mon vieux tu avais raison je l'avoue. Dis je avec un sourire crispé sur le visage, je sens toujours le regarde de l'autre sur moi et stan n'est pas en reste non plus.
Mais pourquoi ils me regardent ainsi merde c'est gênant à la fin.
Je ne suis pas quelqu'un de particulièrement timide mais quand même hein j'ai des limites quoi.
Le vieux reprend enfin la parole, en se raclant la gorge.
— toi qui refusais de me croire t'es servir hein, je t'avais prévenu. Répond t'il avec un sourire narquois aux lèvres ce qui me fait rire nerveusement.
— bon c'est pas tout mais j'ai des choses à terminé on se voir tout à l'heure pour finalisé tout ce tralala, dis je avec un geste de la main. A plus.
Et sans demandé mon reste je file presque au pas de course sans un regard pour roy en sentant encore son regard lourd sur moi.
J'arrive dans mon bureau et verrouille la porte pour m'y adossé, bien malgré moi ma respiration se fait saccadé, les souvenir affluents de plus en plus dans ma mémoire je n'arrive pas à les retenir et je dois dire que sa fait un mal de chien. Oui j'ai mal très mal.
Moi qui pensai avoir tourner la page et bien je suis bien servir hein, je sens les larmes dévalé mes joues et je n'arrive même pas à les contenir merde. << pourquoi il a fallu que ce soit lui hein>>

Je reste ainsi plusieurs minutes ou heures j'en sais rien, mais des coup à la porte me font enfin réagir et mon cerveau essaie de ce reconnecter à ce qui m'entoure, je sèche mes larmes , met un peu d'ordre dans mes cheveux en bataille et déverrouille cette dernière, quand j'ouvre la porte luna se trouve derrière celle ci à me fixé puis elle me prend subitement dans ces bras comme si elle comprenait ce que je ressens en ce moment et m'apporte un soutien silencieux.
— merci, lui dis je d'une petite voix en me séparant d'elle.
— ça va ? me demande t'elle. Je lui souris et Détourne la conversation vers Brad et elle pique un fard direct ce qui me faire rire.
— t'as un faible pour lui hein? Demandais je en prenant place sur mon siège de bureau. Pas besoin de te caché avec moi tu sais, je suis ton amie après tout. Dis je d'un ton rassurant.
— euh...je.. je,, oui je l'aime bien..mais. mais je sais que c'est impossible il ne me regarde pas et..
— oh ma luna, tu sais quoi? J'ai une super idée et croire moi il n'aura d'yeux que pour toi.. je regarde l'heure et remarque que c'est déjà l'heure du déjeuner justement. On y va.
— mais ...mais où ?
Elle n'a pas le temps d'en dire plus que je l'entraine avec moi au moins je vais pouvoir pensé à autre chose que lui.... Et c'est partir.!!!

               PDV de ROY

— ça va mon grand? Me demande mon grand père après son départ, je me retourne vers lui en affichant un faible sourire. Il sait que rien ne va, je n'ai jamais rien caché à ce vieux il me comprend mieux que personne, et il connait mon histoire avec ma rouquine, il sait à quel point j'ai merdé tout ça pour une connerie d'égo et je l'ai perdu, j'ai perdu mon rayon de soleil, la seul femme qui...

Non elle ne me le pardonnera jamais pourtant j'espère, je garde quand même espoir qu'elle me pardonne un jour mais vu sa réaction de toute à l'heure j'en doute fort.
— non papi, rien ne va. Je souffle en prenant place en face de lui
— tu pense toujours que c'est une bonne idée? me demande t'il légèrement inquiet
Si je pense que c'est une bonne idée ? Non, bien sur que non mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour être proche d'elle, seul moyen que j'ai trouvé pour reconquérir mon rayon de soleil même si je sais que le chemin est encore long.
— non mais je ne peux pas me résoudre à être loin d'elle. Je sais qu'elle me déteste mais je ne peux pas, et je te remercie encore de m'aider.
— mais de rien mon petit, mais je ne vais te demander qu'une seul chose roy. Dit il d'une voix plus sérieuse.
Je le regarde droit dans les yeux attendant la suite.
— ne la brise pas plus qu'elle ne l'est déjà, si elle pleure encore une fois à cause de toi petit fils ou pas tu auras à faire à moi c'est claire? Dit il froidement.
J'hoche la tête sachant de quoi il était capable car malgré son âge avancé il est encore très bien conserver le vieux, et de toute les façons elle ne souffrira plus jamais à cause de moi..

Si ce n'est de bonheur et rien d'autre plus jamais elle ne coulera de larme, je le jure...

ne me Fuis PasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant